Danses slaves op. 46 et op. 72Orchestre Philharmonique de Vienne - Decca - 1955 |
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A la première écoute, on distinguera plus de fraîcheur (cordes),
curieusement moins de rubato que dans la version DG, une
"rumeur" de l'orchestre supérieure, une couleur orchestrale
sans doute moins léchée, plus de "danse" : en résumé cela sonne moins sophistiqué, plus
populaire (parfois un peu lourd) que la version DG, moins policé, plus "naturel", mais
avec quelques raideurs. Quelques passages montrent que ça n'a pas été
suffisamment répété. Difficile de les
départager lors d'une première écoute (24/9/01).
A côté des 2 versions Kubelík, Talich 50 paraît un peu balourd par
moment et souvent plus lent, mais parfois tout aussi idiomatique,
Mackerras est sans pulsation ni relief et on ne comprend toujours pas
pourquoi cette version a eu les honneurs de la presse spécialisée
française ! Szell quand à lui, s'il peut impressionner lors d'une
écoute globale, arrive moins à cacher la façon dont c'est (très bien)
fait (07/10/01). This one has been waited for long!
We did not know this recording and it sounds very impressive at the first
listening: it seems you are listening to the Czech Philharmonic. Maybe
even better in a sense (less global reading and recording) than the DG
set; but les refined. A recent publishing of a little video of Kubelík conducting
a slavonic danse in Plsen, 1948, for Skoda's workers: Kubelík et la Philharmonie de VienneCzechoslovakian
Philharmonic plays for workers
(photo : Decca)
Danses slaves op. 46 et op. 72
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Rebond, imagination, poésie : tout y est. On regrettera, comme presque toujours dans les enregistrements DG à Munich, un certain éparpillement de l'image et un manque de basses (il suffit d'écouter les prises de concert pour constater que l'orchestre disposait d'une très bonne assise dans les basses...). On peut préférer la version de 1955 avec Vienne chez Decca, peut-être plus spontanée et vigoureuse dans ses accents.
This is probably the most poetic version, one can prefer the more vigorous one with the VPO. Some tempi are sometimes original. Much better than most other versions, specially the recent Mackerras one. (1981) (1975)
Intégrale
des Symphonies
Orchestre philharmonique de Berlin - DG - 2/1973 (n° 1), 12/1972 (N° 2), 10/1972 (n° 3-5), 9/1972 (n° 6), 1/1971 (n° 7), 6/1966 (n° 8), 9/1972 (n° 9), - SOBR - 12/1973 (op. 66 ), 6/1974 (op. 100), 2/1976 (op.92) |
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Globalement, la meilleure intégrale des symphonies de
Dvořák, même si les 5 premières sont des œuvres parfois un peu convenues
(et qu'il ne conduisit apparemment qu'à cette occasion). Une 9ème
superbe, avec un adagio qu'il ne ratait jamais, des 7ème et surtout 8ème
éblouissantes. Les compléments sont superbes, mais peu nombreux. Les critiques
musicaux français ont toujours été assez critiques envers cette
intégrale. Une récente émission de France Musiques "Le pavé dans
la mare" à propos de la 8ème engendrait une véritable bataille
entre deux partisans de Kertesz et 2 de Kubelík. Comme si Kubelík avait
commis un crime de lèse-majesté en enregistrant le bohémien, forcément
très peuple, avec la trop bourgeoise philharmonie...
The first choice for this complete recording of Dvořák symphonies - even Berlin does not sound too much (German) here - recorded in the Jesus-Christus Kirche in Berlin, except for the few addings, in Munich. The first five symphonies have indeed less interest than the four last ones.
Symphonie n° 6 - SOBR
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Kubelík n'était jamais satisfait de ses concerts et pourtant ! Quelques petites approximations çà et là ne viennent pas troubler le sentiment de plénitude que l'on ressent devant une telle interprétation. Superbe prise de son de concert, orchestre splendide à tous les pupitres, notamment les bois et quelles cordes! (critique bien sommaire)
Have ever wanted to hear how Dvořák symphonies should sound?: here you have it all: strings warmth, rhythm, woods nostalgia, atmospheric brass...
