Danses hongroises |
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Danses hongroises n°17 à 21
RPO - EMI - 1957
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A-t-on si souvent l'occasion d'entendre des danses hongroises si dynamiques et caractérisées ?
Je m'étais cantonné à l'album "Artist profile" en ne
m'apercevant pas qu'il s'agissait des 17 à 21, orchestrées par Dvořák, et qu'il
manquait les 1, 3, (orch. Brahms) 5 & 6 (orch. Schmelling)... ce que m'a rappelé
récemment un internaute. On les trouvera couplées avec le concerto pour violon
par Manuhin / Kempe / Berlin. Encore une fois, quel goût, quele maîtrise du
rubato... (25/8/13)
Do we hear so often such characterized and dynamic interpretations? These, as far as I know, are
unfortunately the only ones by Kubelík on record. Wrong again, as a Web
visitor indicated me, the 1, 3, (orch. Brahms) 5 & 6 (orch. Schmelling) were
missing in the "Artist profile" compilation. You can find with the violin
concerto (Menuhin / Kempe / Berlin). It is just as delightful as the other ones
orchestrated by Dvořák. (8/25/13)
Concerto pour piano n°1 op. 15
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Une des plus grandes interprétations de ce concerto, jugée une des meilleures dans notre discographie en aveugle, excellente entente entre les deux artistes, comme on la retrouvera dans un genre un peu différent avec Arrau en concert. L'introduction vaut celle, extraordinaire, de Giulini/Arrau ( EMI) et le tout est très fluide, chantant, poétique sans être mièvre. Il donnera également ce concerto en concert avec Barenboïm, Eschenbach et Kempff. A noter qu'il donna également le 2e avec ce même pianiste.
One of the best interpretations of this concerto, as shown in one of our "blind" comparative listening
(which has to be redone since the Arrau/Kubelík concert has been published). Kubelík gave also this concerto with Eschenbach and we have now the
Barenboïm and Kempff concerts. He gave also the 2nd concerto with the same pianist in London.
Concerto pour piano n°1 op. 15 - Rhapsodie op. 5
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Une merveille également ;
on a toujours un pincement au cœur en évoquant le 1er mouvement
par Arrau / Giulini, mais tout ici est superbe : la clarté polyphonique
d'Arrau, l'osmose du chef avec le soliste et la clarification de la
texture orchestrale (cf. 2ème mouvement) ; quelle puissance sonore et
quelle projection du son de la part d'Arrau.
La rhapsodie pour alto est aussi une merveille, même si Grace Hoffman n'est pas tout à fait Christa
Ludwig. A noter qu'il s'agit de la seule interprétation de Kubelík de
cette œuvre en concert...
et Praga
Digitals vient de ressusciter le son !
(18/11/2015)
Even if we lack here some of the
electric moments from Giulini in the first movement, this is certainly the
best recording of this concerto by Arrau. Kubelík was a superlative
accompanist (we can hear him waiting from time to time to the soloist).
This has to be compared to the Solomon version.
The rhapsody is also a
must, even if the soloist does not match for example Christa Ludwig.
Notice: this is the only concert where Kubelík conducted this piece...
Concerto pour piano n°1 op. 15
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Curzon, Firkušny, Serkin ont
été les plus fréquents solistes de Kubelík, avec Kempff. On tiendrait
ici une des toutes meilleures versions de l'œuvre si ce n'étaient les
trop nombreux accrocs du soliste dans le premier mouvement ; le deuxième
est empreint de sérénité et de hauteur de vue, le 3è est une merveille
d'alacrité et d'intelligence. On notera que même si c'est une œuvre de
jeunesse, on n'est pas obligé de jouer ici comme un gamin, ainsi que le
prétendait dans le temps un certain pianiste australien, John
Woodward, je crois.
Concerto pour piano
n°1 op. 15 & 2 op. 83
à
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Parmi les plus belles interprétations
de ces concertos ? Très probablement pour le 2ème. Dans le premier, Barenboïm
"plante" trop souvent, notamment à la fin du 3ème mouvement,
mais pas seulement. Et pourtant quel génie, qui, dans le second,
s'exprime cette fois en totale harmonie, dans la liberté, avec le chef :
dynamisme, fluidité, timbres : un vrai bonheur. (21/6/08) La réception
de la bande vidéo confirme cette impression : c'est magique ; Kubelík, pas très
familier de la partition (qu'il dirigea cependant au moins 8 fois), ne dirige pas pour une fois par cœur. Il n'empêche :
c'est vraiment superbe.
Astonishing
concerts: if "Dany" gives us too many false notes in the 1st,
one is really impregnated by Brahms music: its lyricism, liberty and
strong harmony. Superb sound which reveals that the pianist should have
ranked among he
very top
ones.
