Kubelík a dirigé principalement cette œuvre de Ravel, à côté de Shéhérazade (Suzanne Danco), l'Introduction et Allegro et plusieurs fois les concertos, dont le sol avec Szell au piano! Après avoir été "expulsé" du CSO à cause de son répertoire trop moderne ou décalé et des critiques de la "Cassidy" en 1953, il revint à Chicago dès 1966. Au concert figurait également la Sinfonia da requiem de Britten : la mise en perspective de l'œuvre de Ravel est ici clairement conforme au tire "tombeau", œuvre dédiée aux camarades de Ravel de la première guerre mondiale tombés au combat (1 : Lieutenant Jacques Charlot - 2 : Sous-lieutenant Jean Cruppi - 3 : Lieutenant Gabriel Deluc - 4 : Pierre et Pascal Gaudin - 5 : Jean Dreyfus - 6 : Capitaine Joseph de Marliave). Au-delà de toute attente, cette version tient tête aux "spécialistes" : Cluytens, EMI, pas toujours très propre, Martinon (EMI), étincelant, Boulez (Sony) pas toujours très signifiant, voire Gelmetti (EMI), trop lointain. Quelques manques de tension inévitables compte tenu du parti pris mais l'orchestration brillante et si difficile à rendre n'est pas oubliée pour autant. Une révélation. Discographie comparée sur mon blog, avec un extrait. (6/5/12)

Would you have thought of Kubelík conducting Ravel? In fact he was very acquainted to French music : Berlioz of course, long before the "discoverers" as C. Davis, but also Debussy, Ibert, Roussel, Messiaen... He seemed to love this piece: besides some concerts with the piano concertos (one with Szell at the piano!) and one Shéhérazade, one Introduction & Allegro, he conducted it at list twelve times. A rapid confrontation with honoured studio versions (Boulez I, Gelmetti, Martinon and Cluytens - EMI), shows he was one of the greatest interpreters of this music, in a special way: the concerts included also the Britten's Sinfonia da Requiem, which shows he was thinking more for it deepest meaning (a celebration of Ravel's dead companions during the first World War). A revelation.
Compared discography on my blog

About his son Martin, in 1968 (he was 21 years old by then studying to be an architect at Cambridge): "He has a natural talent for the clarinet - inherited no doubt from my grandfather, the first musical member of the family and also a clarinettist - but he won't take up music as a career". (Gramophon - Alan Blyth)

Trouvé grâce au Net c'est sans doute encore plus touchant, malgré un certain manque de clarté sonore, on est sur des sommets de poésie et de maîtrise. (07/6/10) Discographie comparée sur mon blog, avec un extrait. (6/5/12)

One recalls the progress made between two lectures of the Rite of Spring : honorable on 6th May 71, establishing a new reference twelve days later... it's even better here than the previous readings; too bad the sound lacks of some definition. Compared discography on my blog