Symphonie
n° 7
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Tout est lourd et pesant - à oublier.
Bad sound and a heavy lecture.
Symphonie
n° 7 - Sérénade op. 44
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On en vient à se demander s'il s'agit bien de Kubelík dans le premier
mouvement : l'interprétation est
en effet très "détendue", rien à voir avec les versions
Philharmonia,
Vienne, voire Berlin.
Et pourtant il nous montre que cette volonté de ne pas pousser les feux laisse cette
partition fonctionner à merveille. Le deuxième mouvement, pas très bien
"fini" dans la version londonienne, est par contre ici superbe : la
mayonnaise du concert, basée sur la polyphonie portée à incandescence, prend... Pour le scherzo et le finale, il est plus
difficile de trancher, la version Philharmonia s'améliorant, dans cette
version-ci plus de
rusticité et d'immédiateté en concert avec les bavarois, plus de
velouté à Vienne, plus de perfection instrumentale, mais parfois un peu
noyée à Berlin. Qui a dit que Kubelík ne dirigeait jamais une œuvre
deux fois de la même façon ? : à part le changement indiqué dans le 1er
mouvement, tous les tempos sont ici quasi identiques...
La sérénade est bien sûr un pur enchantement.
La même 7e est sortie en DVD chez Dreamlife récemment - C'est vraiment un pur bonheur.
These two pieces are now released at Orfeo, in a much better sound.
Symphonies
n° 7 & 8 (7)
(8)
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Excellentes interprétations de ces deux symphonies (la notice indique que durant son retour à Abbey Road en 1951, il enregistra également une 2ème de Brahms, non publiée (la photo de couverture est celle du disque Beethoven / Bruch avec I da Haendel, mais sans cette dernière...). Il manque juste un peu de liant et d'atmosphère parfois, compensé par une superbe articulation, notamment dans les 2 derniers mouvements de la 7ème.
Excellent versions, even if they do not match completely the Decca and DG versions. In 1951, when he was Chief of the Chicago Symphony, American Musician Unions warned him that he should not record in Europe. Except sessions in Vienna and a Wagner recital with DFD, he would never record again for EMI. Walter Legge thought his dismissed from the Chicago Symphony momentarily altered his artistic standards...
Symphonies
n° 7 & 9
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Interprétations éblouissantes dans un son un peu agressif, mais très présent. Je ne peux m'empêcher de citer l'excellente notice de Patrick Lambert accompagnant cette réédition qui montre pourquoi, après les épisodes Beecham à Londres et Cassidy à Chicago, Solti devint le chef d'orchestre maison de la compagnie Decca et malheureusement pas Kubelík (qui aurait ainsi bénéficié du son Decca des années 70).
Splendid interpretations. The sleeve notes by Patrick Lambert are most interesting
and valuable. Click here to read a
symptomatic excerpt which shows probably why Kubelík did not become
the Decca's star conductor...
Symphonie
n° 7
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Il faut peut-être parler d'un premier style de Kubelík dans Dvorak, disons jusqu'à son intégrale DG avec Berlin. Tout est léger, détaillé, poétique. Curieusement, cette symphonie qui faisait partie de ses chevaux de bataille, il ne la donnera plus que 3 fois après son enregistrement DG de 1971.
Atmosphere, poetry, maybe could we point out here a first style in his Dvorak interpretations. For its first concerts session with the NYP, they seemed to get along pretty well already!
Symphonie
n° 7
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Symphonie
n° 8 -
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Une relative déception : tout Kubelík, ses phrasés, la caractérisation, y est, mais cela manque un peu de tension ; dommage, c'est la seule relative fausse note de ce coffret par ailleurs si instructif et bien fait.
This is not
the best version of this work by Kubelík (as well as the "New
World" with the same orchestra) : everything is almost perfect but is
lacks of some drive.