Concerto pour piano
n°2 op. 83
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Un superbe concert, une parfaite entente entre les deux protagonistes, le toucher est parfois un peu léger, mais toujours vivant et l'interprétation est presque dansante, loin des supposées brumes de Hambourg. Outre Barenboïm, il donna également ce concerto avec Solomon.
A splendid concert: at least this sounds rather light and dancing,
not heavy weighted as often. Good recording for its age. Besides
Barenboïm, he gave also this concerto with
Solomon (1956).
Concerto pour piano
n°2 op. 83
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Concerto pour violon
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Une interprétation splendide. Francescatti déclarait qu'il jouait pour qu'on n'entende presque que lui : on a la chance de très bien l'entendre ici, mais l'orchestre aussi ! Une interprétation extrêmement vivante, un must de la discographie, si c'était édité !
If only such a broadcast concert could be issued! A splendid soloist. Kubelík conducted it also with Milstein, Stern, de Vito, Rostal, Szeryng, Rabin, Edith Peinemann, and Shiokawa, a discovery in the Dvořák concerto.
Concerto pour
violon |
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Une lecture moins engagée que celle de Francescatti donnée quelques mois plus tard (il le donna également avec de Vito, Peinemann, Stern , Milstein, Rabin, Rostal et Schneiderhan). Cela manque parfois d'un peu de panache, mais tout le premier mouvement est empreint de poésie avec un superbe accord de sonorité notamment entre soliste et orchestre. C'est encore plus flagrant dans le 2e mouvement et le 3e a tout le brio attendu, Kubelík allégeant l'orchestre pour tenir compte de la finesse de son du soliste.
The French critics have just highly praised the recent Repin / Chailly studio recording for DG (see http://www.youtube.com/watch?v=1rJ1hIlhj24). Listening to the third movement I've got from a magazine, you are again just amazed of Repin's genius - for my taste the most talented violonist of the beginning of the XXI century - but you still can listen to the different Kubelík versions: each of them, sometimes quite different one from the others, depending of the featured soloist, brings I think more meaning to the orchestral part. (5/3/09) |
Even though this lecture as less 'panache' than the Francescatti one, the classicism of Szeryng works very well here.
Concerto pour
violon |
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La prise de son est un peu ouatée, le soliste donne un son très petit qui étonne de prime abord. Une version un peu "petit bras" mais qui enchante ensuite pas sa poésie. Comme d'habitude, Kubelík adaptait sa direction à l'ambitus dynamique et au tempérament du soliste. Le 2e mouvement est d'une intériorité rare. Finalement une très belle version, quoique un peu trop intériorisée.
Compared to the concert with Francescatti, it sounds like chamber music, but highly enjoyable! The violonist has a splendid sound but lacks of dynamic.
Concerto pour
violon |
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Yuuko Shiokawa joua le Stradivarius "Empereur" de Jan Kubelík jusqu'en 2000. Elle donna avec Kubelík notamment le 6e concerto de Jan Kubelík, le Berg, le Dvořák et au moins 3 fois le Brahms. C'est vrai que la sonorité est splendide. Comme toujours, Kubelík est à l'unisson de la soliste donnant ici de la partition sa lecture sans doute la plus calme. C'est moins personnalisé qu'avec Francescatti par exemple, mais c'est une lecture très sensible.
Allowed to play the Jan Kubelík's Stradivarius "Emperor" till 2000, Shiokawa gave many concerts with Kubelík (Jan Kubelík, Berg, Dvořák and Brahms). A very calm but sensitive lecture.
Symphonie
1
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Symphonie
1
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Kubelík a dirigé fréquemment à l'époque et plus tard (cf .Nielsen) l'orchestre danois. Le premier mouvement n'est pas extraordinaire, mais la "mayonnaise" prend au fur et à mesure : un 2e mouvement pastoral, un 3e mouvement enlevé dans un tempo très allant et un 4e qui est le plus déchaîné que l'on connaisse sous sa baguette. Un bien beau moment.
Symphonie
1
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Un vrai bonheur que cette interprétation dans un son excellent pour l'époque. Aucune réserve ici, c'est magistral. Comment la fameuse critique de l'époque, que je n'ai pas envie de citer, ai pu autant déblatérer sur Kubelík ? Quel bonheur ce dut être pour lui de trouver des gens "gentils" et compétents à la Bavaroise...
A noter la réédition de ce même enregistrement par un éditeur français "Forgotten records" qui 'repique' de vieux enregistrements à partir de 33 tours originaux. On perd 'un poil' de (fausse ?) dynamique par rapport aux reports CD connus, mais on gagne en définition, sur les cordes notamment. (9/5/2010)
A very good Brahms 1! Probably
his best, keeping the necessary drive all along.
