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Anton Bruckner
(1824-1896)
Kubelík has got more and more involved in Bruckner's music throughout his career. Not a "Brucknerian born" conductor as Jochum or Klemperer, he gave nevertheless splendid performances, at least for the N° 3, 4, 6, 8 & 9. He never conducted n° 1, 2, 5 or 7, neither Masses except for the Te Deum once.
     
 
Symphonie n°3
Concertgebouw - 28/1/54
 
   

Il s'agit d'une première dans le répertoire de Kubelík ; il dirigera cette œuvre près de 10 fois ultérieurement. Les critiques bataves de l'époque dénoncèrent sa vision trop parcellaire. Il est vrai qu'il montrait parfois des idiosyncrasies mahlériennes ; malgré l'assez mauvais son, il y a cependant des moments superbes. A noter que l'auteur de la pochette stipule que les concerts de Kubelík manquaient parfois de clarté : par rapport à Van Beinum, c'est probable, mais contrairement à lui, çà ne manquait pas de musique !

Kubelík faced to, probably, his first concert with this 3rd. It does not match the CBS recording, but there are superb sequences, despite the poor sound quality. Here a testimony of Kubelík's self-criticism.

(05/10/06)

     
 
Symphonie n°3
Concertgebouw - 20/9/59 - Meloclassic
 
   

Le son est propre cette fois, les timbres respectés, mais cela manque un peu de dynamique. Il n'empêche, sa lecture est cette fois mieux maîtrisée, mais come on l'a dit par ailleurs, sa maîtrise de Bruckner n'ira qu'en s'améliorant avec l'âge.

Kubelík's lectures of Bruckner's syymphonies will keep improving with age. This concert is better than the previous one with the same Concertgebouw 5 years before. Good sound, superb orchestra, good concert.

(21/3/15)

     
 
Symphonie n°3
SOBR - Audite - 30/1/70
 
   


Un document techniquement superbe. A part quelques erreurs, on est tout à fait d'accord avec la critique de Jean-Claude Hulot dans le numéro de Diapason de novembre 2005 (sauf qu'il mentionne une 6e "DG-originals" au lieu de l'éditeur de bandes "Originals" et qu'il omet la version ci-dessus avec le Concertgebouw). Le premier mouvement est engagé mais manque un peu d'allure. Le deuxième mouvement bénéficie d'un lecture très concentrée, l'ensemble donne une impression mitigée avec de réelles beautés (les phrasés des cordes toujours), mais l'ensemble manque un peu de mordant.

(01/11/05)

A very good version, but a little bit too light and the orchestra was not at its peak.

(11/01/05)

     
 
Symphonie n°3
  SOBR - CBS/SONY - 13-14/10/1980
 
   

Kubelik - Bruckner n°3 - CBS/SONY

J'ai honte : c'était mon interprétation préférée avant d'avoir entendu Nikolaus. Cela mérite en tout cas une prochaine discographie comparée - une de plus..

A splendid version. A blind comparative listening is needed to see who the best here is: Eugen, Rafael or ... Nikolaus! Kubelík was not a "great" Brucknerian - as his predecessor in Munich, Eugen Jochum. The 5 symphonies gathered here seem to be the only ones he directed. The Third was his first Bruckner's symphony in concert, in Munich in 1962.

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Reference

     
 
Symphonie n°3  
New York Philharmonic - 31/10/81 - Broadcast - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   
Kubelik - Bruckner n°3 - CBS/SONY

Kubelík n'était pas un Brucknérien-né comme Jochum ou Furt, (même s'il avouait avoir dirigé la huitième dans ses vingt ans...) et son interprétation, par exemple de cette symphonie, n'a fait que s'améliorer avec le temps, on préférera même ce concert à la version officielle de CBS / Sony : du mystère, une maîtrise des tempi, sans perdre la beauté des phrasés et cette fois son approche 'light' compense largement d'autres visions plus puissantes, voire lourdes.

Kubelík's Bruckner was improving with age and he conducted his music more and more by the end of his career (from at least one 8th in Chicago in 49 - but he said he conducted it in Prague in his twenties - to his last concert in Munich with the 9th in June 85). This is probably the best testimony we have of the 3rd, too bad the tape is so dripping.