Symphonie n° 8
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On commence à s'y perdre parmi ces quelques 8 versions de la 8e en notre possession. En réécoutant celle-ci, comme pour la plupart des autres, elle nous paraît être la meilleure... (19/5/07)
Construction
Symphonie n° 8
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Un premier mouvement très recueilli, on est loin de la masse sonore avec Berlin en studio chez DG; on serait plus proche de la version de 1944 avec la philharmonie tchèque : rebond rythmique, frémissement orchestral, tempi plus resserrés. Le 2e mouvement est splendide, le reste à l'avenant : on vit l'œuvre.
A wonderful 8th: spirit of the Czech years remains here.
Symphonie n° 8
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Enregistrée au festival de Lucerne, encore une nouvelle version (superbe), sans doute sa plus belle et sa plus engagée avec la Bavaroise, comme souvent dans les concerts qu'il donnait à Lucerne : ce grand voyageur se sentait peut-être tout de même mieux chez lui qu'à Munich ? Ce concert n'a pu être intégré à notre comparaison - 22/12/07
This is certainly the best he gave with the Bavarians. (12/22/07) Except the one below...
Symphonie n° 8
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S'il fallait n'avoir qu'une 8e par Kubelík, ce serait bien celle-là !
Donnée dans la petite ville bavaroise d'Ansbach, Kubelík était en état de grâce ce soir là et l'orchestre aussi. Sans manquer de panache, c'est
une vision très chambriste et pastorale. On entend toutes les voix, plus que
dans toutes ses autres versions et c'est surtout d'une beauté et d'une poésie de
tous les instants. On est à l'opposé de la massivité de Berlin ou du panache
avec Philadelphie, plutôt proche de la version tchèque de 1944, mais avec un
bien meilleur fini orchestral. 13/6/10
J'ai fini par la mettre en ligne. 07/12/14
This is definitely the best he gave with the Bavarians. A concert where everything fits perfectly in a controlled movement all the parts sing in perfect osmosis. (6/13/10)I put it online. 12/07/14
Symphonie n° 8
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Symphonie n° 8SOBR - Live - 07/09/1982 - Remerciements à Jean-François Fauduet |
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Symphonie n° 8
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C'est avec
la version à Philadelphie, mais dans un son bien plus propre, et la version
Ansbach, la meilleure
version de Kubelík de cette œuvre.
I had lost this recording and here it is back thanks to Riichiro. His best version with the Philadelphia one below (19/01/09)
Symphonie n° 8
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Symphonie n°8 - Sérénade pour vent op. 44 ()
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Une relative déception : l'interprétation est un peu étriquée, semblant chercher à faire apprécier les détails de l'orchestration, voulant donner une respectabilité allemande à cette œuvre. Tout est admirable dans le détail, mais l'ensemble manque un peu d'atmosphère et de grandeur épique... La sérénade pour vents est par contre une pure merveille.
A lecture maybe a little bit heavy. But the Wind serenade is a marvel...
Symphonie n°9Orchestre philharmonique tchèque - Live - 11/1944 (?) |
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Diffusé récemment par BBC Radio 3, un programme donnait la 9e de Dvorak enregistrée en public à Prague avant l'exil de 1948,
document que l'on pensait introuvable à jamais. Dans mes tablettes, je n'ai mention que d'un tel concert les 16 et 19 / 11 / 1944.
Dans le DVD "Music is my country", on voit Kubelík en train de faire répéter "son" orchestre en 1990 dans cette
même œuvre et déclarant à propos de tel phrasé des musiciens "tout ma vie j'ai
cherché çà !".
Dans un son excellent pour l'époque on peut goûter les sonorités typiques de l'orchestre d'alors et ses phrasés qui semblent l'évidence même..
Pour une fois je donne
l'adresse du téléchargement.
(24/8/2014)
Who could believe this was still existing. A super reading (live) in the late fourties (possibly november 1944). You can find it here.
Symphonie n°9Orchestre Symphonique de Chicago - Mercury - 11/1951 |
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Sans doute la moins bonne version de celles de Kubelík. Le son n'est pas très juste (pleurage), avec un effet de tonneau, les cuivres sonnent trop près, l'ensemble est enfin un peu statique, appliqué, mais le Largo est réussi comme d'habitude.
