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Johannes Brahms
Johannes Brahms 
(1833-1897)
 

Danses hongroises
Ouverture tragique
Symphonies
Intégrale - Vienne - Decca 1956/57
Intégrale - SOBR - Orfeo - 1983 
n° 1
Chicago - 1952
Danish Radio - 1959
SOBR - 1975 ?
Chicago - 1980
NYP - 1978
n° 2 - Cologne - 1963
n° 3 - SOBR - 1962
n° 4
ORTF - 1960
Boston - 1967
 SOBR - 1971

Concertos pour piano
n°1
Solomon - 1954
Arrau - 1964
Kempff - 1969
n° 1 & 2 - Barenboïm - 1978
n°2 - Anda - 1962
n°2 - Anda - 1972
Concerto pour violon
Francescatti - 1967
Rabin - 1967
Szeryng - 1967
Shiokawa - 1975

 
   
     
 
Danses hongroises n°17 à 21 RPO - EMI - 1957
Danses hongroises n°1, 3, 5, 6 & 17 à 21 RPO - EMI - 1957
 
   

A-t-on si souvent l'occasion d'entendre des danses hongroises si dynamiques et caractérisées ?

Je m'étais cantonné à l'album "Artist profile" en ne m'apercevant pas qu'il s'agissait des 17 à 21, orchestrées par Dvořák, et qu'il manquait les 1, 3, (orch. Brahms) 5 & 6 (orch. Schmelling)... ce que m'a rappelé récemment un internaute. On les trouvera couplées avec le concerto pour violon par Manuhin / Kempe / Berlin. Encore une fois, quel goût, quele maîtrise du rubato... (25/8/13)
 

Do we hear so often such characterized and dynamic interpretations? These, as far as I know, are unfortunately the only ones by Kubelík on record. Wrong again, as a Web visitor indicated me, the 1, 3, (orch. Brahms) 5 & 6 (orch. Schmelling) were missing in the "Artist profile" compilation. You can find with the violin concerto (Menuhin / Kempe / Berlin). It is just as delightful as the other ones orchestrated by Dvořák. (8/25/13)

     
 
Concerto pour piano n°1 op. 15

Solomon
Philharmonia - EMI 1-3/2/1952
Discographie comparée (à compléter)
 
   


Une des plus grandes interprétations de ce concerto, jugée une des meilleures dans notre discographie en aveugle, excellente entente entre les deux artistes, comme on la retrouvera dans un genre un peu différent avec Arrau en concert. L'introduction vaut celle, extraordinaire, de Giulini/Arrau ( EMI) et le tout est très fluide, chantant, poétique sans être mièvre. Il donnera également ce concerto en concert avec Barenboïm, Eschenbach et Kempff. A noter qu'il donna également le 2e avec ce même pianiste.

One of the best interpretations of this concerto, as shown in one of our "blind" comparative listening (which has to be redone since the Arrau/Kubelík concert has been published). Kubelík gave also this concerto with Eschenbach and we have now the Barenboïm and Kempff concerts. He gave also the 2nd  concerto with the same pianist in London.

   

     
 
Concerto pour piano n°1 op. 15 - Rhapsodie op. 5  
Claudio Arrau - Grace Hoffman - SOBR - 24/4/64 - 19/10/1962
 
   

Brahms Concerto n°1 - Arrau-Kubelik

Brahms Concerto n°1 - Arrau-Kubelik

Une merveille également ; on  a toujours un pincement au cœur en évoquant le 1er mouvement par Arrau / Giulini, mais tout ici est superbe : la clarté polyphonique d'Arrau, l'osmose du chef avec le soliste et la clarification de la texture orchestrale (cf. 2ème mouvement) ; quelle puissance sonore et quelle projection du son de la part d'Arrau. 
La rhapsodie pour alto est aussi une merveille, même si Grace Hoffman n'est pas tout à fait Christa Ludwig. A noter qu'il s'agit de la seule interprétation de Kubelík de cette œuvre en concert... et Praga Digitals vient de ressusciter le son ! Mon blog / My blog (18/11/2015)

Even if we lack here some  of the electric moments from Giulini in the first movement, this is certainly the best recording of this concerto by Arrau. Kubelík was a superlative accompanist (we can hear him waiting from time to time to the soloist). This has to be compared to the Solomon version. 
The rhapsody is also a must, even if the soloist does not match for example Christa Ludwig. Notice: this is the only concert where Kubelík conducted this piece...

