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Bela Bartok
Béla Bartók
(1881-1945)
     
 
 
   
     
 
Concerto pour orchestre, Sz 116 -
Orchestre National (de France)  - 19/12/1954 - 10/02/1955 
(Broadcast) Thanks to Jean-François Fauduet & Simon Clark
 
   

Plaque commémorative aux abords de l'Opéra de Vienne1955 : Une interprétation très différente des ultérieures : les tempi sont plus allants, la texture plus légère, peut être un peu moins abouti dramatiquement que la version de 1958 pour EMI et surtout une bien moindre maîtrise technique.

1954 : Un premier mouvement qui a rarement sonné aussi 'nocturne Bartókien' : on est dans le goulasch ! On imagine les répétitions pour les fanfares finales, mais les cuivres s'en sortent très bien. Ce n'est pas la perfection (l'orchestre avait dû jouer cette œuvre 2 ou 3 fois auparavant seulement), mais c'est très prenant. Un deuxième mouvement avec un accent plus mis sur les cordes que d'habitude, un son d'orchestre toujours aussi 'Société du conservatoire', même si ce n'est pas cet orchestre-là. Le 3e mouvement est lui entêtant, même si le son se met tout à coup à compresser sérieusement. Les deux derniers mouvements sont de la même eau. Une version majeure.
Discographie complète : Mon blog / My blog

1955: Indeed a very good - but very French - version: faster tempi, lighter playing. But rather poor playing from the orchestra. Complete comparative listenings: Mon blog / My blog

1954: A superb concert with details and atmosperes you do not find often.

     
 
Concerto pour orchestre, Sz 116 - 2 portraits
Steven Staryk - Violin - Royal Philharmonic Orchestra - EMI - 1/11/1958
 
   
 

Une réédition bienvenue d'enregistrements réalisés en stéréo à la fin des années 50. Le concerto pour orchestre est un des tout premiers de la discographie, supérieur à l'enregistrement de DG avec Boston.

L'intérêt de la réédition EMI "Red line" (à droite) est de présenter en outre les 2 portraits ("Idéal" - 11'06" & "Grotesque" - 2' 11"). Le premier est superbe d'intériorité, le 2e aussi, très dynamique, sans doute entendu par Bernstein pour son ouverture 'Candide'... Discographie complète : Mon blog / My blog
 

A welcome reissue of early stereo recordings of the late 50's. This lecture of the Concerto for orchestra is certainly one of the best, superior to the remake issued on DG with the Boston symphony. You can get it in a bargain CD from Eloquence -Australia.
The 'Two portraits" are of the same quality. (1959) (1960)

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Concerto pour orchestre, Sz 116
Köln - 1963 - Thanks to Frank Schneiders
 
   

C'est toujours bien difficile de 'critiquer' une interprétation de cette œuvre. Je me rappelle la grande soprano Phyllis Bryn-Julson me citant Bartók comme un compositeur, qui, "comme beaucoup", devenait conservateur avec son grand âge. Je ne suis pas d'accord du tout avec çà. Je pense que c'est le parachèvement de l'œuvre de Bartók, dont l'exégèse, si j'en crois les ressources du Web, reste à faire. Discographie complète : Mon blog / My blog

I switch to English to celebrate this great artist, who I have known for some years, either in USA or in Paris. She is a wonderful soprano and a great  musician altogether (she could make music from anything). She has perfect hear and could sing on three octaves (and in quater-tones, I have wistened).

Pour revenir à cette interprétation, on est bien embêté : c'est Hongrois, dynamique, plein de sentiment middle-Europa, une certaine grisaille enrobe le tout et pourtant c'est le top...