Of course this is a very good recording, but it does not match Kubelík's other versions: too cautious, and the recording sounds old.
Symphonie n°9Orchestre National de France - Live - 13/3/58 |
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La sonorité très sèche de la salle donne parfois un caractère un peu exotique aux interventions du fond de l'orchestre (bois, timbales), mais la prise de son excellente pour l'époque. C'est une de ses versions la plus rapide, dynamique et enlevée ; les cordes rendent excellemment les accents voulus par Kubelík
Kubelík's at his best for this score, despite a rather dry concert hall. No one, specially for strings, could convey such meaningfull phrasings along with organic holding.
Symphonie n°9Danish radio symphony orchestra - Live - Andromeda - 27/2/59 |
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Kubelík à Copenhague en 1959, loi sur les droits d'auteur oblige ; cette prise n'est même pas mentionnée sur la couverture, consacrée à la Création de Haydn. Le son est peu lointain, mais correct. Le 1er mouvement est très rapide, mais çà marche quand même, bien que les détails soient un peu passés sous silence. Le largo est impeccable comme d'habitude, dans un tempo encore une fois plus allant que d'habitude, sans que la ligne générale soit oubliée. Le dernier mouvement est particulièrement réussi.
Giving in one concert with an almost unkown orchestra such a good lecture shows the great conductor...
Symphonie n° 9 du Nouveau Monde
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Il s'agit pour moi tout simplement de la meilleure interprétation de cette symphonie : tout y est : les rythmes, la couleur, la poésie, l'élan. Elle dépasse les autres interprétations du chef, par ordre de préférence décroissant, la version DG avec Berlin, celle avec Vienne, celle du grand retour du début des années 90 avec la philharmonie tchèque, enfin celle avec Chicago au milieu des années 50. Cette version-ci est hélas supprimée du catalogue. Quant au complément ! (on trouve encore aux États-Unis ce concert sous label Meteor, mais le report est moins bon : son un peu voilé, manquant de relief et de dynamique).
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La récente réédition permet de disposer d'un excellent report beaucoup moins agressif que la version Originals ou voilé dans la "version" Meteor, avec cette fois les applaudissements, très nourris. (10/7/03).
Une récente audition comparée dans le "pavé dans la mare" sur France-Mu, tout en
reconnaissant les qualités de la version DG a préféré Kertesz : et bien on était
d'accord, mais on persiste à penser que celle-ci est encore mieux. (10/2/06)
One of the very best concerts by Kubelík on record; probably the best version ever of this symphony (notably much better than Suitner's... only challenged by Kertesz's classical recording on Decca). Which company will be able to reissue it? Orfeo did it (July 2003): perfect recording for once for this major "concert".
Symphonie
n°9
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Un bijou dans ce coffret très disparate (cf. Bach). Une lecture très recueillie mais comme ensoleillée, un peu moins "brutale" que certaines autres, plus "pastorale". Un grand concert, mais on ne sait pas ce qui fut donné d'autre ce jour-là.
A splendid concert revealed by this curious set (cf. Bach). It sounds like the "Pastoral" version of Kubelík in the 9th. Orchestra plays superbly. Kubelík ans the orchestra made a tour in Portugal with Pinkas Zuckerman from May 30 to June 6 1971.
Symphonie
n°9
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Une très belle version, filmée très classiquement (un peu de chef, un groupe de musiciens, puis un autre, le chef, etc.). L'avantage est de voir Kubelík de près donner les indications et "envoyer" les solos avec un sourire de confiance et de gourmandise anticipée...
A superb version, classic for Kubelík, classic in the way of filming, but it's always a pleasure to see Kubelík smiling to his musicians...
Symphonie
n° 9
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Kubelík prenait ses marques avec son nouvel orchestre (un des tous premiers concerts depuis qu'il fut nommé directeur) et çà manque franchement de flexibilité comme il aura pu en montrer plus tard avec eux.
The orchestra appears relativly rigid: this is one of the first concert since Kubelík took the reins of this orchestra. It has been said that taking the reins of the Czech philharmonic, he dismissed some of the more proeminent - and old - players. Did it that to there?