     
     
 
Concerto pour piano n°1 op. 15
Wilhelm  Kempff -  SOBR - "Joy classics" 10-11/4/1969 - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Curzon, Firkušny, Serkin ont été les plus fréquents solistes de Kubelík, avec Kempff. On tiendrait ici une des toutes meilleures versions de l'œuvre si ce n'étaient les trop nombreux accrocs du soliste dans le premier mouvement ; le deuxième est empreint de sérénité et de hauteur de vue, le 3è est une merveille d'alacrité et d'intelligence. On notera que même si c'est une œuvre de jeunesse, on n'est pas obligé de jouer ici comme un gamin, ainsi que le prétendait dans le temps un certain pianiste australien, John Woodward,  je crois.

Too bad the soloist misses too many notes in the first movement, it would be an absolute must. The 2 last movements are sparkling. Kubelík conducted this concerto also with Eschenbach and William Kappel in 1953.


   
     
 
Concerto pour piano n°1 op. 15 & 2 op. 83 à
Barenboïm - SOBR - 30-31/3/1978 - Live - Remerciements à Riichiro Emori
DVD Dreamlife
 
   
Brahms - Concertos pour piano - Barenboïm

Parmi les plus belles interprétations de ces concertos ? Très probablement pour le 2ème. Dans le premier, Barenboïm "plante" trop souvent, notamment à la fin du 3ème mouvement, mais pas seulement. Et pourtant quel génie, qui, dans le second,  s'exprime cette fois en totale harmonie, dans la liberté, avec le chef : dynamisme, fluidité, timbres : un vrai bonheur. (21/6/08) La réception de la bande vidéo confirme cette impression : c'est magique ; Kubelík, pas très familier de la partition (qu'il dirigea cependant au moins 8 fois), ne dirige pas pour une fois par cœur. Il n'empêche : c'est vraiment superbe.
 

Astonishing concerts: if "Dany" gives us too many false notes in the 1st, one is really impregnated by Brahms music: its lyricism, liberty and strong harmony. Superb sound which reveals that the pianist should have ranked among he very top ones.

Barenboïm about his first encounter with Kubelík -from "A life in music" : "… and for the first time I performed with Rafael Kubelík. l remember my first encounter with him with great pleasure. He impressed me tremendously with his combination of seriousness and great vivacity. I had met very vivacious people before, but they were often superficial; I had met serious people before, but they lacked Kubelík's vivacity. I played Beethoven's Third and Fourth Concertos with him in Melbourne. I remember one phrase in the Third Concerto where I played an unforgivable crescendo in the middle of a passage that was marked piano and Kubelík told me, `Of course, what you are doing is wonderfully effective, even beautiful, but you must sometimes sacrifice the beauty of the moment for the beauty of a long line and structure.' The concept was not new to me because I had grown up with it, but Kubelík's articulation was so clear, and linked to such a very precise case in point, that I have always remembered it."
     
 
Concerto pour piano n°2 op. 83
Géza Anda - SOBR - 19/10/1962
 
   
Brahms - Concerto pour piano n°2

Un superbe concert, une parfaite entente entre les deux protagonistes, le toucher est parfois un peu léger, mais toujours vivant et l'interprétation est presque dansante, loin des supposées brumes de Hambourg. Outre Barenboïm, il donna également ce concerto avec Solomon.

A splendid concert: at least this sounds rather light and dancing, not heavy weighted as often. Good recording for its age. Besides Barenboïm, he gave also this concerto with Solomon (1956).

