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Giuseppe Verdi
(1813-1901)
     
 
Opéras
Rigoletto - DG - 1964 - Aida - 1955 - Otello - 1955 - Don Carlos - 1978
Requiem
Munich - 1972
 
Rigoletto
Carlo Bergonzi, Le Duc de Mantoue - Dietrich Fischer-Dieskau, Rigoletto - Renata Scotto, Gilda -  Ivo Vinco, Sparafucile - Fiorenza Cossotto, Maddalena 
 Chœurs et orchestre de la Scala de Milan - 5-12/7/1964 - DG
 
   



Pour une fois, la critique est unanime pour vanter les mérites du seul enregistrement verdien officiel réalisé par Kubelík - Il suffit de regarder l'affiche.... Kubelík aura finalement peu dirigé et surtout enregistré d'opéras.

The only Verdi recording by Kubelík, and it is a must! (and for once all critics agree...). It has been reissued many times. Kubelík finally conducted few operas.

 


 


Rigoletto at La Scala with Kubelík. To enhance the reverberation areas of plastic sheeting had been hung up

Théa^tre de la Scala - Thierry Vagne

     
 
Aida (en allemand)

Aida - Leonie Rysanek, Radames - Hans Hopf, Amneris - Jean Madeira, Amonasro - George London, Ramfis - Gottlob Frick, Il Re - Oskar Czerwenka
Orchestra and Chorus of the Vienna State Opera - 11/11/1955 - Live

 
   




(Thanks to Riichiro Emori)

Quel dommage que Kubelík ait finalement dirigé aussi peu d'opéras (on on compte environ 38 à son répertoire de Gluck à Kubelík) et encore moins enregistré. Ici, il suffit d'écouter la fameuse marche avec les trompettes pour comprendre la musicalité du chef  : c'est nettement plus musical que la fameuse version Solti chez Decca par exemple). Le reste est à l'avenant, mais laissons le grand spécialiste de l'opéra, André Tubeuf , donner sa critique dans le n° de Diapason de mars 2004 : "... Rysanek y est souveraine, London aussi, Madeira et Hopf tout sauf négligeables, et le chef et l'orchestre sont à leur mieux".

 

     
 
Otello (en italien)

Ramón Vinay - Otello, Gré Brouwenstijn - Desdemona, Otakar Kraus - Iago,  John Lanigan - Noreen Betty, Cassio - Raymond Nilsson, Emilia - Marian Nowakowski, Roderigo - Michael Langdon, Lodovico - Forbes Robinson, Montano, - Un araldo - The Covent Garden Opera Chorus - Douglad Roberson, The Covent Garden orchestra - 10/10/1955 - Live - Royal Opera House Heritage series

 
   



Un témoignage inespéré de l'ère Kubelík à Covent Garden. De 1955 à 1959, Kubelík y donna des interprétations restées mémorables d'œuvres très diverses : La résurrection des Troyens, Carmen, Peter Grimes, Jenufa, La flûte, Boris, Le dialogue des carmélites, La Bohème, La fiancée vendue, Aida, Les maîtres et Tristan.
On rappellera la fameuse anecdote qui vit Kubelík, excédé par le retard de Tito Gobbi, titulaire du rôle titre et star du lyrique à l'époque, à venir aux répétitions, le renvoya purement et simplement et le remplaça par Otakar Kraus. Le son est acceptable sans plus. Il permet une fois de plus d'apprécier l'étonnante intelligence du chef avec le style verdien : "fusées" de cuivres, tempi allants et rythmes 'à l'italienne'. Les chœurs sans être parfaitement idiomatiques sont excellents, ainsi que les solistes (une scène du saule poignante notamment).
Critique de Pierre-Jean Tribot parue sur resmusica.