     
 
Symphonie n°3  
New York Philharmonic - 26/4/82 - Broadcast - Thanks to Simon Clark
 
   

Encore une grande version, encore plus de maîtrise, l'ensemble est peut-être un peu froid, mais c'est d'une telle classe.

When we said Kubelík's Bruckner was getting better with age...

     
 
Symphonie n°3  
SOBR - 27/9/82 - Broadcast - Remerciements à Simon Clark
 
   

Document BRDonnée dans la salle de la philharmonie de Berlin, on ne peut que constater l'approfondissement de l'interprétation de Kubelík dans cette 3e. Plus d'aération et en même temps de "poids" sonore. À vérifier s'il ne s'agit pas de la même fournie par M. Emori ci-dessous... Comme toujours avec les chefs d'orchestre, une certaine modération des tempi accompagne l'âge... Le 2e mouvement, souvent un peu indigeste, est particulièrement prenant. Le scherzo est sidérant, voire sidéral, grâce à une maîtrise rare de la dynamique, c'est presque 'sibélien'. (11/12/09)

Again one can hear that the DG recordings, with a rather gaunt sound, did not reflect the orchestra's real image. With aging, tempi are slower, the overall impression is more serious, more inward and overall a wonderful mastering of dynamics.

     
 
Symphonie n°3  
SOBR -19?? - Thanks to Riichiro Emori
 
   
Kubelik - Bruckner n°3 - CBS/SONY

Impossible de trouver la date de cet enregistrement, ni sur la pochette, ni sur Internet : je la scannerai une fois mon scan cassé remplacé (éviter de marcher sur la vitre...). Dès la première mesure on sait que "çà va être çà". C'est splendide de son, c'est prenant, c'est peut être même mieux qu'Harnoncourt qui nous avait fortement impressionné il y a quelques années. Presqu'aucune faute : l'orchestre Brucknérien par excellence grâce à Jochum, Kubelík et... un certain atavisme. Pour une fois, c'est non seulement une expérience interprétative, mais sonore également. C'est confirmé par un début de discographie comparée.


Finally, a recording that conveys Kubelík's dynamics... Listening to it, you feel physically the dynamic and the score. A must. Many thanks to Riichiro Emori who bought in Tokyo and sent me this recording. Five versions by Kubelík: a comparative session has to be planned...

     
 
Symphonie n°4
SOBR - CBS/SONY - 18-21/11/1979
 
   

Interprétation très prenante, mais sans doute pas au niveau du génie de Jochum 1 ou de Klemperer EMI (même orchestre)... Superbe Siegfried Idyll, très poétique.

A splendid version which does not match the best ones (for us, Jochum I and Klemperer II with the same BRSO).

     
 
Symphonie n°4
SOBR - The Bells of Saint Florian - 11/10/68
 
   
Kubelik - Bruckner n°4-  The Bells of Saint Florian

La Radio Bavaroise avait semble-t-il l'habitude de faire enregistrer l'orchestre dans des concerts sans public, en parallèle des concerts programmés : pas un seul bruit de public ici. On n'a pas comparé avec la version officielle CBS ci-dessus. L'orchestre, très bien capté, sonne superbement ; l'interprétation est très décidée, malgré des tempi mesurés. Peut être pas tout à fait au niveau de Jochum-DG et Klemperer-Bavaroise (EMI), mais pas loin et en tout cas plus naturel ou évident.


The Bavarian Radio used to make "concert without public" recordings. It seems to be the case here and this one really matches the Jochum I and Klemperer II with the BRSO; splendid sound.

     
 
Symphonie n°4
Orchestre Philharmonique de Vienne - VDVD - Unitel - 1/12/1971
 
   
Kubelik - Bruckner n°4-  The Bells of Saint Florian

Ce n'est pas le concert du siècle : l'orchestre est très bien tenu, la lecture très concentrée, peut-être trop, mais l'interprétation est excellente.

A very serious concert, splendidly done, maybe a little restrained.

