Messe Glagolitique
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Messe Glagolitique
Evelyn Lear - Hilde Rössel-Madjan -
Ernst Haefliger -
Franz Crass -
Bedřich Janáček, organ |
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Un des grands "hits" de Kubelík. On n'a jamais
fait mieux, notamment pour la messe. On distingue, paraît-il, parmi
les interprétations de la musique symphonique ou vocale de Janáček,
celles de type "Prague", léchées et grandioses, de celles du type "Brno", plus
rauques et rustiques : on a semble-t-il ici les deux...
A propos d'Ernst Haefliger, récemment disparu (2007) :
Ernst Haefliger vient de mourir dans la nuit du 17 au 18 mars
2007 à l'âge de 87 ans.
En 1943, M. Haefliger a obtenu le
prix du soliste de l'Association suisse des musiciens. Il a par ailleurs donné
son nom au premier concours suisse destiné aux jeunes chanteurs d'opéra à la
stature internationale. Le premier "Concours Ernst Haefliger" a ainsi eu lieu en
août 2006 à Berne et à Gstaad. Le ténor était père de trois enfants, eux-aussi
actifs dans le milieu artistique. Michael Haefliger dirigeait le festival de
musique "Young Artists in Concert" à Davos avant d'être nommé directeur du
Festival de Lucerne en 1998..
This recording has finally won the critics in France since it was in regular competition with Ancerl's, a conductor critics have always lauded in France. A very special moment: the "Varhany solo" for organ by the homonymous Bedřich Janáček which is exhilarating.
Messe Glagolitique
Julia Varady -
Ortrud Wenkel -
William Lewis - Raymond Grumbach -
Bedřich Janáček, organ |
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C'est moins "léché" que le fameux enregistrement studio de 1971 pour DG,
mais c'est au moins aussi prenant, atteignant une qualité d'exécution et un
engagement de tous qui s'est sans doute rarement reproduit à ce niveau, avec une Varady
impressionnante ; j'aurais bien aimé essayer de la joindre (son mari aussi
d'ailleurs) pour qu'elle nous parle de Kubelík avec lequel ils ont beaucoup
collaboré.
Tout est assez splendide ici, on retrouve le fameux Bedřich Janáček à l'orgue
(mort en 2007, il avait, comme Kubelík, émigré de Tchécoslovaquie,
pour s'installer en Suède),
chœur magnifique, mais il faudrait les citer tous, le trompette solo notamment.
Le finale - et le reste d'ailleurs - est ce que j'ai entendu de mieux ; c'est ce que j'emporterais au jeu
de l'île déserte avec la Grande fugue...
Au programme de ce concert également, Suite sur des airs anglais de
Britten et le 21e de Mozart avec Curzon.
Fan of the DG recording? This is maybe a little bess refined but even more lively! One of the best Kubelík's interpretations for his fans.
Journal d'un disparu
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Le seul disque (avec les concertos de Bach) présentant Kubelík au piano, dans une œuvre peu connue du compositeur, chantée ici en allemand. (Kubelík a souvent donné les opéras dans la langue du pays où il les dirigeait).
The only record (except Bach concertos) featuring RK on the keyboard in this almost unknown piece (Sung in German).
Sinfonietta
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Cette interprétation, une des rares
enregistrées dans un son correct avec la philharmonie tchèque de l'époque,
est d'un abord déroutant, surtout lorsque l'on a dans l'oreille la
version DG, standard de l'interprétation moderne. C'est plus lent, moins
rutilant et pourtant, à la deuxième écoute, cela devient évident,
malgré un orchestre (ou une vitesse de bande) pas toujours au diapason, au sens propre du thème.
D'après A. Tubeuf (Diapason n°430), il aurait également enregistré à
l'époque l'ouverture Othello de Dvořák.(vient de sortir chez Warner 'Icon'
- 18/10/14)
This really an experience, hearing the Czech philharmonic under his most talented conductor (with his teacher Talich) in one of the emblematic pieces for the Czech nation. It seems nevertheless that the orchestra is a little bit out of tune.
Glagolitic Mass - Credo & Sanctus |
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Quel dommage de ne pas avoir l'entièreté du concert. Un chœur magnifique, une superbe perspective sonore pour l'époque, mais c'est court...
Kubelík gave his first concert in Luzern on August 11, 1948... He conducted there the première of his Requiem pro memoria uxoris in 1962 and gave there a final concert in 1984. Too bad we have here only the Credo & Sanctus.
Glagolitic Mass
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Sinfonietta
- Taras Bulba
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Autre couplage de Taras Bulba avec ici la fameuse version de la Sinfonietta ; certes, ce n'est pas la Philharmonie tchèque, encore que : cf. plus haut. A comparer également avec la sortie d'un concert avec l'OBR de 1981 chez Orfeo. Superbe prise de son.