It's always disturbing to criticize a lecture of this piece. Despite the talent of Dorati, Fricsay, Boulez, Solti, you always think you are missing some of it. This is the case again here. Nevertheless this is again one of the best musical lectures of this 'piece'. Complete comparative listenings: Mon blog / My blog

     
 
Concerto pour orchestre, Sz 116
SOBR - 13/4/1965 Live (Osaka/Festival Hall) - Altus (acquired thanks to Michel Bessières)
 
   

Une réussite absolue - Comme pour les autres chefs, il suffit que la prise de son reflète pour une fois fidèlement le concert pour qu'on l'on ait une idée véritable de l'interprétation. Malgré la date, ici, on est gâté ! A côté des réussites si différentes avec le Royal Philharmonic en 1958 ou l'orchestre de la Radio Bavaroise en 1978, on a là un événement technique et interprétatif de première grandeur. Il se trouve que les 3 CD d'Altus enregistrés en cette tournée de 1965 sont tous d'une même maîtrise interprétative et technique dans tous les sens du terme. A noter que ces concerts se terminaient par un bis (une danse slave, un prélude de Lohengrin... pas l'ouverture Candide ou le Beau Danube bleu !). On n'attendait franchement pas grand chose de ces CD et on en est comme deux ronds de flanc ! Discographie complète : Mon blog / My blog

I always wondered if it was worth to acquire these recordings and it is! Probably the best version, different from the SOBR in 1981, but probably even better than the one with the Royal philharmonic in 1958, in the same spirit.

Here a complete survey of Kubelík & SOBR tour in Japan, 1965, by Riichiro Emori

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Concerto pour orchestre, Sz 116  
Boston Symphony Orchestra - "Live supreme productions" - 28/01/1973 
Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Un concert donné donc quelques mois avant le célèbre enregistrement DG avec le même orchestre (cf. infra). Cette œuvre faisait partie des tubes de Kubelík. L'interprétation, malgré la mauvaise qualité de la prise de son, paraît supérieure, comme souvent, à la version studio. On a ici plus de vie et d'atmosphère, pour une interprétation à mi chemin entre la virtuosité de 1958 à Londres ou en 1965 à Osaka, et la hauteur de vue de la version 1978 à Munich. On pourrait qualifier cette interprétation de "Mozartienne", mêlant amour éperdu de la musique et désespérance.
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Found in Tokyo, this is a major lecture of one of Kubelík's hits, much better than the famous DG recording made some months later with the same orchestra. So much "délicatesse" for a moving interpretation. Despite the rather dull sound, do not hesitate to try to get it...
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Concerto pour orchestre, Sz 116  
Boston Symphony Orchestra - DG - 27/11/1973
Grammy award 1975
 
   

Concerto pour orchestre - DG

16 ans après la première, malgré les bonnes critiques qu'elle avait reçues à l'époque, on est assez déçu par cette version qui manque de corps et de vitalité. Quelques beaux moments tout de même. Discographie complète : Mon blog / My blog
 

A disappointment: the RPO version is much more exciting. Which has been confirmed by a quick compared listening, involving these two, Dorati and Stokowski.
 
(1975) (1984)
 


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Concerto pour orchestre, Sz 116  ()
Introduzione - Giuoco delle coppie - Elegia - Intermezzo interrotto - Finale
SOBR - Live - 23-24/5/68 ?
 
   

Beaucoup de qualités, mais un certain relâchement rythmique nuit deci-delà au début. On reste pourtant sous le charme, malgré un léger 'drop' dû au report dans le 2e mouvement. L'ambiance nocturne du début de l'élégie est superbe. La plénitude des cordes de l'intermezzo est magnifique. On se rappellera qu'il dirigea la 7e de Chostakovitch... Le finale est virtuose à souhait, dans un tempo enlevé, les cuivres sont parfois limite, mais on a comme rarement conscience de la complexité - cachée - de la partition, c'est tout simplement magistral. Discographie complète : Mon blog / My blog
 

Very rare imperfections do not fade the feeling of listening to a major version of this so rich score... Sometimes you think you could hear even more details with actual conductors, but really do we care? Better get the blood than the skin's inventory... Complete comparative listenings: Mon blog / My blog