You can get it from Forgotten records, a French editor remastering on CD ols
LPswith adequate systems. (5/9/2010)
Symphonie
1
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Encore une version de cette symphonie où Kubelík cherche plus à faire ressortir la - riche - polyphonie au risque de manquer parfois d'allant. Bien sûr de très beaux moments.
Slow tempi, trying to give the most of the polyphonic texture, but lacking of some drive (as in the Orfeo concerts of 1983). Some great passages nevertheless.
Symphonie
1
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Cette prise de son live ne fait que conforter notre sentiment d'incomplétude par rapport aux interprétations Brahmsiennes de Kubelík : il manque parfois ce petit quelque chose dans les mouvements les plus impétueux pour que la fête soit totale et que l'interprétation apporte plus de satisfactions que celles des Furt, HvK, Jochum, Kondrashin ou Svetlanov, alors que le reste est tellement superbe, humain et chantant...
Even in this version we regret in the most dynamic movements a lack of some of the "German urgency" we can find in Furtwangler, Karajan, Jochum, Svetlanov or Kondrashin visions: the rest is outstanding.
Symphonies
1 à 4
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L'interprétation des symphonies de Brahms avec
Vienne pose un problème : seule cette édition japonaise fournit un son
correct. Il reste que ce sont pour moi des
interprétations quasi inapprochables, si l'on admet quelques
rares baisses d'intensité imputables aux parti pris interprétatifs :
ici tout doit chanter et respirer, sans donner la primeur, qui aux vents,
qui aux cordes, même si les interprétations de Furtwängler, des Russes
(Kondrashine et Svetlanov), de Karajan et de Jochum peuvent ici ou là
paraître plus engagées. C'est vraiment du grand art ! Par ordre décroissant (d'excellence), je
classerais les 3, 2, 4 et 1.
Nota : il existerait une 2ème enregistrée avec le Philharmonia à Londres
les 12 et 13 septembre 1951.
Je viens de réécouter ce cycle et cherche vainement les quelques tunnels
mentionnés plus haut... c'est un bonheur "inextinguible" !
(10/12/11)
These recordings have been first reissued on CD in
Japan. Sound is
better than in the former LPs, but remains harsh. This is a wonderful
alternative to classic "Germanic" versions, as Furtwängler,
Karajan and Jochum ones: more poetry, more individual instrumental playing, more sensitive, but a little bit less
powerful.
Thanks
for the editor to have produced such an ugly picture in this Japanese
edition...
I have just listened again to these sessions: such musical genius and
humanity... (11/12/10)
“Kubelík’s performance has a splendid impulse to it; and
the Vienna Philharmonic is at its best … this is an exciting
version.” Gramophone Magazine, February 1959 (Symphony No.2)
“The performance illuminated by the fine general quality of sound is a strong
one … The symphony is kept moving throughout, culminating in a finale which is
positively exhilarating.” Gramophone Magazine, June 1958 (Symphony No.1)
“Kubelík gives a smooth and loving reading of the
work, reserving excitement, as such, for the finale. The excitement, in fact, is
doubly effective when held in reserve.” Gramophone Magazine, October 1956 (Symphony
No.4)
Symphonies
1 à 4
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Un crève-cœur : on sent que dans ces prises tardives, données à l'occasion du 150e anniversaire de la naissance du compositeur, Kubelík cherchait la pierre philosophale de l'interprétation Brahmsienne : faire chanter et ressortir tous les pupitres dans une polyphonie maîtrisée. Mais, en partie à cause d'une prise de son qui manque complètement de définition, on n'entend rien et les "tunnels" sont nombreux.
It is a pity the sound of these recordings is so bad: the interpretation is conceptually fantastic, but the realization lacks of body and power. (For ounce, many Kubelíkians desagree with me about this issue...). This complete cycle had been given for Brahms 150th birth anniversary.
Symphonie
n° 2
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Décidemment, il aura donné de nombreux et excellents concerts à Cologne au début des années 60 avec ce qui est maintenant le WDR Sinfonieorchester. Ce qui frappe tout le long est la conscience et le rendu de la structure de l'œuvre. L'orchestre est d'un niveau excellent. Son fils m'a récemment déclaré de façon elliptique que lorsqu'il prit la décision de rejoindre la Bavaroise, il avait une proposition encore plus prestigieuse... donc pas Cologne ? (29/12/10)
Breath, structure: everything you want from Kubelík in Brahms - mono recording.