Symphonie
n° 9
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Symphonie
n° 9
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Dommage que le son soit un peu lointain et ouaté. On a comme d'habitude l'impression que le largo est le meilleur qu'il ait jamais donné... Sans doute pas sa version la plus enthousiasmante, mais c'est très soigné.
A very good performance, halas in a rather distant sound with too loud timpani.
Symphonie
n° 9
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Encore une 'nouvelle' 9e... Interprétation assez immuable, dans un son un peu compressé par la retransmission FM. Cà 'marche' comme d'habitude dans le 1er mouvement ; l'intro du largo est toujours aussi impressionnante, avec une entrée du cor anglais qui brise le cœur comme d'habitude... On est toujours exaspéré de lire çà ou là qu'il s'agit d'une œuvre somme toute facile bien en deçà de la 7e par exemple. Elle est tout simplement supérieure aux autres car plus spontanée et novatrice. Kubelík l'a dirigé au moins 50 fois, à peu près autant que la 7e d'ailleurs. Un de ses 3e mouvements le plus contrasté, un 4e 'attaca' bien mené donne finalement encore une version majeure de cette 9e !
Again a reference for this famous symphony (this concert featured also Berg's chamber concert...). Probably one of his most nostalgic lectures.
Symphonie
n°9
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40 ans plus tard presque jour pour jour que l'enregistrement studio réalisé à Chicago (même couplage) : la boucle était bouclée ; le climat est ici assez sombre, sérieux en tout cas. La prise de son n'est pas excellente, mais on sent bien la communion du public et des musiciens pour ce retour de l'enfant prodige dans sa mère patrie...
40 years after his beginning with the same program in Chicago (cf. above), Kubelík gave this memorable concert back in Prague, after the communist disappearing.
Concerto pour violoncelle
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Est-ce vraiment mieux, comme le prétend Jean-Charles Hoffélé dans le livret
d'accompagnement, que la version ultérieure avec Vienne chez Decca ? C'est
sûrement une version majeure très travaillée et certainement moins 'romantique'
que celle de 1954 six ans plus tard. L'orchestre est tendu, resserré, pas
seulement à cause de l'âge de la prise de son -très correcte-, dans le même
style que la 8e à Prague en 1944. Quand on
sait que Kubelík émigra en juillet de la même année, les deux futurs compères
mirent peu de temps à se rencontrer.
J'ai remis à l'écoute le final suite à la relecture d'une discographie comparée
parue dans Classica en mai 2004 et qui ne mentionne même par l'enregistrement
Decca ! Bien que sélectionnée pour l'écoute comparée, cette version y est plus
ou moins disqualifiée pour un 'naufrage technique' dans le 3e mouvement. Certes
l'entrée du violoncelle n'est pas parfaite et l'instrument n'est pas flatté par
une prise de son un peu proche. L'orchestre, un peu en arrière-plan donc, a le
son de Kubelík des années 45-55 : assez émacié, virtuose, avec de grandes prises
de risque ; cette version moins romantique que le fameux (si!) remake à Vienne
est en fait à la fois très intérieure et montre surtout une fusion
exceptionnelle entre le soliste et l'orchestre et en fait aucune anicroche
technique ! (14/9/08)
Previouly issued by Testament, this wonderful studio recording has been just reissued in France thanks to the cellist nationality. It could even be prefered to the remake for Decca in Vienna in 1954, which has more drive but is maybe less perfect.
Concerto pour violoncelle
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A wonderful recording, specially the third movement. It has always been ignored by the [French] critics...
Concerto pour violoncelle
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Dommage qu'à notre avis le violoncelle soit accordé un peu haut. On sent un peu les efforts de Fournier de sonner fort, mais quel style! Et surtout Kubelík est là à son meilleur, dans une œuvre qu'il n'a apparemment joué qu'avec Fournier.
Two great artists at their best! Even better than the Decca recording, except the last bars of th 3rd movement...