A classic recording, one of the best versions ever (except the recently concert released by Orfeo: cf. infra).
Taras Bulba
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Dommage que le son ne soit pas fameux (bruit de matrice), mais heureusement que cela a été repiqué : la bande semble vieille mais a un plus de punch que les autres enregistrements de ce coffret. Ce concert de 1951 précède donc l'enregistrement de son "maître" Vaclav Talich, qui l'enregistra avec la Philharmonie tchèque en 1953. Ce dernier dirigea cette œuvre pour sa création à Prague pour le 70è anniversaire de la naissance de Janáček, la première ayant été donnée à Brno par Frantisek Neumann le 9 octobre 1921. Du testament symphonique - si évocateur et puissant - de Janáček - terminé le29 mars 1918, Kubelík en donne une version plus allante, très dramatique : on ne peut cependant s'empêcher de préférer pour une fois l'enregistrement studio DG qui bénéficie, une fois n'est pas coutume, d'une prise de son superlative.
Dans son livre "Janáček en France", Joseph Colomb cite le commentaire de Clarendon (Bernard Gavoty) lors de la création française de Taras Boulba à l'UNESCO en octobre 1946 : « Un chef frémissant, Raphaël Kubelik, fébrilisé à la lettre par les grelots, sonnailles et tambourins qu’il déchaîne dans le très spectaculaire Tarass-Boulba de Janacek » (21/9/14)
Too bad the tape is not in perfect condition, this is an historic recording for a masterpiece which stroke the public in Amsterdam. More vivid than his "master's" (studio) recording, Vaclav Talich, two years later. The DG recording remains a must.(31/12/04)
Taras Bulba
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C'est donné comme 'bonus' dans cette édition... On fera les mêmes remarques que pour la 1e de Mahler donnée également à Turin : Ce n'est sans doute pas sa meilleure version, mais comme pour les concerts donnés en France à la même époque, on appréciera la verdeur (la candeur ?) de certains pupitres et une sorte d'immédiateté qui réjouit, même dans un son mono, mais très acceptable. (07/5/10)
We hope, having no records from this orchestra's archives, that the year
is right (the coupled 1st of Mahler is from 4/24/59...).
This is really enjoyable despite the (good) monoral sound. (31/12/04)
Taras Bulba
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Taras Bulba
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Sinfonietta
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On n'ose presque pas poursuivre l'audition, tellement cela sonne à la fois comme un paradis perdu et comme un objet sonore rare et magnifique. Chaque mesure serait à citer, tant cela sonne merveilleusement, tout y est : la texture sonore, les enchainements, les rythmes, les couleurs... (19/11/01).
We hope Orfeo will release some more live recordings by Kubelík: recent Bruckner's 9th and Bartok were astonishing,
here this is pure genius...
Sinfonietta
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Donné à la philharmonie de Berlin, ce concert comprenait également la 3e de Bruckner. Cà commence un peu mal au niveau des vents dans l'introduction, mais après c'est très maîtrisé et très engagé ; la prise de son ou la salle donnent un peu moins d'impact que dans la fabuleuse version de 81 à Munich, mais c'est au moins aussi épatant au vrai sens du terme. On apprécie même mieux les nuances dynamiques ; que n'a-t-il eu l'opportunité d'enregistrer cela avec la philharmonie tchèque lors de son comeback au début des années 90...
We hope Orfeo will release some more live recordings by Kubelík: recent Bruckner's 9th and Bartok were astonishing,
here this is pure genius...
Sinfonietta
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Le premier mouvement est assez curieux, pris dans un tempo vif, les cuivres de l'orchestre sont à la peine, sans ampleur, tout sonne très mécanique. Heureusement, malgré quelques sonorités plus tyroliennes que tchèques, la vie reprend son droit. Mais on n'est pas au niveau des meilleures versions de Kubelík, notamment avec la Bavaroise (et pourtant le concert donné 5 jours plus tôt était, lui, d'une toute autre allure... cf. ci-dessous)
We were waiting too much from this recording: the sound has many details, but lacks of some body, the first movement is mechanical, the other ones are above the average. With the Vienna philharmonic, it worked so well many times but not here. (1956)
Sinfonietta
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Donné quelques jours auparavant avant l'enregistrement officiel pour Decca, on a enfin du son et beaucoup plus de vie avec cette prise de concert. Malgré quelques difficultés inhérentes à la partition, les cordes viennoises 'se couvrent de gloire' comme disent nos critiques. L'orchestre a ici curieusement une sonorité très tchèque. Finalement, une des meilleures versions de Kubelík de cette œuvre que son maître Talich créa en 1926, près de 30 ans plus tôt.
