Cornelio Faroli - OperaOrphikon |
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Cornelia Faroli - Opera
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Les seuls renseignements que l'on a pu trouver sur cette œuvre inspirée du Titien sont en allemand (Édition Peters). Le genre est celui d'un mélodie continue que l'on pourrait qualifiée de 'Tchéco-Hindemitienne'. Notre allemand ne nous permet pas de comprendre l'intrigue, basée sur la vie du Titien, mais l'ensemble apparaît bien dans la lignée de Mathis der Maler.
The only recording - and representation too probably.
Orphikon - Cantate sans
mot pour chœur & orchestre - Inventions & interludes
pour chœur d'enfants, 4 hautbois & 4 trompettes
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Une édition très touchante, quand on connaît la timidité
de Kubelík par rapport à ses compositions, s'interdisant presque de programmer ses
œuvres au cours de ses concerts munichois. On se souvient, étant aux
États-Unis, d'avoir entendu une interprétation magistrale de cette
symphonie avec New York. Les deux compléments sont magnifiques ; quant
à la symphonie, on pourrait évidemment considérer cette musique comme
de la musique de "chef d'orchestre". On y entend du
Mahler, du Britten (pièces chorales), du Schoenberg, du Roussel, du Martinů, du Hindemith, même du
Messiaen
et bien d'autres, mais
surtout une musique très élaborée et sincère. Dans la lignée des
Furtwängler, Klemperer, Dorati, Bernstein et le regretté Svetlanov (son
poème pour violon donné avec l'orchestre Philharmonique de Radio-France
en 2000 était superbe).
Ici une liste de ses œuvres.
As for his interpretations of "ancient"
music that can be easily compared to recent interpretations, his music can
also easily be compared to recent works. He conducted some other
conductor's music (see Furtwängler); when shall we hear "Orphikon"
by Nikolaus ?.
Here, a list of his symphonic
works.
Orphikon
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Il s'agit donc de la création de l'œuvre à New York. Bien plus abordable que les Séquences, c'est bien du Martinů "Hindemithien", mais une œuvre néanmoins originale et prenante. C'est plus virtuose et moins européen que le remake ci-dessus.
This is the 1st performance of this very moving piece. Kubelík said in an interview he was not comfortable in conducting his own music, but it does not sound like it here. More virtuoso, less "Old Europe" than in the late remake above.
Sequences
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Un dilemme : c'est annoncé par le speaker américain : "world première in Zurich 76 à la "maison des arts", notre liste indique que c'était à Lucerne en fait et que la 1ère avait eu lieu à Lausanne en 75... A comparer avec les 3 autres versions..
To be compared to the three other versions...
Sequences
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Une lecture très maitrisée de son œuvre phare qu'il n'aura dirigée que 5 ou 6 fois.
A mastered lecture with maybe more poetry than in the 3 others. here an
extract of a talk with Alan Blith for Gramophon in 1968 :
"After I left Czechoslovakia, I somehow felt it was my duty to neglect my own
work and conduct other people's. Besides in Prague other conductors knew my
pieces, and conducted them and they were well received. I am not worried about
the neglect of my own music because it is there, it had to be written, and it
can stay in the cupboard for the moment. If it's any good, it
will still be good in 25 years. "But I know sometimes that I must compose.
That's why we live in a 300-year-old chalet by the Lake of Lucerne where I can
have absolute quiet, get away from all the many influences of the concert hall
and have my own world of composition in a neutral atmosphere. There, I go for
long walks and get a work arranged in my head before I write it down. I don't
think I belong to any school, though that's for others to judge, and I vary my
musical language from piece to piece. "Yes, I think you could
say l'm a double person and one part hates the other. As a composer, one is
thoughtful, passive and introvert—a philosopher, if you like. As a conductor,
one is extrovert, energetic—like an athlete. "As a conductor I
like to have an audience. That's why I'm pleased all our radio performances are
given before a public in Munich's Herkules-Saal. For the same reason, I like to
do a 'live' performance of a work before I try to record it. Besides there has
been plenty of chance then to rehearse it fully. After that, for preference, I
like to have a week's break before the recording sessions. ,
"Once in the studio, I like to go straight through the work. Then I listen to
the result on the tape. If it is different from what I've heard on the platform,
the technicians make changes, to improve it, because a record must sound as I
hear it on the rostrum. Then we make a second 'take'• and this is usually
the right one-with just one or two small insertions if anything's gone wrong. If
this lasts for more than a few bars, I like to do a largish section over again.