Concerto pour
violon
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Une entrée dans la discographie disponible de Kubelík que ce concerto par une splendide violoniste, quasi inconnue en France, avec laquelle il donna des concertos de Brahms, Berg, Jan Kubelík notamment. Un jeu remarquable de maîtrise et de chaleur dans la sobriété, interprété sur le Stradivarius 'Kubelík'. Interprété dans une lignée très classique tant au violon qu'à l'orchestre. Dommage qu'elle ait refusé de témoigner sur Kubelík, estimant que ce serait trop impliquant émotionnellement.
A first entry in Kubelík discography and a must... splendid violin playing and the interpretation sounds like a "classical" masterpiece. For once a picture of a soloist not well known at least in France.
Concerto
pour piano, op. 33 - Symphonie n° 8, op. 88
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La première version enregistrée ("live") de la 8ème, avec la philharmonie tchèque (suivront une version avec le Philharmonia
- EMI Testament - Vienne chez Decca et celle de l'intégrale DG avec Berlin pour
les versions éditées). (Au fait, on parle toujours des premies enregistrements
des symphonies de Beethoven (Weingartner) ou de Mahler (Oskar Fried), mais quid
de celles de Dvořák ?) On peut dire que les caractéristiques
principales de Kubelík dans Dvořák sont d'ores et déjà présentes : caractérisation des phrasés, rythme allant ; cette version est peut être la plus
touchante. Le complément n'est jamais cité par les critiques, or il s'agit d'une des meilleures versions de cette œuvre, enregistrée
par deux complices spécialistes. Son très acceptable, quelques approximations à l'orchestre. Une discographie rapide menée en août
2000 nous a fait préférer, pour la 8e, dans l'ordre décroissant : Kubelík / Berlin, cette version, puis Kubelík / Philharmonia, devant Karajan
(Ancerl, Talich, Szell et Suitner ayant été rapidement écartés).
A noter que la réédition 'Andromeda' "new mastering 24 bit - 96 Khz" apporte une
amélioration certaine par rapport à l'édition Multisonic : le son est plus
présent et on perçoit mieux la finesse de jeu des cordes - que l'on retrouvera
lors de son come-back de 1990 (dans la 9e) avec ce même orchestre.
(23/2/08). À noter une curiosité : il est repris partout
que Firkušny avait émigré en 1939 de Tchécoslovaquie ; eut-il la permission
d'y retourner, cet enregistrement ayant été réalisé dans la salle Smetana de
Prague en 44 ? (11/9/09)
This is a precious recording since recordings by Kubelík in Prague are not that numerous. A splendid recording of the 8th, by a conductor aged of 32. A compared listening held in August 2000 made us prefer the three Kubelík versions... : Berlin, Czech and then Philharmonia, before Karajan-DG, after having given up Ancerl, Talich, Szell and Suitner. The piano concerto is one of the best versions of this work. Correct sound. If you did not get the Multisonic edition, The 'Andromeda' box is a bargain (10€ for 3 CDs) and the sound is really improved here. (02/23/08)
Concerto
pour piano, op. 33 - Symphonie n° 8, op. 88
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Encore un concert qui nous était parfaitement inconnu jusqu'ici et qui
vient d'apparaitre sur le Net :
Très belle interprétation bien sûr, mais on préférera, malgré son ancienneté de
son, la 'rumeur' de la philharmonie tchèque comme dirait P.E. Barbier. (11/9/09)
Apparently Kubelík gave more concerts in Köln than we knew. Again here the two best musicans for this score. (9/11/09)
Carnaval Overture Op. 92
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Je pensais que Walter Legge ne lui avait fait enregistrer à Prague, avant
son exil, que la Sinfonietta et 2 extraits de Ma Patrie. Voici 3 ouvertures de
Dvorak inédites ! Le spectre sonore est un peu réduit, mais quel enthousiasme,
quelle énergie ! Il ne refera jamais les passages rapides aussi rapidement. Le passage central de Carnaval est une merveille de poésie.
Dans la Nature : une intro qu'il ne refera jamais tout à fait aussi poétique, peut-être un léger manque de texture du quatuor à cordes,
le 2e thème vous donne des frissons, tellement "c'est çà !", tout cela à 33 ans...