Much better than the official version made some days later (non of the French critics noticed this was not the studio recording: they don't even take care to listen to...), here you have a splendid - mono - sound and a passionate lecture. The Andromeda box is a real bargain.
Sinfonietta
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Une merveille avec beaucoup plus d'allant que dans les
autres versions.
A marvel, with more risks than usual, faster tempi than the Orfeo concert listed above
Sinfonietta
Thanks to Joachim Wagner - 15/12/1966 |
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La prise de son n'est pas terrible et çà commence façon foire villageoise...
Mais çà s'arrange après dans une version assez 'orchestrale'.
A good concert which shows the opening movement is really hard...
Sinfonietta
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Sinfonietta
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C'est du même niveau, son compris - que le concert de 1981 édité par Orfeo : on aprécie notamment l'assurance de l'orchestre et bien sûr des cuivres dans la fanfare. Il fallait assurément à l'époque pas mal de répétitions pour mettre tout cela au point...
Un musicien de l'orchestre philharmonique tchèque a raconté qu'en 1948, devant les difficultés rencontrées par les cuivres, Kubelík, pour une fois, abandonna l'affaire à la surprise générale en déclarant qu'il donneraient Taras à la place
: quelques jours plus tard, il passait "à l'Ouest".
A sort of lesson of how this music should sound - at least of the same level of the 1981 concert edited by Orfeo.
Sinfonietta
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Il s'agit du fameux concert qui comprenait la 1e de Proko et le Concerto de Tchaïkovski avec Zuckerman. Quasiment tous les concerts de Kubelík à New York étaient des événements : il semble qu'il y ait eu une forte entente entre les musiciens et le chef. Le résultat est bien supérieur à ce qu'ont pu en dire les critiques locaux ; à part quelques réussites à Boston et un - seul - superbe concert avec Philadelphie, c'est bien avec Chicago et New York que Kubelík fit la meilleure musique dans le Nouveau-Monde. Et on a ici un supplément de poésie qui fait que tous les Ancerl, Bakala... d'un côté et une âme middle Europa pour les Abbado, Mackerras... de l'autre, n'y pourront rien...
Kubelík - along with Chicago was at his best in the Us with the New York philharmonic. Despite often pitifull local critics, he made there outstanding music; orchestra players are so involved you think sometimes listen to the Czech philharmonic...
Capriccio
pour piano (main gauche) et instruments à vent |
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Concertino pour piano et orchestre de chambre |
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C'est au moins aussi bien que la version studio, avec un piano très bien capté.
Kubelík was 14 when he assisted to Janáček burying. It may be even better than the DG recording made one year later.
Jenůfa |
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Construction
Jenůfa
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Il
nous semble que l'orchestre s'est un peu plus raffiné en 1970 à Munich (le
prélude ne donne pas tout à fait le frisson ici). Il reste qu'il s'agit d'une
prise amateur avec fading et distorsions, qui laisse néanmoins transparaître
l'entrain qu'il mettait dans ses productions londoniennes.
Too bad the sound is so perfectible, a great performance again..
Jenůfa |
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Si seulement Decca par exemple avait eu à l'époque la bonne idée de lui
faire enregistrer les opéras de Janáček...
Il créa la première anglaise au milieu des années 50 à Covent Garden. Il s'agit
ici de la version munichoise de 1970 en allemand.
Quelle évidence, quel amour de cette musique avec l'inégalable Varnay dans le
rôle-titre. Cette session a été filmée (extrait ci-dessous).
Sung in German, a splendid account with the tremendous Astrid Varnay.
Here a meaningfull story which happened during Jenůfa at Covent
garden in 1959: Edward Downes suffered a haemorhage behind both eyes and was
blinded. A specialist told him there was no hope: his sight was destroyed.
'Kubelík wouldn't accept that', said Downes, 'he sent me to three surgeons in
Switzerland, one of whom operated and restored some of my vision. I couldn't
afford the expenses, Kubelík paid it all out of his pocket'.
De
la maison des morts
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Quand un chef de génie obtient les
répétitions suffisantes...
Just superlative... You can find it on the Net.
De
la maison des morts
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C'était la création américaine en 1983 ! Chantée en anglais et dans la version révisée par Kubelík, qui supprima les "améliorations" de deux élèves de Janáček, Osvald Chlubna et Bretislav Bakala, en réussissant à l'époque à se faire parvenir la partition autographe par microfilm.
This was the American première of this work...
Avec
Bretislav Bakala à Salzbourg en 1957, |
Katia
Kabanova
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Construction
Katia
Kabanova
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Biographie
de Rafael Kubelík
- Discographie de
Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael
Kubelík - Les meilleurs enregistrements de
Rafael Kubelík
Biography of Rafael
Kubelík - Discography of
Rafael Kubelík - Concerts list by Rafael
Kubelík -
Best of Rafael Kubelík