     
 
Symphonie n°4 ()
Orchestre Philharmonique de New York - 11-13/11/1976
 
   

Encore malheureusement un report au son un peu étouffé, avec une image stéréo très flottante. Un 1er mouvement superbe d'engagement. Que de chemin parcouru dans sa recherche du 'graal Brucknérien' depuis sa 8e qu'il déclarait avoir dirigé à Prague dans ses 20 ans... Le tempo est  idéal dans le 2e mouvement. Le scherzo est un peu retenu, mais préserve toutes les nuances dynamiques de la partition, avec une superbe section de cuivres ; à noter un 2e trio magnifique, pas Dvorak pour un sou. Dès les premières mesures du 4e, on sait que ce sera parfait et c'est bien le cas ; tout juste regrettera-t-on qu'il manque un peu de 'ductilité' dans les enchaînements. La toute fin est sublime.

A great version of the 4th. Superb orchestra (brass). Maybe the 3rd & 4th movements a little bit slow. For Kubelík, Bruckner wrote really 'modern music'. That can be heard especially in the 4th movement. One wonders why he never conducted any Sibelius symphony, who had his own 'inner modernity'.

     
 
Symphonie n°6
SOBR - Originals - 19/4/1971
(live - no longer available)
 
   
Bruckner - Symphony n°6 - Kubelik - Originals

Avec la 9ème, il s'agit d'un des témoignages les plus convaincants de Kubelík dans Bruckner, compositeur qu'il fréquenta longuement, même s'il n'en est pas un interprète connu, comme son prédécesseur Eugen Jochum à la tête de ce même orchestre. Organique, polyphonique, rapide - comme la 8ème - il s'agit pour moi d'une des toutes meilleures versions de cette symphonie sublime (supérieure à Wand évidemment, mais aussi à Klemperer, ma favorite jusqu'ici). Discographie comparée

(7/5/05)

A splendid recording, plenty of polyphony, light, grandeur, vivacity, faith maybe: for me the best version of one of the most wonderful symphonies, even better than Klemperer's, so impressive, but a little bit rigid. Excellent sound. Compared listening

(7/5/05)

     
 
Symphonie n°6
SOBR - DVD - Dreamlife - 24/2/1977 (available at www.hmv.co.jp)
Thanks to Franck Schneiders
 
   
Bruckner - Symphony n°6 - Kubelik - Originals

Dans le documentaire accompagnant le récent DVD DG, il déclare avoir dirigé déjà très jeune à Prague la 8e, se trouvant après coup bien téméraire. On comprend bien avec ce témoignage son empathie avec cette musique. Certes ici la section de cuivres n'est pas toujours à la hauteur, manquant parfois un peu de corps, mais quelle communion !. Le second mouvement est une splendeur, très wagnérien. Et bien sur, tout cela est dirigé sans partition...
Le son de la version audio donné récemment par la BR est plus présent. (15/5/12)

Despite the empty and rather ugly Herculessaal, you can assist here to an example of a score 'recreation' by Kubelík. Conducted by heart you can feel here how this music makes sense; sometimes it does not match the genial inspirations of Klemperer or Jochum, but it is more 'natural'. Also on the program of the same 'concert', Schubert's 3rd and Hartmann's 5th.
The audio sound as given recently by the BR is more vivid (5/12/12)

     
 
Symphonie n°6
Orchestre de Cleveland - 27/3/1980
(Broadcast - Remerciements à Jean-Louis Roux)
 
   

Un concert de 1980 avec un orchestre finalement bien peu Brucknérien, manquant de corps, avec des vents aigus étriqués (et une trompette pas vraiment en forme...). La lecture manque d'engagement, à part quelques beaux moments (adagio, trio du scherzo), le tout manque de "drive", l'orchestre semble apprendre son Bruckner, même si la retransmission radio, écrasant la dynamique y est pour quelque chose... Discographie comparée.

(7/5/05)

What looked as such a promising concert appears as a "rendez-vous manqué". One recognizes Kubelík's conception, but I guess too much attention for the playing gives a rather placid lecture, and the sound is really too much compressed. Compared listening

(7/5/05)

     
 
Symphonie n°6 ()
Orchestre symphonique de Chicago - 9,11/12/1982  
(Live - Remerciements à Jean-Louis Roux)
 
   

A l'occasion de la réception de cette version, j'ai remis la 6 sur le chantier.  Dommage d'ailleurs de ne pas avoir de documentation sur les relations entre Jochum et celui qui le remplaça. Kubelík la donna en première locale à Chicago dès 1951.

