Dernières parutions (21/3/15) |
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Cette discographie comporte aussi bien les enregistrements officiels que ceux repris notamment de la Radio bavaroise, ces derniers publiés parfois préalablement par des éditeurs éphémères, ainsi que des concerts radiophoniques. Les enregistrements sont notés d'"intéressant" (rares) à superbe , voire ... extraordinaires ... à notre goût. Certaines appréciations sont probablement un peu dithyrambiques, mais souvent confortées lors de discographies comparées. De nombreux fichiers audio se trouvent sur le Net ; certains permettent d'accéder à des enregistrements de concerts, mais malheureusement on trouve aussi beaucoup de pirates d'enregistrements officiels ; étant de plus en relation avec les "ayant-droit", nous indiquons seulement qu'il est possible de les trouver sur le Net : pour les concerts et pour les vidéos.
Si nous possédons à peu près
100% de sa discographie officielle en vinyle ou CD, nous
serions heureux que vous nous aidiez à la compléter par des références
non répertoriées (cf. manquants).
On n'a actuellement, tous enregistrements confondus, qu'environ 500 œuvres
dirigées par lui en concert ou en studio, sur près de 2 500 répertoriées
dans notre liste - son fils estime le nombre des concerts qu'il aura
donné tout au long de sa vie entre 4 et 5 000... La chance pour l'amateur étant
que de très nombreux concerts ont été radiodiffusés, aussi bien en Allemagne,
aux États-Unis, au Japon, etc. Les ressources
documentaires sur le web, sont,
à une exception près, très pauvres,
même sur les sites des orchestres qu'il a fréquenté au long de sa vie.
La discographie est illustrée d'écoutes comparées
réalisées en aveugle avec des comparses, écoutes
comparées qui, bien que subjectives
et aux résultats parfois originaux, peuvent éventuellement intéresser
l'amateur.
On constatera dans cette discographie, à côté d'une prégnance
évidente des compositeurs tchèques (malgré la pauvreté en Martinů et en opéras de Janáček) et du grand répertoire romantique
allemand, un grand éclectisme.
De Bach à Orff et Kubelík lui-même, la plupart des
compositeurs sont représentés à quelques exceptions près : peu de
Richard Strauss par exemple : Kubelík n'aimait guère cette musique ; il pourrait
être qualifié de chef "mahlérien" en opposition aux
"straussiens" tels que Böhm, Celibidache, Furtwängler et
Karajan. Il pourrait être rapproché d'Eugen Jochum, dont il prit la
suite à la tête de l'orchestre de la Radio bavaroise et de Bruno Walter.
D'autres grands absents :
peu de Prokofiev, pas de Boulez, compte tenu des compositeurs
du XXè siècle qu'il fréquentait plus volontiers : par exemple : Szymanowski,
Hartmann, Schoenberg, Pfitzner, Orff, Hindemith, voire Fortner, Henze (création de
la Sinfonia 6 en 1972), Einem, Messiaen, Dallapiccola, Maderna ; il paraîtrait
cependant
qu'il ait dirigé du Boulez et des pièces avec électronique.
Pour la musique française, peu savent quel grand "berliozien"
il fut et on ne cessera de s'étonner de ce qui est, malgré son caractère un peu exotique pour un Français, un des meilleurs
Pelléas de la
discographie...
Pour faire court, la majorité des témoignages disponibles au disque donne l'image d'un artiste sincère, passionné dans ce qu'il considérait sans doute sa mission de restituer le véritable esprit des compositions abordées, en cherchant à retrouver l'esprit au-delà de la lettre. Pour la plupart des enregistrements, on ne reconnaîtra pas immédiatement la patte (pâte) sonore du chef, comme pour un Furtwängler ou un Karajan, mais on reconnaîtra immédiatement la sincérité, la "chaleur humaine", le lyrisme poétique de ses interprétations, au travers notamment d'un soin particulier apporté aux phrasés des cordes.