Othello est de la& même veine
Before his exile, Walter Legge made him recording the Sinfonietta and 2 excerpts of My Vlast, but these 3 overtures were unknown. A best !
Legend op. 59 n° 10
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Des sortes de "fill-up" de 78 tours et pourtant... On croirait que c'est l'orchestre philharmonique tchèque qui joue. (cor solo : Denis Brain). Les 10 Légendes auraient été également enregistrées. Il existe également une version de la Rhapsodie slave n°3 op. 45 avec le Philharmonia.
Too bad we have here only one legend (the entire series will be recorded later on DG). But the entire album is really a must.
Des enregistrements essentiels : Outre les Danses chroniquées plus haut, on trouve de nombreux joyaux : Le scherzo Capriccioso, certaines ouvertures, les Légendes, inégalées, ainsi que les Variations symphoniques. Pour les poèmes, on trouvera plus de fantastique chez Chalabala, mais ce sont des versions superbes de poésie (76). On regrettera le manque de corps de l'orchestre, défaut habituel des enregistrements que DG a réalisé avec l'orchestre de la Radio bavaroise. Harmonie Harmonie
Superb recordings, only equalled (almost) by Szell in the Slavonic dances and Chalabala in the poems. Sound lacks slightly of body. Kubelík's final appearance with an orchestra was on October 18, 1991, when he conducted Dvorák's Husitská Overture concluding the Gala Centennial Finale concert (a re-creation of the Orchestra's first concert on October 16, 1891). (box) (overtures) (poems-1976)
Légendes op 59
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Grâce à Riichiro, notre premier disque Sardana, fameux éditeur pirate japonais. Ce fut enregistré 4 semaines après l'enregistrement DG. C'est évidemment magnifique, même si, comme pour la 6e de Schubert donnée le lendemain, le "hall" donne beaucoup de réverbération.
Recorded 4 weeks after the DG stusio recordings, we find here again the same 'train station' acoustic from Snape Maltings, but it is enjoyable nevertheless, as in Schubert's 6th given the day after.
Ouverture
Carnaval
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Une réminiscence d'une première incursion d'EMI à Prague (qui sera arrêtée par l'invasion communiste du pays). Toutes les caractéristiques de Dvořák par Kubelík sont bien évidemment là. Prise de son correcte pour l'époque.
Superb version recorded when EMI and Walter Legge were interested in Czech Philharmonic and Kubelík. Good sound.
Ouverture
Hussite
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Sans doute le dernier concert de Kubelík, pour le centenaire de l'orchestre, donnant le même programme que lors du premier concert de l'orchestre sous la direction de Theodor Thomas le 16 octobre 1891. On retrouve évidemment le Dvořák de Kubelík, chaleureux, chantant, poétique, pas passé au papier de verre comme d'autres...
One could hardly see a difference between this lecture by a 74 years old
man and his previous
recordings in the 40s. This was his
last concert for the orchestra's 100th anniversary, with Barenboïm et Solti, in the same program.
From Naxos (Alan Artner) : "The Chicago Symphony Orchestra closed its centennial
celebrations in 1991 with a gala recreating its first program, conducted by the
two living music directors, Georg Solti and Rafael Kubelík, and music director
designate Daniel Barenboim. Kubelík appeared last on the program, conveying a
humanity and warmth absent from the rest of the concert."
From the Chicago Tribune:
Most of that sentiment came at the end of the 2 1/2-hour concert, when Rafael
Kubelik, the CSO`s fifth music director (1950-53), led a performance of Dvorak`s
``Husitska`` Overture ablaze with Czech spirit, color and fervor. Clearly this
music touched a deep vein of national pride in the 77-year-old Kubelik, and he
inspired the orchestra to its finest work of the evening. It made an
unforgettable coda to the CSO`s first 100 years. Kubelik drew a prolonged
standing ovation, with the orchestra members remaining seated as he took his
bows, refusing to steal his limelight until he was finally able to persuade them
to stand. A return engagement is mandatory. As the applause continued, he was
joined on stage by Barenboim and Solti. The CSO responded with a tusch (brass
fanfare), the traditional gesture of acclamation for conductors.
