Ouvertures |
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Parsifal James King, |
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Un enregistrement majeur, réalisé en studio,
dont on craint que sa parution ait été annulée à l'époque à la
faveur de la fin du contrat du Maître avec DG, sans doute en vue de
l'enregistrement de Karajan quand on considère les
moyens mis en œuvre tant au niveau choral et orchestral qu'au niveau des
- superbes - solistes. Un son épatant - la section de cuivres du prélude !
-, une œuvre lue à la faveur d'une
fréquentation intense des inspirateurs du compositeur ; tant de couleurs,
d'ambiance donnent une lecture évidente de cet opéra. Sans jeu de
mots, un enchantement.
A splendour: who would have guessed this recording was existing and would be reissued
in such a splendid sound? Weber, Berlioz even Mendelssohn are to be found
here. Cast, orchestra and choir are splendid. I read that, in His fall,
asked about Bayreuth, he said "what could I do in this province?"
since he had never been invited there, why?
Les Maîtres chanteurs de Nüremberg
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Quel plateau et quelle version ! N'étant pas un spécialiste de Wagner, je ne saurais comparer cette version aux Karajan, Jochum et autres Kempe. L'enregistrement est très correct, l'orchestre toujours allant et d'un rebond rythmique continu, ce qui est appréciable compte tenu de la durée de l'ouvrage ! Cette prise sans public fut réalisée en prévision du centenaire des Maîtres Chanteurs de Nuremberg, créés à Munich le 21 juin 1868.
My first Croatian-made record
at Myto was a pirate. It is now splendidly reissued by Arts. A wonderful
cast, a lively recording
thanks to the conducting.
Funny to note that "Karajan's classic EMI recording of Die Meistersinger von
Nürnberg, made in East Germany with the Staatskapelle Dresden, was
originally planned for Barbirolli. But in 1968 Rafael Kubelik asked fellow
musicians not to conduct in countries which supported the Russian invasion
of Czechoslovakia. Barbirolli withdrew from the proposed recording, leaving
the door open to the opportunist Karajan".
Source
Gramophone wrote in January 1997 : "As the recording doesn't betray
its age this would undoubtedly be my first choice among stereo versions,
superseding even the second Karajan because Kubelík's cast is superior."
(14/11/01). Read
here about the story of the recording (21/8/09).
(Calig)
Les Maîtres chanteurs de Nüremberg - extraits
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Un témoignage précieux du passage de Kubelík à Covent Garden où il donnera notamment - le tout en anglais comme ici : Aida, Boris Godunov le Dialogue des carmélites, la Flûte, Jenufa, Les Troyens, Othello, Peter Grimes et la Fiancée vendue.
Lohengrin
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Le seul opéra de Wagner sur disque exceptée la bande des Maîtres Chanteurs ci-dessus. Distribution de luxe, poésie, chant : une version un peu oubliée dans les discographies. Il semblerait que Kubelík était un peu chagriné à la fin de sa carrière de ne pas être invité sur "la colline".
A
successful recording, even if this opera recalls often Italian arias and
Weber Very good recording for once in the Munich Herculessaal.
Airs d'opéra
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Voilà un disque bien oublié, et pourtant quelles interprétations par deux artistes qui ont souvent collaboré ! DFD, lu sur Internet, aurait déclaré que l'orchestre dans cette session de studio était 'terrible' (?) Ce qui me rappelle la fameuse anecdote : lors de ses débuts de chef, DFD rencontre Klemperer et lui dit qu'il serait ravi s'il assistait à un de ses prochains concerts en tant que chef, Klemperer fait semblant de consulter son agenda et lui dit : "désolé, mais ce soir-là je donne le Voyage d'hiver en récital"...
This recital has never been reissued on CD, splendid record, but in an interview published on the net, DFD said the orchestra was "terrible". ????
Extraits symphoniques
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On appréciera ici la poésie dans Lohengrin et la polyphonie dans les Maîtres. Siegfried Idyll a été enregistrée également par Kubelík, avec le SOBR, couplée avec la 4ème de Bruckner et on trouve l'extrait d'un concert de 1973 toujours avec le SOBR sur un disque "Topazio", superbe de caractérisation sonore (bois). A quand une "disc-comp" de Siegfried Idyll ?...