"Oh no, I hate to listen to my old records. Once it's done, it's
done and I go on to something else"
Sequences
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A force d'entendre cette œuvre, dans un très mauvais report ici, on finirait par penser que c'est un classique, alors que personne ne la joue... Il faut dire que l'on compte - en France ou ailleurs - sur les doigts de la main chaque année des concerts avec du Martinů, du Honegger, du Britten ou du Hindemith. Il est vrai que cette musique n'est pas plus moderne que celle de son ami Hartmann, mais comme l'art du chef, elle semble touchée par la grâce. On entend bien ici que l'œuvre était "rodée".
An unhnow piece, a really splendid "neo-modern" piece played here with - for once the Philadelphia orchestra, after two or three lectures (New York).
Sequences
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Une autre version de cette œuvre majeure : A la deuxième ou troisième écoute - signe d'une qualité compositionnelle, on oublie complètement les différentes réminiscences de compositeurs précédents. Nous n'avons pas le bagage technique suffisant pour comprendre les explications qu'il donne sur sa méthode de composition, mais cela n'a finalement pas grande importance vu la qualité musicale et dramatique de ce que nos pauvres oreilles perçoivent.
At first audition, you just note all the musical inspirations as suspected from a conductor-composer: Martinů, Hindemith, Britten and so on. After the third audition you are in presence of a composer-conductor who should certainly be better kwown...
Interview by Rafael Kubelík about "Sequences"
Quatuor n°2
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A la première écoute de deuxième quatuor (1946), on est frappé de l'ascendance tchèque de l'écriture de Kubelík. L'écoute est immédiatement prenante, un thème très chantant traversant l'œuvre. On pense souvent à l'atmosphère étreignante de Janáček. Certes, le langage, en ce qui concerne sa "modernité", est du niveau de Bartok (1er mouvement) ou de Martinů, mais une chose est sûre : le premier réflexe après une première audition est de le remettre illico...
A neo-Bartokian or Czech piece (Martinů, Janáček...) - in three movements - but a splendid work which should be given more often: graceful, intimate, but with a great strength and a splendid live interpretation by the Martinů quartet.
Four forms for Strings (Quattro Forme Per Archi)
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L'âge d'or de Kubelík chez DG qui, à côté
de Wassermusik et des Nuits dans les jardins d'Espagne, lui
permettait d'enregistrer aussi bien du
Tcherepnin qu'une de ses œuvres...
Ces 4 pièces sont assez néoclassiques et dans l'esprit de Martinů.
Four forms for Strings (Quattro Forme Per
Archi)
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(Disponible en mp3 à l'INA pour 5 €) - Construction
Symphony in one Movement
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Construction
A Symphonic Peripetia for Organ and
Orchestra
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Kubelík a dirigé au moins une fois en 1963 à Munich la symphonie avec orgue de Saint-Saëns et l'on a ici une véritable symphonie avec orgue. Au - léger - débit : toujours quelques notes de xylophone qui font un peu daté. Au crédit tout le reste : des ambiances superbes, une orchestration assez raffinée. Comme les œuvres de Kubelík que l'on connaît, ce ne sont pas que des chefs d'œuvre absolus du 20e siècle, mais de là à quasiment ne jamais les jouer !
A superb piece, dedicated to the CSO, is very original, with wonderful moments.
Written in 1984, 'Symphonic Peripetia' is an extended movement in four
sections (played without pause) whose title derives from a Greek word
meaning 'a sudden change of circumstances'. The concert was dedicated to
the memory of Eugene Ormandy who died some days before.
A Symphonic Peripetia for Organ and
Orchestra
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On le voit ici avec son ami Albert Scharf, qui fut directeur de la radio bavaroise pendant 36 ans jusqu'au 31/12/2001. Ce concert fut donné sous la direction de Colin Davis, successeur de Kubelík à la tête du SOBR, à l'occasion du 75e anniversaire de ce dernier. Un concert qui rend bien les différentes atmosphères de cette œuvre extrêmement attachante.
For once, a piece by Kubelík conducted by a collegue. This was given for Kubelík's 75th birthday, along with Janáček & Dvořák. Superb musicianship from the organist, who participated already to the world premiere (see above). This could sometimes replace the Saint-saens 3rd in concert programs!
Construction
String Quartets 3 to 6 - Sedlacek Quartet - 2019 Sedláčkovo kvarteto
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