(7/5/05)

Having received this late version, I did a new compared listening

(7/5/05)

     
 
Symphonie n°8   ()
Concertgebouw - 12/3/1950  
Thanks to Simon Clark
 
   

Le son un peu étouffé ne rend certes pas justice à l'interprétation, mais le 1er mouvement est plus une bonne lecture qu'une interprétation inspirée.  Le 2e mouvement est à l'avenant ; les choses s'arrangent nettement dans le 3e, plus intériorisé, suivi d'un honnête 4e mouvement. (20/6/10)
 

Rather dull sound for this symphony which Kubelík declared once having done in Prague in his twenties. Only the third movement is captivating (6/20/10)

     
 
Symphonie n°8 - SOBR - Orfeo - 8/11/1963
(live)

 
   
Kubelik - Bruckner n°8

J'ai scanné un peu plus grand que d'habitude pour mieux me gausser des photos de pochette de la série : un vrai bâton de chaise...
Par contre, les notices chez Orfeo sont excellemment documentées. Cette interprétation est certainement la plus libre, rhapsodique et rapide de celles que je connais. Elle n'a cependant pas reçu tous les suffrages lors d'une discographie comparée, en raison des options interprétatives, mais surtout d'une prise de son lointaine et mal définie. Discographie comparée (11/11/08)

This is probably one of the first Kubelík interpretations of Bruckner music, a composer he will practice more often at the end of his career. Even if this concert is very interesting, showing Bruckner lighter and less "square" than usual, the recording is rather poor in color and definition. He had conducted only once this symphony before, and it would be interesting to be able to listen to another concert in Munich in 1977. Compared listening (in French - 11/11/08)

 

     
 
Symphonie n°8
CSO - Broadcasting - 22-23/12/66
Thanks to Joachim Wagner
 
   

Quelques années seulement après le concert publié par Orfeo, Kubelík dirigeait cette 8e à Chicago. A part un concert avec le Concertgebouw en 1950, il ne dirigea cette œuvre qu'avec Chicago, Cleveland et la Bavaroise. C'est une version superbe, notamment la fin du 1er mouvement et le scherzo. Un troisième mouvement très concentré, un 4e mouvement très architecturé, avec une fin très dramatique, bref un grand succès. discographie comparée (11/11/08)

Kubelík had deepened his mastering of one of the best symphonies ever. Compared listening (in French)

     
 
Symphonie n°8
Cleveland
- Broadcasting - 'Vibrato' - 19,21/4/1973
Thanks to Riichiro Emori
 
   

C'est sans doute la meilleure version de Kubelík, malgré la prise de son précaire et quelques drops.
Une récente discographie comparée (11/11/08) le confirme. On y a constaté l'échec de Jochum tant pour la version DG que pour le remake EMI - un CD déficient nous a privé du 1er mouvement de la version Hambourg - 1949, mais une écoute du 2e nous l'a fait également rejeter. Boulez est le plus beau orchestralement, mais çà tourne parfois à vide ; finalement arrivent ex-æquo Furt (Vienne 44 et Berlin 49), Celibidache que je ne supporte toujours pas malgré quelques beautés sidérantes et Kubelík-Cleveland. Mais aucune version ne nous a vraiment emporté...

