Une révélation : cette musique n'est pas notre tasse de thé habituellement mais c'est ici très agréable, la "stéréophonie" de la disposition de l'orchestre de Kubelík joue ici à plein. Il semble qu'il ait dirigé très peu de Reger : 4 poèmes symphoniques op. 128 et ces deux œuvres-ci seulement.

A really enjoyable piece

Œuvre de 1913, rare œuvre à programme du compositeur, inspirée de 4 tableaux du peintre suisse Arnold Böcklin : L'ermite au violon, dans le jeux des vagues, l'Île des morts (cf. Rachmaninov) et Bacchanale - non représentée ici. cf. ici un intéressant fil de discussion sur l'œuvre. C'est effectivement au moins aussi intéressant que les poèmes symphoniques de Richard Strauss, c'est même plus intéressant harmoniquement et au niveau de l'orchestration. Kubelík en révèle ici l'ensorcellement un peu symbolique ; on pense parfois au Vaughn Williams élégiaque, à Rachmaninov, mais oui, à Pfitzner par moments ; c'est en tous cas prenant et remarquable et, comme pour le prologue, quel orchestre ! Orfeo, Audite, faites quelque chose (un bruit incongru au début pourrait certainement être facilement effacé).

A great work. It is not understable this work is almost unknown. Inspired by works of the Swiss painter Arnold Böcklin (3 of them above), this music is at least at the same level as Rachmaninov's Symphonic danses, or for the same period (1913) as Richard Strauss's symphonic poems. A revelation.