     
 
Concerto pour piano n°2 op. 83
Géza Anda - Walter Nothas - SOBR - 24/11/1972

Thanks to Franck Schneiders
 
   
Brahms - Concerto pour piano n°2

Le pianiste, toujours princier, sonne peut-être un peu plus dur ici (les micros étaient semble-t-il assez proches de l'instrument), mais quelle présence ! (23/3/12)

This has to be compared with the Orfeo concert 10 years before, but what a pianist!  (32/3/12)

     
 
Concerto pour violon
  Zino Francescatti - SOBR - Munich - 19-20/10/1967 - Broadcast - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Une interprétation splendide. Francescatti déclarait qu'il jouait pour qu'on n'entende presque que lui : on a la chance de très bien l'entendre ici, mais l'orchestre aussi ! Une interprétation extrêmement vivante, un must de la discographie, si c'était édité !

If only such a broadcast concert could be issued! A splendid soloist. Kubelík conducted it also with Milstein, Stern, de Vito, Rostal,  Szeryng, Rabin, Edith Peinemann, and Shiokawa, a discovery in the Dvořák concerto.

     
 
Concerto pour violon
Henryk Szeryng - SOBR - Munich - 11/6/1967 - Orfeo

 
   

Une lecture moins engagée que celle de Francescatti donnée quelques mois plus tard (il le donna également avec de Vito, Peinemann, Stern , Milstein, Rabin, Rostal et Schneiderhan). Cela manque parfois d'un peu de panache, mais tout le premier mouvement est empreint de poésie avec un superbe accord de sonorité notamment entre soliste et orchestre. C'est encore plus flagrant dans le 2e mouvement et le 3e a tout le brio attendu, Kubelík allégeant l'orchestre pour tenir compte de la finesse de son du soliste.

The French critics have just highly praised the recent Repin / Chailly studio recording for DG (see http://www.youtube.com/watch?v=1rJ1hIlhj24). Listening to the third movement I've got from a magazine, you are again just amazed of Repin's genius - for my taste the most talented violonist of the beginning of the XXI century - but you still can listen to the different Kubelík versions: each of them, sometimes quite different one from the others, depending of the featured soloist, brings I think more meaning to the orchestral part. (5/3/09)

Even though this lecture as less 'panache' than the Francescatti one, the classicism of Szeryng works very well here.

     
 
Concerto pour violon
 
Michael Rabin - Chicago symphony orchestra - 3/5/1967 - Live
 
   

La prise de son est un peu ouatée, le soliste donne un son très petit qui étonne de prime abord. Une version un peu "petit bras" mais qui enchante ensuite pas sa poésie. Comme d'habitude, Kubelík adaptait sa direction à l'ambitus dynamique et au tempérament du soliste. Le 2e mouvement est d'une intériorité rare. Finalement une très belle version, quoique un peu trop intériorisée.

Compared to the concert with Francescatti, it sounds like chamber music, but highly enjoyable! The violonist has a splendid sound but lacks of dynamic.

     
 
Concerto pour violon
 
Yuuko Shiokawa - SOBR - 12/6/75 - Live
Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Yuuko Shiokawa joua le Stradivarius "Empereur" de Jan Kubelík jusqu'en 2000. Elle donna avec Kubelík notamment le 6e concerto de Jan Kubelík, le Berg, le Dvořák et au moins 3 fois le Brahms. C'est vrai que la sonorité est splendide. Comme toujours, Kubelík est à l'unisson de la soliste donnant ici de la partition sa lecture sans doute la plus calme. C'est moins personnalisé qu'avec Francescatti par exemple, mais c'est une lecture très sensible.

Allowed to play the Jan Kubelík's Stradivarius "Emperor" till 2000, Shiokawa gave many concerts with Kubelík (Jan Kubelík, Berg, Dvořák and Brahms). A very calm but sensitive lecture.

     
 
Symphonie 1
 Orchestre Philharmonique de New York - Live - 17/04/1978 - Thanks to Alan Carrier
 
   

Enfin une superbe 1e de Brahms, nerveuse, habitée, mystérieuse, avec un orchestre que l'on sent porté à bout de bras. Le 4è mouvement notamment est une réussite.