     
 
Concerto pour orchestre, Sz 116 - Musique pour cordes, percussions et célesta, Sz 106 
SOBR - Live - Orfeo - 30/3/1978 - 8/5/1981 
 
   
Bartok - Rafael Kubelik - Orfeo

Concerto : Une merveille encore une fois, bien différente des versions RPO et Osaka ou de la splendeur orchestrale glacée de Solti. Çà me rappelle une publicité CBS d'il y a plus de trente ans à propos de la sortie de la première version Boulez : "pas de faux mal du pays" : ici point de "pays", mais de l'humanité, même si elle est bien sombre... Un soin particulier est porté aux couleurs, au détail, à la continuité organique de l'œuvre et comme toujours aux phrasés de tous les pupitres qui rendent cette interprétation si attachante. Seul le dernier mouvement, pris à bras le corps et noir à souhait, montre l'orchestre à la peine.
Je ne peux que citer C. Huss dans Répertoire d'octobre 2001 :  "Tout ce qui était mis en exergue quelques années plus tôt (26 ans...) se fond en un chant désespéré... Une démarche jamais démonstrative mais toujours éloquente..." : cette dernière phrase résume bien la spécificité de Kubelík. (07/11/01). On notera l'espèce de lumière orchestrale qui nimbe tous les enregistrements des dernières années avant la retraite de 1985. Discographie complète : Mon blog / My blog

Concerto: Twenty years after the recording in London, a very different approach, less "premier degré", more atmospheric, a little bit less dynamic (except the last movement of the Concerto, irresistible in its dynamic and darkness, but a little bit shaky at the beginning), but even more touching.

Music: here again it is less brilliant and dynamic than the previous recording in Chicago (cf. below) but even more touching, atmospheric and involving (and more orchestral colors too). He gave in the same evening Lutoslawski's 'Musique funèbre' (in memoriam Bela Bartók) and his own 'Kantate ohne Worte'. Complete comparative listenings: Mon blog / My blog

     
 
Musique pour cordes, percussions et célesta, Sz 106
Georg Schick, piano, Irwin Fischer, Célesta, Edward Metzenger, timbales, Allan Graham, Lionel Sayers, Thomas Glenecke, percussions
Chicago Symphony Orchestra - Mercury - 24/4/1951 
 
   


Toute l'âme de Bartók est là, même si l'on peut reprocher une certaine baisse de tension dans le 2è mouvement. Une récente discographie comparée faisait apparaître la supériorité de cette version, suivie de celle avec l'SOBR, plus fouillée mais moins immédiate, alors que les 2 versions concurrentes écoutées, Solti et Boulez / Chicago ne présentaient guère d'intérêt. (18/6/03)
 

One of the very best version of the work, sad and concerning as it should be. (Kubelik premiered this work in Chicago...).

Dvorak 9 - Mercury Musique pour cordes, percussion & celesta

     
 
Musique pour cordes, percussions et célesta, Sz 106
Orchestre philharmonique de New York - 13-15/11/1980 - Remerciements à Claude Aubrun
 
   

Moins de véhémence mais plus d'atmosphère que dans l'enregistrement studio réalisé près de 30 ans auparavant, avec peut-être encore plus de raffinement instrumental. La disposition de l'orchestre de Kubelík est encore plus évidente ici.
 

If this piece was almost contemporary (1936) for Kubelík's first studio recording in 1951, here it is a masterly reading of a classical score.

     
 
Musique pour cordes, percussions et célesta, Sz 106
SOBR - 14/5/1965 - Remerciements à Simon Clark
 
   
 

Une version ancienne, non répertoriée dans le livre du cinquantenaire de l'orchestre. Une version très dynamique et vivante de cette œuvre qu'il aura dirigé sans doute au moins vingt fois. On trouvera plus de raffinement quelques années plus tard.

Kubelík has been an ardent advocate of this work along his career. This is a very vivid lecture.