This concert was given in memory of the conductor Istvan Kertesz, who died drowned in Israel at 44 on April 16th 1973, one month before. This conductor was the only one by that time to challenge Kubelík's interpretations of Dvořák music. Again a very good version, maybe a little emphasized on strings and a rather slow scherzo, but it is highly enjoyable. The very end is very impressive since as always there are no effects at all. A recent compared listening (in French) kept Furt Vienna 1944 & Berlin 1949, Celibidache / Munich and this one. If there was no question about Giulini's supremacy for the 9th, it is not the case here... (11/11/08)

     
 
Symphonie n°8
SOBR
- Broadcasting - 12-13/5/1977
Thanks to Riichiro Emori
 
   

Probablement une de ses meilleures versions et sans doute une de ses dernières, mis à part un concert à Chicago en 1985. Des couleurs (des cuivres "coruscants" comme disent les critiques), une lecture organique, une belle prise de son mis à part les timbales qui ont un côté caisse en carton. A cette occasion, je comparais avec un ami l'état de chefs aussi différents que Kubelík et Boulez à la fin de leurs concerts : l'un sortait suant et exténué alors qu'on avait presque envie de donner un manteau à l'autre pour le réchauffer... Boulez se méfie d'ailleurs de la sueur, pouvant cacher un manque de professionnalisme. En comparant rapidement le début du 4e mouvement dans cette version et la version Boulez de 1996 chez DG, on saluera effectivement l'immense maîtrise technique et "organisationnelle" du chef français, son parfait dosage des tempi et une homogénéité sonore constante ; on ne peut s'empêcher cependant de trouver la lecture de Kubelík plus immédiatement émouvante et prenante, avec des couleurs plus contrastées, seule la péroraison finale a tendance à se désunir, chef et orchestre étant à juste titre un peu fatigués... discographie comparée (11/11/08). La récente réédition de la radio bavaroise confirme nos impressions. (20/12/09)



A very good concert, his best for the 8th. You can get it only at the BR-shop in a 7 CD box (only in German and rather expensive).
Compared listening (French)
(11/11/08).

 

     
 
Symphonie n°8 ()
Chicago symphony orchestra
- Broadcasting - 7/3/1985
Thanks to Simon Clark
 
   

Le dernier concert de Kubelík pour cette œuvre. Lors de l'interview, il déclare qu'il était aussi naturel, pour lui et son public Praguois, de jouer Bruckner aussi bien que Dvořák, et qu'il avait l'impression de donner une première mondiale lors de ses premiers concerts en tant que chef invité à Chicago vers 1949 - Interview : On peut qualifier cette version de classique : tempi modérés, un grand sens des proportions, au détriment peut-être de la flamme de 1977 (cf. ci-dessus). On notera juste un scherzo au tempo très large et un superbe début de 3e mouvement vraiment pianissimo et mystérieux qui générera le mouvement entier, pour le coup son meilleur et probablement celui de toute la discographie. Le dernier mouvement est très entêtant, presque 'structuraliste' jusqu'à la péroraison finale comme d'un autre monde.
 

This broadcasting comprised a short but interesting interview by Kubelík about Bruckner and Mahler: . He sounds he was not figuring he would retire for illness reasons some 3 months later... This is a rather classic lecture, his most mastered maybe, maybe lacking of some urgency. But the third movement is a marvel, always on the edge of loosing the musical flow, but it doesn't at all. In his interview, he said Bruckner was a master in proportions: here it is. Not speaking of the finale!

     
 
Symphonie n°9
Orchestre de Cleveland - 02/12/1976
(Broadcasting, thanks to Simon Clark)
 
   

C'est l'inflation pour les Bruckner en cette fin d'année... Disons que c'est un peu plus rapide que 2 ans plus tard (cf. ci-dessous). Que de belles versions de cette 9e au total, même si la référence reste l'enregistrement de Giulini chez DG.
(30/12/2009)

Two years before one of his best with the same orchestra. Tempi are brisker, but it is altogether a very good lecture again.

(12/30/2009)

     
 
Symphonie n°9
Orchestre de Cleveland - 10/01/1978
(Broadcasting, thanks to Simon Clark)
 
   

Dommage que le son soit ici aussi bien pâle. Kubelík disait que le plus important était de trouver le rythme juste ; on ne peut mieux trouver comme exemple que le scherzo donné ce jour-là. Idem pour l'Adagio. On pensait pourtant que l'orchestre de Cleveland n'était pas le plus approprié pour Bruckner.
(30/12/2009)

A much better concert than 4 years later in New York (see below)... Everything is on perfect tempi, large respiration...

