Pelléas et Mélisande
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Qui eut cru que la version la plus attachante est signée par Kubelík et non Désormière, Boulez, Karajan ou d'autres ? Certes, l'orchestre ne sonne pas "français" et est moins raffiné que chez Karajan, mais il chante de bout en bout et les chanteurs ne minaudent pas ! On est bien ici devant un ouvrage symboliste. Extrait d'un article de l'époque, repris de la pochette du CD. A noter Yniold chanté par un petit chanteur des Tölzer Sängerknabe, Walter Gampert.
The best version of this opera - Karajan apart - one is really moved by the music, the singing. Here, an extract of an article issued the day after the concert, as traducted in the sleeve. If you are not French, this is really the CD to get.
La mer
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Une version très cohérente avec
le témoignage de Pelléas : très expressionniste, vivante,
mais aussi "Mittle Europa". Prise de son globale mais présente.
Une récente revue des versions en notre possession, nous fait préférer
Karajan / DG I, Barenboïm / Paris, devant celle-ci, moins solaire mais nettement
devant d'autres plus célèbres comme Toscanini ou Münch (si). Et
que de détails, non pas mis en avant, mais révélés dans cette
interprétation. Il semblerait que Kubelík n'ait dirigé La mer que
4 fois. Comme pour Pelléas, l'accent est mis sur le côté symboliste de
l'œuvre.
(02/02/2005 :) Je pensais avoir été trop positif vis à vis de cet
enregistrement, en entendant à France-Mu ce soir un concert de Munch avec
le National édité chez Living Stage (éditeur que le chroniqueur ne
connaît pas...), impressionné par le 3e mouvement, j'ai voulu en avoir
le cœur net : le son est moins présent ici, mais çà tient la
route ; l'effet "mer" est moins senti que chez le grand
Charles, mais on est sidéré devant la maîtrise et l'influx pour une œuvre dont il n'était pas spécialiste.
(15/6/09 :) On a acquis récemment La Mer en concert par Désiré-Émile
Ingelbrecht, un concert de 58 par, donc, le fondateur de l'Orchestre national de
France ; c'est vivant mais certainement pas une révélation historique comme on
pouvait s'y attendre ; çà sonne une peu comme l'Apprenti sorcier (la
"candeur" et l'honnêteté de la direction fonctionnent bien mieux dans Iberia). Rien à
voir avec par exemple l'envoûtante version du quatuor par le quatuor Calvet.
My brother thinks it is too much "Prague"; if I desagree and think this is one of the best versions ever, even if I recognize to be more moved or astonished by two DG recordings : Barenboïm / Orchestre de Paris and Karajan / Berlin I - avoid the remake). Rather good FM sound.
Nocturnes
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Comme pour Pelléas, il s'agit d'une lecture très 'symboliste' - Au débit, un orchestre par trop allemand : cordes bien rigides, manque de nuances et de legato. A l'actif : beaucoup de détails dans Nuages, une vraie respiration, une superbe mise en valeur de l'orchestration (au milieu on est en plein Pelléas), une fin très poétique. Fêtes est pris sur un tempo rapide, sans les exagérations habituelles ; la marche est supérieurement amenée, on aimerait un peu plus de brillant ensuite (notre version discographique préférée reste celle de Stokowski / London symphony - si !). Sirènes (avec les chœurs qui font plus 'Pubis de Chavannes' qu'ils ne sont éthérés) est très bien. (16/4/11)
Discographie complète (janvier 2015)
A superb lecture - event if we stay devoted to the Stokowsky official recording with the London symphony). Of course the orchestra does'nt match colours and liberty a French orchestra could (or used to) provide, but everything is so sensible, so 'Debussyst' (references to Pelleas or to the Martyr). even the rather earthly choir doesn't damage the overall poetry. (4/16/11)
Biographie
de Rafael Kubelík
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