     
 
Musique pour cordes, percussions et célesta, Sz 106
Concertgebouw - 20/10/59 - Meloclassic
 
   
 

Probablement la version la plus lyrique par Kubelík que l'on connaisse, donc la plus lyrique tout court. Superbe orchestre, version très dynamique, superbes sonorités (III). On a parfois l'impression d'entendre le Divertimento... Magnifique. (21/3/2015)

 

Probably his most lyrical lecture, superb sound and orchestra. You wonder from time to time if you don't listen to the Divertimento... A must have.

     
 
Musique pour cordes, percussions et célesta, Sz 106
Orchestre philharmonique de New York - Live - 27/3/1981
 
   

Kubelík jouissait d'un immense succès lors de ses concerts américains des années 70 et du début des années 80. Il n'était pas extrêmement apprécié des critiques américains, par exemple dans cet article du NY Times où on lui reproche sa gestique "à la Furtwängler", mais ces mêmes critiques devaient rendre les armes à contrecœur devant l'effet produit sur le public... . Donné avec une version de concert du Château de barbe bleue pour 4 soirées, il célébrait le centenaire de la naissance du compositeur. Un tempo très lent pour le 1er mouvement, un peu façon thrène à la mémoire du compositeur. On est dans l'ensemble loin de la version plus sauvage du studio de Chicago en 30 ans auparavant ; c'est ici une lecture apaisée d'un classique du XXe siècle (qui date de 1936). (06/3/10)
 

Since Claudia Cassidy, American critics nether praised very much Kubelík. Unfortunately he enjoyed tremendous successes there in the 70' and in the first 80' years... (see the end of this article for example: ). Kubelík gave 4 times this Music along with a concert version of Bluebeard's Castle for the composer's birth centenary. Far away from his studio recording 30 years before in Chicago, this an appeased lecture, played as a real classical piece. (3/6/10)

     
 
Concerto pour violon n° 2
Arthur Grumiaux - Orchestre National de France - Paris - Live - 23/2/56 - Remerciements à Claude Aubrun
 
   


Çà me rappelle une publicité du concerto pour orchestre par Boulez - CBS : une interprétation "sans mal du pays". Si la version Saham / Boulez (DG) est effectivement superbe, on a  ici exactement l'inverse : un sentiment de nostalgie, de l'affect : on a l'impression d'entendre l'œuvre telle que la voulait le compositeur, ce qui n'enlève rien à la maîtrise technique de la version Boulez en studio. Malgré la prise de son un peu ancienne mais très correcte, on assiste là non pas à un excellent concert, mais à une "re-création". A quand une édition ?
Et bien c'est fait, grâce à "Forgotten records" (03/11/11)
 

This piece had been dedicated to and created by his friend Zoltan Székely at the Concertgebouw with Mengelberg on March 23 1939, 16 years before this concert.
Superb violin playing, plenty of atmosphere, rhythm; a pity it has never been issued: one of the best versions of one of the best violin concerto.
Thanks to Forgotten record, it is now available! (11/5/2011)

     
 
Concerto pour alto
Youri Bashmet - SOBR- Live - 23/9/76 - non available - Thanks to Jean-François Fauduet 
 
   

On a vu ce soliste assez récemment dans celui de Schnittke avec Masur à Paris. Cet excellent artiste donne avec Kubelík une interprétation très sensible de ce concerto assez intimiste, avec ici de purs moments de poésie.
 

Kubelík conducted only once this intimate concerto... with the best soloist available.