Symphonie
n° 3
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Une très belle version (mono ?) avec de splendides atmosphères et phrasés, plus pastorale et élégiaque que dramatique. Au même programme, le concerto n°2 avec Anda et la Rapsodie pour Alto.
An excellent reading, more poetry than drama.
Symphonie
n°4
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C'est émouvant de retrouver les caractéristiques de l'interprétation de Kubelík dans Brahms dans ce concert. On sent à plusieurs reprises qu'il le porte à bouts de bras, mais cette interprétation comprend de superbes passages néanmoins, avec une sorte de candeur d'un jeune orchestre français sans doute peu habitué à jouer Brahms à l'époque en 1960...
A vivid lecture, without the most appropriate orchestra for Brahms,
especially in 1960...
Symphonie
n°4
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Durant 3 sessions au festival de Berkshire (l'université d'été en quelque
sorte du Boston symphony), on a ici un exemple de façon de faire de la musique
de façon très débridée, ce qui nous vaut un premier mouvement un peu 'border
line' avec un timbalier très en verve - les cordes ne sont pas très favorisées
par la prise de son -, ce qui n'empêche pas le public d'applaudir à la fin du
mouvement. La réussite de Kubelík avec Boston était fluctuante, mais
néanmoins bien meilleure qu'à Cleveland. Les 3 autres mouvements, même s'ils ne
sont pas exempts de quelques défauts, le montrent à son meilleur dans Brahms,
c'est à dire 'au top'.
If you pass the first movement a little shaky with too much timpani, you get in the three other ones splendid Brahms music making.
Symphonie
n°4
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Ramené du Japon par un ami, ce concert sans public est une relative déception
pour le 1er mouvement : çà manque de fini, c'est un peu alangui; la
'mayonnaise' ne prend pas ; il essaye bien d'animer la fin. Le 2e mouvement a
plus d'intériorité, mais le reste se cherche un peu aussi, malgré un beau
passage central du 4e qu'il ne pouvait 'louper'. Une soirée sans - il y en a
finalement si peu - que çà rassure presque !
Yes Kubelík gave, very few, let say average concerts: this is one of them.
Ouverture
tragique
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Une interprétation avec de belles couleurs et ambiances, qui manque simplement d'un peu d'animation par moment. Superbe orchestre.
A superb playing, atmosphere, poetry, but lack sometimes of "tragic".
Un
Requiem allemand - Ein Deutsches Requiem
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Donc le voici ce fameux concert. Peut-être
un peu moins extraordinaire que la Missa
Solemnis (mais l'œuvre l'est aussi), on se trouve néanmoins devant
une merveilleuse et surtout prenante et émouvante interprétation.
Solistes superbes, chœur magnifique de justesse et de nuances, si ce
n'est d'homogénéité. Une récente discographie comparée, partielle,
avec Karajan-DG, Klemperer-EMI, Barenboïm-DG, Maazel-Sony,
Celibidache-EMI et Furt-EMI (Stockholm) confirme la suprématie de Kubelík, Furt étant génial, mais le son
très précaire. Le reste n'existe pas. (31/3/02).
C'est encore mieux en DVD ici aussi presque aussi prenant que la Missa Solemnis.
C'était enregistré cette fois en public à Ottobeuren, mais avec un public
silencieux, sans applaudissement, comme le veut la coutume en cet endroit. (31/3/07)
Again a miracle from the Bavarian Radio archives,
thanks to Audite. My brother and I "jumped" on our playing
devices to proceed to "blind" listening: He loves Celibidache,
same for me for Kubelík and, an old concert by Furtwängler excepted, the
others (Klemperer, Maazel, Barenboïm), well... (3/31/02).
If you want to attend to a splendid concert (without applauses but in public),
get this DVD at www.hmv.co.jp! (3/31/07)
Un
Requiem allemand - Ein Deutsches Requiem
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Après une seconde écoute, force est de reconnaître que cette version est superbe, peut-être même plus fervente que celle de 1978 à Munich (cf. au-dessus). Kubelík dirigea peu l'orchestre national de France, ce fut pourtant souvent une réussite, son interprétation toujours chantante et polyphonique plutôt que verticale et empesée s'accordant bien avec des orchestres français.
A superb version, a very concerned orchestra, splendid choir, high class soloist; I even prefer this recording to the Munich one: it sounds less "protestant" to my ears (except the violin introduction in the 2nd movement : a real "trouvaille" in the 78' recording).
Biographie
de Rafael Kubelík
- Discographie de
Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael
Kubelík - Les meilleurs enregistrements de
Rafael Kubelík
Biography of Rafael
Kubelík - Discography of
Rafael Kubelík - Concerts list by Rafael
Kubelík -
Best of Rafael Kubelík