He once said (1968): "Just because I think that this kind of opera is no longer possible in today's conditions of jet-age singers, I would not like to be at the head of an opera house again. One is constantly forced into compromises. But I like opera and, when I can work with a producer I can fight with properly, I love to conduct a work for four or five performances and then go"


     
 
Don Carlos (en italien)

Simon Estes - Philippe II, Vasile Moldoveanu - Don Carlo, Bernd Weikl - Roderigo, Sylvia Sass - Eboli, - Kurt Moll - Grand inquisiteur
Chœur & orchestre de l'Etat de Hambourg - 26/1/78 - Live - OmegaOperaArchive
Thanks to Riichiro Emori

 
   

Probablement pris live avec un Niagra dans le public, le son est d'une qualité suffisante pour apprécier le génie de Kubelík dans Verdi : on n'est absolument pas familier de l'œuvre, à part certains airs, mais on est pris du début à la fin : un vrai bonheur. La confirmation qu'il était un des grands plus grands chefs verdiens, sans avoir pu souvent exprimer cette facette de son talent... on ne commentera pas la prestation des chanteurs ne s'estimant pas assez qualifié, on notera simplement une Sylvia Sass singulièrement vaillante. (27/9/08)

Kubelík was a master in conducting opera; as Giulini, he gave very seldom representations, asking for enough numerous rehearsals, not the kind of conductor making the public wait for a representation of Tristan in Paris because his plane was late, as recently... This pirate album, probably taken from the public (you can hear somebody blowing his nose) has enough sound quality to enjoy it fully. Even if we are not a specialist in voices, cast seems to be perfect. a must have, but where ? Certainly in Japan!

     
 
Requiem
Catarina Ligendza, Yvonne Minton, Carlo Cossutta, Martti Talvela
SOBR & Chorus (Heinz Mende) - 6/15/72 - Live
Thanks to Franck Scheinders
 
   

Sans doute un des meilleurs concerts de Kubelík... Tout est merveilleusement caractérisé, avec ce qu'il faut de receuillement ou de vista. Les solistes sont superlatifs (j'ai pourtant l'habitude : mon premier concert il y 50 ans était ce requiem par Giulini, Scotto, Cossotto, Bergonzi et Ghiaurov...). Et puis chante le meilleur chœur symphonique du monde ! (24/4/2022)

Undoubtedly one of Kubelík's best concerts... Everything is marvelously characterized, with just the right amount of contemplation or vista. The soloists are superlative (I have a bit of a habitude: my first concert 50 years ago was this requiem by Giulini, Scotto, Cossotto, Bergonzi and Ghiaurov...). And then sings the best symphonic choir in the world! (4/24/22)

 

     
 
Requiem
Angela Vercelli, Nan Merriman, Luigi Ottolini, Nicola Zaccaria
SOBR & chorus (Kurt Prestel) - 6/4/62 - Live - www.premiereopera.com
 
   

Depuis le temps qu'on espérait ce requiem par RK... que l'on s'est décidé à l'acheter à un "éditeur" inconnu. Hélas, le son est exécrable genre 'repiquage d'un 78 tours' et c'est livré avec le même requiem par Karajan sans boitier, sans indication de plage (il faut trouver que ce concert commence à la plage 3 du disque 2...). En tendant l'oreille, on retrouve le style verdien de Kubelík ; on n'est pas chez Bernstein, Solti ou Karajan, mais dans la lignée si l'on peut dire de Giulini (on eut la chance de l'entendre au théâtre des Champs-Élysées en 68 je crois avec Scotto, Cossotto, Bergonzi et Ghiaurov - ainsi que l'an dernier à Saint-Denis par Muti). On aurait sans doute été aussi ému ce soir-là d'avril 1962. Apparemment, il ne donna cette œuvre qu'en 1960 à Copenhague et une autre fois en 1972 à Munich. (02/12/09)

Unless you belong to the dozen of Kubelík' aficionados I know, you can avoid to buy this concert, since the sound is so poor... that apart, everything is splendid indeed. (12/02/09)

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