This is probably one of his best known performance of this symphony by Kubelík. A splendid orchestra, a very vivid interpretation. Haut de page - Top

     
 
Symphonie 1 ()
Danish Radio Symphonieorchesters - 19/2/1959
Remerciements à Franck Schneiders
 
   
 

Kubelík a dirigé fréquemment à l'époque et plus tard (cf .Nielsen) l'orchestre danois. Le premier mouvement n'est pas extraordinaire, mais la "mayonnaise" prend au fur et à mesure : un 2e mouvement pastoral, un 3e mouvement enlevé dans un tempo très allant et un 4e qui est le plus déchaîné que l'on connaisse sous sa baguette. Un bien beau moment.

A lecture getting better and better with a blastlng finale. Haut de page - Top

     
 
Symphonie 1
Orchestre Symphonique de Chicago - Mercury - 21/4/52
 
   

Un vrai bonheur que cette interprétation dans un son excellent pour l'époque. Aucune réserve ici, c'est magistral. Comment la fameuse critique de l'époque, que je n'ai pas envie de citer, ai pu autant déblatérer sur Kubelík ? Quel bonheur ce dut être pour lui de trouver des gens "gentils" et compétents à la Bavaroise...

A noter la réédition de ce même enregistrement par un éditeur français "Forgotten records" qui 'repique' de vieux enregistrements à partir de 33 tours originaux. On perd 'un poil' de (fausse ?) dynamique par rapport aux reports CD connus, mais on gagne en définition, sur les cordes notamment. (9/5/2010)

A very good Brahms 1! Probably his best, keeping the necessary drive all along.
You can get it from Forgotten records, a French editor remastering on CD ols LPswith adequate systems. (5/9/2010)

     
 
Symphonie 1
SOBR - 12-13/6/75 ?? - "Halloo" - Thanks to Riichiro Emori
 
   

Encore une version de cette symphonie où Kubelík cherche plus à faire ressortir la - riche - polyphonie au risque de manquer parfois d'allant. Bien sûr de très beaux moments.

Slow tempi, trying to give the most of the polyphonic texture, but lacking of some drive (as in the Orfeo concerts of 1983). Some great passages nevertheless.

     
 
Symphonie 1
Orchestre Symphonique de Chicago - Meteor - Live - 13/11/1980 - unavailable except maybe at www.broinc.co
 
   

Cette prise de son live ne fait que conforter notre sentiment d'incomplétude par rapport aux interprétations Brahmsiennes de Kubelík : il manque parfois ce petit quelque chose dans les mouvements les plus impétueux pour que la fête soit totale et que l'interprétation apporte plus de satisfactions que celles des Furt, HvK, Jochum, Kondrashin ou Svetlanov, alors que le reste est tellement superbe, humain et chantant...

Even in this version we regret in the most dynamic movements a lack of some of the "German urgency" we can find in Furtwangler, Karajan, Jochum, Svetlanov or Kondrashin visions: the rest is outstanding.

     
 
Symphonies 1 à 4
Orchestre Philharmonique de Vienne - Decca - 23/9/1957 - 3-4/2/1956 - 28/9/1957 - 24/3/1956
 
   

Intégrale des symphonies de Brahms - Decca

  

L'interprétation des symphonies de Brahms avec Vienne pose un problème : seule cette édition japonaise fournit un son correct. Il reste que ce sont pour moi des interprétations quasi inapprochables, si l'on admet quelques rares baisses d'intensité imputables aux parti pris interprétatifs : ici tout doit chanter et respirer, sans donner la primeur, qui aux vents, qui aux cordes, même si les interprétations de Furtwängler, des Russes (Kondrashine et Svetlanov), de Karajan et de Jochum peuvent ici ou là paraître plus engagées. C'est vraiment du grand art ! Par ordre décroissant (d'excellence), je classerais les 3, 2, 4 et 1.
Nota : il existerait une 2ème enregistrée avec le Philharmonia à Londres les 12 et 13 septembre 1951.
Je viens de réécouter ce cycle et cherche vainement les quelques tunnels mentionnés plus haut... c'est un bonheur "inextinguible" ! (10/12/11)