On ajoutera que parmi les chefs majeurs du siècle dernier, il est certainement le plus mésestimé, sans doute à cause de son attitude vis à vis du "marketing" (ce n'était pas le genre à jouer la petite frappe ou le fils naturel de Mahler façon Bernstein, ou au prophète technologique façon Karajan, ou encore à donner des leçons de bouddhisme façon Celibidache).
L'amateur de Kubelík a cependant de la chance car, outre les sessions en studio, nombre de ses concerts ont été enregistrés par différentes radios : à la Bavaroise notamment où cet orchestre se devait de donner des "concerts sans public" à des fins de radiodiffusion, mais nombre de concerts avec d'autres orchestres étaient également radiodiffusés dans le cadre d'échanges internationaux, d'où le grand nombre de CD pirates qui ont pu apparaître ici ou là, notamment au Japon, en Italie ou aux États-Unis (il suffit pour un 'éditeur pirate' d'être acoquiné avec un responsable de radio nationale ; ce dernier demande un échange dans le cadre d'accords internationaux et le tour est joué pour avoir accès aux bandes originales...).
Last releases (3/21/15) |
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This discography includes as well official and Bavarian Radio's
recordings, these last ones published by small companies, often already
disappeared, along with many broadcastings.
For quick reading, recordings are quoted from "interesting"
to superb ,
and even extraordinary...
Some samples are proposed along the pages. Many files can be found on the internet, allowing to get some valuable concerts, but these sites include also pirate copies of official recordings, so they are not listed on this site, just mentionned by for audio or for videos.
If we collect approximately 100% of the official discography on LP or CD, we would appreciate your help to complete it, specially for "pirates" editions see the growing "missing" list. We have listed around 2 500 pieces, thus his son told me his estimation is around 4 to 5 000 concerts... Documentary resources on the Internet, except one, are poor, even on the orchestra's sites he has been conducting. This discography is continuously illustrated by comparative (and "blind") listening, which, even subjective (even though I am the only Kubelík's fan among the listeners) and sometimes original in their conclusions, could interest some music amateurs.
This discography survey shows, besides the evident importance of Czechs and romantic composers, a real eclecticism: from Palestrina or Bach to Orff and Kubelík himself, most composers are present except some important ones: few Richard Strauss for example: Kubelík did not like very much this music; he could be considered as a "Mahlerian" conductor, in opposite to "Straussian" ones as Böhm, Celibidache, Furtwängler and Karajan. He could be compared to Eugen Jochum, to whom he succeeded at the head of the Bavarian Radio Orchestra or to Bruno Walter.
Other missing noticeable composers: Prokofiev (rather few) and Boulez for example, considering the XXth century composers he was willingly interpreting: Szymanowski, Hartmann, Schoenberg, Pfitzner, Orff, Hindemith, or Henze (he created his Sinfonia 6 in Munich in 1972), Dallapiccola, Messiaen, Maderna for example, even if it has been said he conducted some Boulez and studied electronic music (?).
Considering French music, very few know what a great
Berliozian he was and
we will remain puzzled by what has been one of the best interpretation (at
least for the orchestra) of
Debussy's Pelléas.
In short, most of his recordings give the image of a
sincere and passionate artist. If we do not recognize at the first bars a
"Kubelík sound", like for Furtwängler or Karajan, we
discern quickly the sincerity, the human "warmth" and the
controlled lyricism of his interpretations, along with a unique care for
strings.
I recall a quick interview of RK for DG marketing purposes: "Whom
DG artist's recording do you often refer to?" He satisfied the question by
mentioning Pinchas Zukerman, but recognized he had never listened to any
other conductor's recording!
As he once said: 'Bad conductors pratice gestures, good conductors study
scores'.
Biographie
de Rafael Kubelík
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Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael
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Rafael Kubelík
Biography of Rafael
Kubelík - Discography of
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