Roméo et Juliette
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Symphonie n°4 en fa mineur
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Sans doute pas la meilleure version de Kubelík dans une de ses œuvres fétiches, en tout cas pas au niveau de la 6e enregistrée à la même époque et avec le même orchestre. La lecture est un peu scolaire, malgré un mouvement lent plein de poésie. Ici, quelques créations ou première avec le CSO.
Probably not the best version of RK who conducted this work for at
least 18 times, as recorded in our list. Except
for a slow movement plenty of poetry, the rest lacks a little bit of drive
and sticks too much to the bar.
Here, an interesting testimony on Kubelík's departure from the CSO by Harry
Brabec, CSO former drummer in chief. (21/02/03)
You can get it from Forgotten records, a French editor remastering on CD old
LPs with adequate systems. (5/9/2010)
Symphonie n°4 en fa mineur
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C'est toujours une surprise de constater que Raphaël Kubelík était un excellent interprète de Tchaïkovski. Comme pour la deuxième symphonie de Borodine, on pourra préférer les interprétations plus idiomatiques de Svetlanov, avec un orchestre peut-être plus adapté. Mais la tension qui en émane est à peu près identique. A noter que cette œuvre était au programme de son premier concert en tant que chef avec la Philharmonie tchèque, le 24 janvier 1934 - au même programme : sa fantaisie pour violon et orchestre, jouée par son père... et que c'est un concert donné par Furtwängler avec la philharmonie de Berlin, à Prague, qui le décida à 14 ans à devenir chef d'orchestre.
It is always a surprise to consider Kubelík as an outstanding Tchaikovsky interpreter, but here the result is the same as for Borodin second symphony: we know only Svetlanov interpretations to bypass this one in terms of characterization and impulse. Is has been recently reissued on Testament. (and Warner - 10/18/04)
Symphonie n° 4
en fa mineur
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Décidément, cette œuvre aura toujours été réussie par Kubelík, depuis son premier concert. Kubelík joue de la verdeur et de la virtuosité légère de l'orchestre. Les tempi sont sans doute les plus rapides qu'il ait utilisés. Le public parisien lui fit un triomphe.
A superb concert, much applauded (at that time there were real connoisseurs in Paris) - fast tempi, virtuosity, involvement...
Symphonie n°4 en fa mineur
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Symphonie n°4 en fa mineur
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Un concert de la Radio bavaroise peut être un
peu moins "clean" que d'habitude au niveau tenue instrumental et
rythmique, mais tellement engagé ; une rapide confrontation du Scherzo
avec Svetlanov / Canyon est sans appel (alors qu'il s'agit de mon
2e chef préféré - qu'il repose en paix). Plutôt que de montrer des
photos de Kubelík d'une époque sans rapport avec celle de
l'enregistrement, "l'éditeur" eut mieux fait d'indiquer la date
d'enregistrement. Le couplage est exotique.
La réédition chez Audite est nettement supérieure au niveau de la
qualité sonore.
Elle est en outre le vainqueur d'une récente discographie comparée (XLS)
(février 2005)
Kubelík put this symphony on of his first concerts'
program and kept on conducting it : despite a rather bad report on CD and
a rather unsteady playing, it is really thrilling... Which is not the case
the reissue by Audite : This is really a major interpretations: no
idiosyncrasy as for Bernstein and HvK, no dryness as with Mravinsky, no
simplification as with Svetlanov. It won a recent compared listening (XL
file - French)
(February 2005)
Symphonie n°4 en fa mineur
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Un bien beau concert, peut être un rien précautionneux, mais tout sonne tellement naturellement. Qui va se décider à éditer officiellement les concerts de Kubelík donnés aux États-Unis ?
A little bit cautious. Is anybody going to officialy publish the marvellous concerts he gave on the other side of the Atlantic?
Symphonie n°5 en mi mineur
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Noirceur et impact du premier mouvement, merveilleuse fluidité et délicatesse du 3e, prise de son plus confortable que pour la 4e quelques mois auparavant, surtout une version organique au sens Kubelík, où l'on se sent à la fois lire la partition et assister à la création de l'œuvre. Quelques passages un peu trop élégiaques dans le dernier mouvement tout de même. Je cherche toujours pourquoi la critique française a été unanime pour rejeter ces enregistrements.
Considering the results in the 4th, EMI decided to let Kubelík record the 5 et 6th, and they were "damn right": a splendid recording with a great respect of the score, no sleeve effect and though a tremendous impact. (10/10/03)
Symphonie n°6 op. 74
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Ici encore, on est frappé par la droiture, la caractérisation de l'interprétation de Kubelík, sans jamais aucune "sur-interprétation" - et pourtant "çà marche" : encore une fois, à part Svetlanov ou Melik-Pashaiev, on ne connaît pas d'interprétation plus prenante (certainement pas celle de Fricsay tant encensée en France par exemple). On citera un extrait d'un article paru à l'époque dans le "Salzburger Nachrichten", repris dans la notice de ce merveilleux CD : "on ne se souvient pas, même avec Nikisch ou Furtwängler, avoir jamais entendu le dernier mouvement avec une unité aussi splendide". Cf. "discographie minute".