(12/30/2009)

     
 
Symphonie n°9
Orchestre philharmonique de New York - 11/11/1982
(Broadcasting, thanks to Simon Clark)
 
   

La prise de son malgré ses défauts est très détaillée et permet d'apprécier l'alchimie de l'orchestration, notamment dans un scherzo aussi retenu que détaillé. un 3e mouvement peut-être un peu lent, mais très lyrique.

The first concert of a long serie in Avery Fisher Hall. Rather bad sound (dynamics), but detailed enough to be able to appreciate the refined orchestration, especially in the scherzo. I guess further concerts were even better.

(02/14/2010)

     
 
Symphonie n°9
Orchestre philharmonique de Berlin - 16/9/1984
(Broadcasting, thanks to Jean-François Fauduet)
 
   

Il s'agit du fameux concert paru un temps sous étiquette pirate "Sardana" au Japon, avec la Prague, au même programme. On est confondu devant la grandeur de la lecture, même s'il y a quelques "pains", car c'est un peu "surjoué" comme souvent avec Berlin, avec des attaques plus "molles" que d'habitude. Les très longs applaudissements d'un public pas franchement méditerranéen de tempérament en disent long sur l'impression produite. Il s'agit d'une reprise de la diffusion de ce concert dans le cadre des échanges internationaux de Radio France, un mois après. Tout est superbe, il semble même entendre plus de musique que d'habitude dans le scherzo...

(11/3/2003)

A marvel, even if the Berliners make some faults: it is overwhelming from the beginning to the end. This concert appeared once on a pirate edition in Japan (Sardana). At the same concert: The Prague symphony. The Haendel number is false è see "discography horrors" here.

(03/11/2003)

     
 
Symphonie n°9
SOBR - Orfeo - 6/06/1985 (live)
 
   

Kubelik - Bruckner n°9

Alors là, c'est vraiment grandiose, pour son dernier concert officiel à Munich. Tout y est : la caractérisation et le sens des climats de Jochum, la qualité orchestrale de Karajan, la vision organique de Furt (même certains accords "décalés" de ces deux derniers) et surtout l'impression de Le voir diriger devant nous. Pas d'effet, une lecture intransigeante, un détail orchestral au service du "tout", le scherzo le plus détaillé de la discographie - abondante - une fin absolument poignante, même si le cor solo fatigue un peu à la fin ; on notera ici ou là quelques petits maniérismes mahlériens. Excellente prise de son mais qui manque de niveau, quasiment pas de bruit du public. Notre plus récente discographie comparée (23/11/01).
Cf. aussi : http://patachonf.free.fr/musique/bruckner/9e.php, pour une liste exhaustive des enregistrements de l'œuvre et des commentaires de critiques professionnels.
 

This is really an experience. Kubelík played more and more Bruckner music before his retirement. This recording copes with the greatest versions of this music. I am sure a now close compared listening will give all the honors to this concert recording. So long!: my partners preferred others... (11/23/01). This is the last concert he gave in Munich before his retirement for illness reasons: he was obliged to resign the day after during the same program.

Reference

     
 
Te Deum
Gundula Janowitz, Grace Hoffman, Waldemar Kmentt, Franz Crass - Anton Nowakowski - Orgel
Choir (dir. Helmut Rilling) - SOBR - 21/3/1968
(Broadcasting, thanks to Simon Clark)
 
   

Kuentz, Redel, Rilling : de nombreux chefs d'ensembles de chambre ont gravité autour de l'orchestre de la radio bavaroise du temps de Kubelík. Dommage que la prise de son soit un peu étouffée. Apparemment, Kubelík n'aurait dirigé cette œuvre que cette fois-là. À noter la présence de l'organiste qui participa également à l'enregistrement DG des 3 messes par Jochum. On est frappé par le recueillement religieux de l'ensemble, presque Saint-sulpicien parfois.

(13/12/2009)

A very religious reading of this rather short score, too bad the sound is so dull.

(12/13/2009)

 Biographie de Rafael Kubelík - Discographie de Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael Kubelík - Les meilleurs enregistrements de Rafael Kubelík
 Biography of Rafael Kubelík - Discography of Rafael Kubelík - Concerts list by Rafael Kubelík - Best of Rafael Kubelík