Ouverture
Hussite
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Ce concert donné au Festival de Vienne, comportait également la 8e et le concerto de Brahms. On préférera la version précédente à Chicago.
Given at the Vienna Festival, along with the Brahms violin concerto and the 8th, this overture was better given in Chicago (see above).
Ouverture Othello
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Un orchestre très motivé, sonnant superbement, une interprétation qui rend cette ouverture assez proche de l'univers des poèmes symphoniques.
Ouverture Dans la nature
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Plus lente que la version DG, cette superbe ouverture, malgré quelques faiblesses dans le développement, nous permet de goûter pleinement les sortilèges de Kubelík dans Dvorak, notamment dans certains passages élégiaques, mais aussi dans le son de batteries de cordes graves qui font penser aux derniers poèmes symphoniques.
Slower than the studio recording for DG, this is an archetype of Kubelík in Dvorak.
Ouverture Dans la nature
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Une énorme boîte assez chère était parue au Japon il y a quelques années, incluant trois studios inédits (+hébrides et enregistrés à la fin des années 40 chez EMI. Les voici (+ Hébrides et Obéron). Interprétation insatisfaisantes, couplages difficiles ? Toujours est-il que cela resta dans les tiroirs. Si les deux autres ouvertures sont d'un simple bon niveau, ici Kubelík était à son affaire dans cette œuvre élégiaque, plus conforme sans doute à la personnalité de Dvořák que sa veine dramatique.
Kubelík in Dvořák... this is an unpublished recording made for EMI. The Mendelssohn & Weber overtues are less interesting.
Danses slaves op 72 2,7
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Probablement 2 bis de ce concert de 1965 à Osaka. La NHK a su restituer un son superbe. L'opus 72 n°7, bien que plus lente que les versions des disques célèbres de studio de DG et Decca, apparaît pourtant plus rapide et enlevée !
Splendid fill-ups for this concert with a superb sound. Better than the official DG & Decca recordings
Scherzo Capriccioso
- 10/5/1950
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Comme toujours le phrasé, l'ordonnancement des tempi sont irrésistibles, même dans cette période difficile qui suivit son exil. C'est décisif, emporté, chantant, sonnant. La rapsodie est stupéfiante, on se croirait à la création./p>
Maybe some day EMI will release this wonderful programme; at least the rhapsody is avaliable in this new collection from EMI. (7/29/2004)
Sérénade pour cordes
op.22
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Un disque "éloquence" australien. La "liste" ne comprend que deux œuvres dirigées par Kubelík avec cet orchestre (celle-ci + 4e de Beethoven). Interprétation très libre et vivante, splendides cordes, la prise de son privilégie les contrebasses. Une leçon de style. (inclus dans le coffret "Rare recordings 1963-1974" - DG).
A rarity, with a superb, warm and vivid interpretation
as ever.
Kubelík gave numerous concerts in Israel.
Sérénade op. 22
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Cette version de la sérénade pour cordes était associée en LP aux quatre pièces pour cordes de Kubelík.
This rather unknown version was coupled with Kubelík's Quattro forms for strings on LP.
Sérénade op. 22
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C'est bien plus apaisé que 20 ans plus tard à New York, certainement sa version la plus chambriste. Excellent orchestre ici.
Much more chamber music like than 20 years later in New York.
Sérénade op. 22
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Peut-être préférerait-on moins d'ampleur sonore, moins d'antiphonie au niveau des violons, c'est pourtant étonnamment prenant et sans doute sa meilleure version !
Orchestra too big, too much reverberation, but this is maybe the quintessence of this work...
Stabat
Mater, op. 58
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Stabat Mater, op. 58
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Une autre version plus ancienne de cette œuvre, peut être plus vivante et appuyée (on a presque l'impression d'entendre une messe de Puccini parfois...). À écouter plus attentivement, mais ce n'est pas ma tasse de thé. (30/9/04)
This has to be compared with the DG edition; this one seems more vivid (9/30/04)
Stabat Mater, op. 58
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Te Deum
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Variations symphoniques
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