One of the best version - ever - of this so frequented symphony : Kubelík never searched for any "effect" : only the "affect" of the score comes out. Cf. "quick comparisons"
Symphonie n°6 op. 74
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Certainement la meilleure version de cette œuvre par Kubelík (jusqu'à l'acquisition de la version bavaroise chez Living stage cf. ci-dessous) (01/11/05). Une énergie constante, une polyphonie naturelle : aucun effet évidemment, une lecture orchestrale splendide sans les idiosyncrasies propres à l'orchestre (cuivres souvent tubés) et surtout une lecture très dramatique et prenante. (11/11/2003). Cet enregistrement studio a été remastérisé à partir d'un LP par "Forgotten records" et est donc de nouveau disponible ici. (10/9/09)
The best version of this symphony by Kubelík
(along with an SOBR reissue): splendid orchestral playing, dramatic yet natural and a very good
sound.
This superb mono recording has been remasterized from a LP by "Forgotten
records", and is thus available again
here. (9/10/09)
Symphonie n°6 op. 74
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Comme pour la 5ème, une lecture franche et honnête et qui pourtant vous prend du début jusqu'à la fin, malgré l'absence de tout effet. A priori supérieur au live de 1956 critiqué plus haut. (10/10/03)
The 6th with Vienna, but our LP was not audible... Now it is finally released on CD (10/10/03). Nothing much to add to what has been said for the 5th. Do not hope for any indulgency here : the score, only the score, but so vividly and amorously given.
Symphonie n°6 op. 74
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Symphonie n°6 op. 74
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On est encore un peu dans le premier style de Kubelík : tempi rapides, rubato, prises de risques. On remarquera ici encore la proximité des timbres des orchestres français de l'époque avec leurs collègues russes à cette époque. Tout n'est bien sûr pas parfait : quelques décalages, quelques problèmes de balance, quelques timbres un peu triviaux parfois, mais c'est vivant et prenant.
Superb radio sound for its age, a great lecture again, with a rather idiomatic orchestra ! Not a perfection of course, but it so vivid (and rather fast in the first 2 movements). Curious this habit had the public to try to applaud at the end of each movement ; it has quite disappeared in Paris these days.
Roméo et Juliette -
SOBR - 1972 - Originals
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Ici encore une pièce réputée pour ses effets devient sous cette baguette une pièce de poésie et de sentiments justes. Une version extrêmement attachante, même si l'on en a connu avec plus d'effets justement (Münch par exemple). La fin est poignante.
A conductor who is obsessed by the work and the artistic and human message to be transmitted through the work, not by himself.
( ).
Roméo et Juliette -
SOBR - 10,11/01/1974
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Franck nous a gratifié d'une très belle fausse pochette de CD... Contrairement à lui je trouve cette version merveilleuse de poésie de couleurs. On pourra trouver sous d'autres baguettes des batailles familiales plus exaltées, mais c'est d'un tel soin apporté aux détails et aux équilibres. (27/3/15)
Franck Schneiders provided us a superb fake CD cover. Certainly the best of the 3 accounts by Kubelík, you can find more spectacular, but better coulours and phrasings, I doubt it. I'll try to put it online. (3/27/15)
Roméo et Juliette
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Concerto pour violon
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Un concert splendide. La pochette nous indique que Zukerman, recommandé par Stern, remplaça au pied levé Milstein souffrant, dont ce devait être le premier concert en Allemagne après la guerre. C'est une version très rhapsodique où plus que le jeu du soliste - splendide - c'est l'entente parfaite entre soliste et orchestre qui subjugue le plus.
A splendid concert, with a first class violinist, who replaced at the last minute Nathan Milstein, was scheduled to make his first post-War appearance in Germany. Marvellous accompaniment for this very "warm" interpretation.
Concerto pour violon
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On tient là peut-être l'un des plus beaux concerts de cette œuvre magnifique
- supérieure au 1er concerto pour piano. 12 ans après le concert à Munich
(cf. ci-dessus), on est vraiment sur de plus hauts sommets de musique : le
violoniste est absolument génial de vie de liberté de musicalité et
Kubelík se lâche ! Les accompagnements de l'orchestre, notamment des
vents, sont époustouflants. Je n'ai jamais, jamais entendu mieux...
A marvel. Any friend I made to listen to wanted a copy (and got it)... Maybe even better than the Sibelius with the same soloist and even better than their previous encounter, twelve years before, in Munich (see above).
3rd mouvement
Biographie
de Rafael Kubelík
- Discographie de
Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael
Kubelík - Les meilleurs enregistrements de
Rafael Kubelík
Biography of Rafael
Kubelík - Discography of
Rafael Kubelík - Concerts list by Rafael
Kubelík -
Best of Rafael Kubelík