     
 
Le château de Barbe bleue
Tatiana Troyanos - Sigmund Nimsgern  
New York Philharmonic - New York - Live - 27/3/81
 
   

Une récente discographie comparée ne nous a pas permis de départager les versions en lice (Boulez, Kertesz, Fischer), si ce n'est qu'il s'agit d'une version très prenante, malgré une prise de son moyenne, et bien sûr une version où l'on entend le plus de "Bartók". On vient d'acquérir sur Ebay une copie de l'enregistrement paru chez le défunt éditeur "eyewitness records" dont la qualité sonore permet d'appréciez encore mieux ce concert et l'évidence de la lecture (06/3/10). Donné pour le centenaire de la naissance de Bartók, avec en prélude la Musique pour cordes. Donal Henahan, critique au Times, bien que Dorati ait donné la même œuvre 2 jours plus tôt avec des chanterus hongrois, déclara préférer cette prestation "qui trouva sufffisamment de variété de timbres et de dynamique pour soutenir l'intérêt".

A superb version, with plenty of atmospheres, a concert where you realize you listen to the composer's music... Donal Henahan, a Times journalist declared, having heard the opera two days before with Hunagrian-born singers that he preffered this concert: "... manaaged to find enough variety of timbre and dynamics to carry the listener along".

From Mezzo-soprano Janice Meyerson who sang it under Kubelík : "In my program from the New York Philharmonic, Tatiana Troyanos sang "Bluebeard's Castle" with Maestro Kubelík on March 25, 1981, at 8 p.m.; March 26 at 8 p.m.; and March 27 at 2 p.m. She was scheduled to sing the last (fourth) performance on this subscription series on March 31 at 7:30 pm--but that is the performance for which she fell ill, and I was hired that afternoon to sing it (the New York Philharmonic made a special "insert" into the pre-printed program, listing my name and biography).  Thank you for making a web link for me! Yours is a fascinating website and tribute to a great conductor."

     
 
Le château de Barbe bleue
Imgard Seefried - Dietrich Fischer-Dieskau
Swiss Festival orchestra - Live - 15/8/62
 
   

Une surprise que cette réédition dans un son superbe pour l'époque. C'est une version de concert en allemand, Kubelík remplaçant Fricsay malade, qui devait décéder 6 mois plus tard. Livret intéressant (pourquoi avoir mis cette photo - superbe - des années 80 ?, mais on s'étonne d'y lire que les voix sont en retrait : si Seefried paraît effectivement en retrait (mais c'est peut-être dû à son calibre vocal), je ne me rappelle pas avoir entendu DFD en concert si bien capté. De même on y dit que le tout a un peu de mal à se mettre en place en citant une fameuse phrase de Kubelík "il faut quand même un peu d'humus pour que quelque chose fleurisse, sans pour autant devenir du fumier". On ne le ressent pas vraiment. Suite sur mon blog Mon blog / My blog


 

     
 
Divertimento
SOBR - 14/11/1968 - Remerciements à Jean-Louis Roux
 
   

De la classe ! On aimait bien jusqu'à aujourd'hui la version de ce grand musicien qu'était Sandor Vegh. Il faut bien reconnaître qu'on affaire ici à un grand chef, hongrois, rappelons-le, uniquement par sa mère. Au terme de ces comptes-rendus, force est de reconnaître que Kubelík était un interprète majeur de Bartók, compositeur qu'il rencontra de son vivant. 16/3/06.
On comparera avec intérêt avec la version Boulez de 1995 à Chicago (DG) : le 1er mouvement, plus rapide chez le français, manque de relief et de vie ; le 2nd mouvement est, lui, plus lent cette fois et commence dans une belle ambiance mystérieuse, mais Kubelík est là encore bien plus dramatique et prenant ; le 3e mouvement est ici presque comme du Stravinsky (Pulcinella) au lieu de la lecture presque sauvage de Kubelík.
 

Kubelík has been a major conductor of Bartók's music. He apparently gave this piece only twice, but you can feel here the adequate blending between letter and spirit. 03/16/06 hHaving acquired recently the Boulez version (DG Chicago 1995), here again, there is no comparison despite the French conductor's qualities. 10/04/08

Biographie de Rafael Kubelík - Discographie de Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael Kubelík - Les meilleurs enregistrements de Rafael Kubelík
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