These recordings have been first reissued on CD in Japan. Sound is better than in the former LPs, but remains harsh. This is a wonderful alternative to classic "Germanic" versions, as Furtwängler, Karajan and Jochum ones: more poetry, more individual instrumental playing, more sensitive, but a little bit less powerful. Thanks for the editor to have produced such an ugly picture in this Japanese edition...
I have just listened again to these sessions: such musical genius and humanity... (11/12/10)

“Kubelík’s performance has a splendid impulse to it; and the Vienna Philharmonic is at its best … this is an exciting version.” Gramophone Magazine, February 1959 (Symphony No.2)
“The performance illuminated by the fine general quality of sound is a strong one … The symphony is kept moving throughout, culminating in a finale which is positively exhilarating.” Gramophone Magazine, June 1958 (Symphony No.1)
Kubelík gives a smooth and loving reading of the work, reserving excitement, as such, for the finale. The excitement, in fact, is doubly effective when held in reserve.” Gramophone Magazine, October 1956 (Symphony No.4)

     
 
Symphonies 1 à 4 
  SOBR - 26-29/4/83 - 5-6/5/83 -  - Live - Audite

 
   
Intégrale des symphonies de Brahms - Orfeo

Un crève-cœur : on sent que dans ces prises tardives, données à l'occasion du 150e anniversaire de la naissance du compositeur, Kubelík cherchait la pierre philosophale de l'interprétation Brahmsienne : faire chanter et ressortir tous les pupitres dans une polyphonie maîtrisée. Mais, en partie à cause d'une prise de son qui manque complètement de définition, on n'entend rien et les "tunnels" sont nombreux.

It is a pity the sound of these recordings is so bad: the interpretation is conceptually fantastic, but the realization lacks of body and power. (For ounce, many Kubelíkians desagree with me about this issue...). This complete cycle had been given for Brahms 150th birth anniversary.

Other reference (besides Vienna)

     
 
Symphonie n° 2
 Cologne - 1963 - Broadcast - Thanks to Franck Schneiders
 
   

Décidemment, il aura donné de nombreux et excellents concerts à Cologne au début des années 60 avec ce qui est maintenant le WDR Sinfonieorchester. Ce qui frappe tout le long est la conscience et le rendu de la structure de l'œuvre. L'orchestre est d'un niveau excellent. Son fils m'a récemment déclaré de façon elliptique que lorsqu'il prit la décision de rejoindre la Bavaroise, il avait une proposition encore plus prestigieuse... donc pas Cologne ? (29/12/10)

Breath, structure: everything you want from Kubelík in Brahms - mono recording.

     
 
Symphonie n° 3
SOBR - Munich - 19/10/1962 - Broadcast - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Une très belle version (mono ?) avec de splendides atmosphères et phrasés, plus pastorale et élégiaque que dramatique. Au même programme, le concerto n°2 avec Anda et la Rapsodie pour Alto.

An excellent reading, more poetry than drama.

     
 
Symphonie n°4
Orchestre Philharmonique de l'ORTF - Besançon - 9/11/60
 
   

C'est émouvant de retrouver les caractéristiques de l'interprétation de Kubelík dans Brahms dans ce concert. On sent à plusieurs reprises qu'il le porte à bouts de bras, mais cette interprétation comprend de superbes passages néanmoins, avec une sorte de candeur d'un jeune orchestre français sans doute peu habitué à jouer Brahms à l'époque en 1960...

A vivid lecture, without the most appropriate orchestra for Brahms, especially in 1960...

     
 
Symphonie n°4 ()
Boston - Berkshire festival - 29/7/1967 - Thanks to Celeste Cadenza
 
   

Durant 3 sessions au festival de Berkshire (l'université d'été en quelque sorte du Boston symphony), on a ici un exemple de façon de faire de la musique de façon très débridée, ce qui nous vaut un premier mouvement un peu 'border line' avec un timbalier très en verve - les cordes ne sont pas très favorisées par la prise de son -, ce qui n'empêche pas le public d'applaudir à la fin du mouvement. La réussite de Kubelík avec Boston était fluctuante, mais néanmoins bien meilleure qu'à Cleveland. Les 3 autres mouvements, même s'ils ne sont pas exempts de quelques défauts, le montrent à son meilleur dans Brahms, c'est à dire 'au top'.
 

