Concerto pour orchestre, Sz 116
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1955
: Une interprétation très différente des
ultérieures : les
tempi sont plus allants, la texture plus légère, peut être un peu moins
abouti dramatiquement que la version de 1958 pour EMI et surtout une bien moindre
maîtrise technique.
1954 : Un premier mouvement qui a rarement sonné aussi 'nocturne Bartókien' :
on est dans le goulasch ! On imagine les répétitions pour les fanfares finales,
mais les cuivres s'en sortent très bien. Ce n'est pas la perfection (l'orchestre
avait dû jouer cette œuvre 2 ou 3 fois auparavant seulement), mais c'est très
prenant. Un deuxième mouvement avec un accent plus mis sur les cordes que
d'habitude, un son d'orchestre toujours aussi 'Société du conservatoire', même
si ce n'est pas cet orchestre-là. Le 3e mouvement est lui entêtant, même si le
son se met tout à coup à compresser sérieusement. Les deux derniers mouvements
sont de la même eau. Une version majeure.
Discographie complète :
1955: Indeed a very good - but very French - version:
faster tempi, lighter playing. But rather poor playing from the orchestra.
Complete comparative listenings:
1954: A superb concert with details and atmosperes you do not find often.
Concerto pour orchestre, Sz 116 - 2 portraits |
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Concerto pour orchestre, Sz 116
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C'est toujours bien difficile de 'critiquer' une interprétation de cette
œuvre. Je me rappelle la grande soprano Phyllis Bryn-Julson me citant Bartók
comme un compositeur, qui, "comme beaucoup", devenait conservateur avec son grand
âge. Je ne suis pas d'accord du tout avec çà. Je pense que c'est le
parachèvement de l'œuvre de Bartók, dont l'exégèse, si j'en crois les ressources
du Web, reste à faire. Discographie complète :
I switch to English to celebrate this great artist, who I have known for some years, either in USA or in Paris. She is a wonderful soprano and a great musician altogether (she could make music from anything). She has perfect hear and could sing on three octaves (and in quater-tones, I have wistened).
Pour revenir à cette interprétation, on est bien embêté : c'est Hongrois, dynamique, plein de sentiment middle-Europa, une certaine grisaille enrobe le tout et pourtant c'est le top...
It's always disturbing to criticize a lecture of this piece. Despite the
talent of Dorati, Fricsay, Boulez, Solti, you always think you are missing some
of it. This is the case again here. Nevertheless this is again one of the best
musical lectures of this 'piece'. Complete comparative listenings:
Concerto pour orchestre, Sz 116
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Une réussite absolue - Comme pour les autres
chefs, il suffit que la prise de son reflète pour une fois fidèlement le concert pour
qu'on l'on ait une idée véritable de l'interprétation. Malgré la date,
ici, on est gâté ! A côté des réussites si différentes avec le Royal
Philharmonic en 1958 ou l'orchestre de la Radio Bavaroise en 1978, on a
là un événement technique et interprétatif de première grandeur. Il
se trouve que les 3 CD d'Altus enregistrés en cette tournée de 1965 sont
tous d'une même maîtrise interprétative et technique dans tous les
sens du terme. A noter que ces concerts se terminaient par un bis (une
danse slave, un prélude de Lohengrin... pas l'ouverture Candide ou le
Beau Danube bleu !). On n'attendait franchement pas grand chose de ces CD et
on en est comme deux ronds de flanc ! Discographie complète :
Concerto pour orchestre, Sz 116 |
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Concerto pour orchestre, Sz 116
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Concerto pour orchestre, Sz 116
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Concerto pour orchestre, Sz 116 -
Musique pour cordes,
percussions et célesta, Sz 106
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: Une merveille encore
une fois, bien différente des versions RPO et Osaka
ou de la splendeur orchestrale glacée de Solti. Çà me rappelle une
publicité CBS d'il y a plus de trente ans à propos de la sortie de la première
version Boulez : "pas de faux mal du pays" : ici point de
"pays", mais de l'humanité, même si elle est bien sombre... Un soin particulier est
porté aux couleurs, au détail, à la continuité organique de l'œuvre
et comme toujours aux phrasés de tous les pupitres qui rendent cette
interprétation si attachante. Seul le dernier mouvement, pris à bras
le corps et noir à souhait, montre l'orchestre à la peine.Concerto
Je ne peux que citer C. Huss dans Répertoire
d'octobre 2001 : "Tout ce qui était mis en exergue quelques années
plus tôt (26 ans...) se fond en un chant désespéré... Une
démarche jamais démonstrative mais toujours éloquente..." : cette
dernière phrase résume bien la spécificité de Kubelík.
(07/11/01). On notera l'espèce de lumière
orchestrale qui nimbe tous les enregistrements des dernières années
avant la retraite de 1985. Discographie complète :
Musique pour cordes,
percussions et célesta, Sz 106
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Musique pour cordes,
percussions et célesta, Sz 106
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Musique pour cordes,
percussions et célesta, Sz 106
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Musique pour cordes,
percussions et célesta, Sz 106
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Musique pour cordes,
percussions et célesta, Sz 106
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Le château de Barbe
bleue
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Le château de Barbe
bleue
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Divertimento
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Biographie
de Rafael Kubelík - Discographie de
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