If you pass the first movement a little shaky with too much timpani, you get in the three other ones splendid Brahms music making.

     
 
Symphonie n°4
SOBR - 30/4/1971 - 'En larmes' - Remerciements à Jacky Ouziel
 
   

Ramené du Japon par un ami, ce concert sans public est une relative déception pour le 1er mouvement : çà manque de fini, c'est un peu alangui; la 'mayonnaise' ne prend pas ; il essaye bien d'animer la fin. Le 2e mouvement a plus d'intériorité, mais le reste se cherche un peu aussi, malgré un beau passage central du 4e qu'il ne pouvait 'louper'. Une soirée sans - il y en a finalement si peu - que çà rassure presque !
 

Yes Kubelík gave, very few, let say average concerts: this is one of them.

     
 
Ouverture tragique
Chicago symphony orchestra - 16/1/1969 - Remerciements à Jean-Louis Roux
 
   

Une interprétation avec de belles couleurs et ambiances, qui manque simplement d'un peu d'animation par moment. Superbe orchestre.

A superb playing, atmosphere, poetry, but lack sometimes of "tragic".

     
 
Un Requiem allemand - Ein Deutsches Requiem
Edith Mathis, Wolfgang Brendel
Chœur (Heinz Mende) & SOBR - Audite - Live - 29/9/1978 
 
   

Ein Deutsches Requiem by Rafael Kubelik

Donc le voici ce fameux concert. Peut-être un peu moins extraordinaire que la Missa Solemnis (mais l'œuvre l'est aussi), on se trouve néanmoins devant une merveilleuse et surtout prenante et émouvante interprétation. Solistes superbes, chœur magnifique de justesse et de nuances, si ce n'est d'homogénéité. Une récente discographie comparée, partielle, avec Karajan-DG, Klemperer-EMI, Barenboïm-DG, Maazel-Sony, Celibidache-EMI et Furt-EMI (Stockholm) confirme la suprématie de Kubelík, Furt étant génial, mais le son très précaire. Le reste n'existe pas. (31/3/02).
C'est encore mieux en DVD ici aussi presque aussi prenant que la Missa Solemnis. C'était enregistré cette fois en public à Ottobeuren, mais avec un public silencieux, sans applaudissement, comme le veut la coutume en cet endroit. (31/3/07)

Again a miracle from the Bavarian Radio archives, thanks to Audite. My brother and I "jumped" on our playing devices to proceed to "blind" listening: He loves Celibidache, same for me for Kubelík and, an old concert by Furtwängler excepted, the others (Klemperer, Maazel, Barenboïm), well... (3/31/02).
If you want to attend to a splendid concert (without applauses but in public), get this DVD at www.hmv.co.jp
 (3/31/07)

     
 
Un Requiem allemand - Ein Deutsches Requiem  
Edith Mathis, Hermann Prey 
Chœur de l'ORTF & Orchestre National de France - Broadcast - 31/1/1968 - Thanks to Jean-François Fauduet
 
   

 

Après une seconde écoute, force est de reconnaître que cette version est superbe, peut-être même plus fervente que celle de 1978 à Munich (cf. au-dessus). Kubelík dirigea peu l'orchestre national de France, ce fut pourtant souvent une réussite, son interprétation toujours chantante et polyphonique plutôt que verticale et empesée s'accordant bien avec des orchestres français.

A superb version, a very concerned orchestra, splendid choir, high class soloist; I even prefer this recording to the Munich one: it sounds less "protestant" to my ears (except the violin introduction in the 2nd movement : a real "trouvaille" in the 78' recording). Haut de page - Top

 

 Biographie de Rafael Kubelík - Discographie de Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael Kubelík - Les meilleurs enregistrements de Rafael Kubelík
 Biography of Rafael Kubelík - Discography of Rafael Kubelík - Concerts list by Rafael Kubelík - Best of Rafael Kubelík