Kubelík
straightness and poetry is welcomed here once more...
Gotterdammerung
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Gotterdammerung |
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Une réminiscence de la brève période de Kubelík au Met. Pour une fois, c'est dans la langue originale. L'orchestre n'est pas "safe", la prise de son a des "drops" mais on est pris par la musique du début jusqu'à la fin ; avec Kubelík, les opéras de Wagner paraissent évidents, jamais longuets, sans pathos déplacé ; on croit avoir toujours connu les leitmotiv par cœur ! A noter que, même s'il ne fit pas le déplacement, la mise en scène était signée par un certain Herbert von Karajan.
If you are not a Wagnerian fan, this is for you: you can listen to it from the beginning to the end without getting bored, since it is so vivid and singing! Sound is acceptable, very good cast, just some drawbacks from the orchestra.
Tristan und Isolde (excerpts) |
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Un précieux témoignage des années Covent Garden. Amusant de voir que Birgit Nilsson replaçait une certaine Sylvia Fisher, indisposée.
IA precious testimony of the Convent Garden years. Funny to see that Birgit Nilsson replaced a certain Sylvia Fisher, indisposed .
Tannhäuser ouverture |
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Couplée avec les deux concertos par Barenboïm, on retrouvera dans cette ouverture les qualités (caractérisation, respect de la partition et de la signature sonore du compositeur, poésie...) et les défauts (?) (pas d'esbroufe, d'effets ou de fausse introspection). Toute la première partie est de plus en plus douce et recueillie... Le reste est très posé et hiératique, la fin d'une majesté tranquille et maîtrisée (les timbales). Un bonheur pour les fans, un poids léger pour les tenants de Furt ou de HvK... (02/10/02)
Coupled with the two Brahms piano concertos with Barenboïm this is as always a marvel of poetry, far away from the Furt turmoil (with Vienna) or the Karajan (external?) splendor.
Tannhäuser ouverture |
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Un mois plus tard, il donnait cette ouverture à Osaka lors de la tournée de l'orchestre de 1975. C'est presque parfait avec quelques petites chutes de tension, mais de si beaux phrasés aux cordes. ce n'est ni Furtwängler, ni Karajan ou Klemperer, mais est-ce moins idiomatique ? (22/11/08)
Solti for example was more spectacular, but except some slight falls
in tension, it is so musical.
Here a complete survey of Kubelík & SOBR tour in Japan, 1975, by Riichiro
Emori
Tannhäuser ouverture |
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Slower than usual, deeper maybe.
Prélude et mort d'Isolde |
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Oui, un chef d'origine (Hongro-) Tchèque pouvait être un des meilleurs interprètes de Wagner : ici le son a beaucoup d'ampleur mais est un peu opaque : il n'empêche qu'on a la joie de vivre une émotion vraie, sans ce qui parait exagéré (mais envoûtant) chez Furt, voire HvK.
A wonderful event, a lighted-side, but moving
interpretation.
Maîtres chanteurs - ouverture |
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Une merveille d'interprétation, très directe, vivante, enjouée, plus rapide que dans la version intégrale chez Arts... un peu moins finie aussi, mais c'est un bonheur de les entendre autrement qu'à travers les micros de la DG ou de la Bavaroise, même si les rangs arrières de l'orchestre sont avantagés ici.
No wonder "true" wagnerian do not found with Kubelík the ecstatic Wagner drama they are accustomed to, like with Knap. You find here a light interpretation, very vivid (the brass!) without gloomy atmospheres...
Here a complete survey of Kubelík & SOBR tour in Japan, 1965, by Riichiro
Emori
Prélude et mort d'Isolde |
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Ici encore une version solaire de Wagner, très conduite par les cordes, avec des accords de l'orchestre superbement dosés, le tout dans un mouvement "organique" avec un superbe contrepoint des harpes. An other illustration of Kubelík mastering a Wagnerian piece.
He had been already at the head of this orchestra for four years and obtained marvellous and "natural like" playing from these wonderful musicians.
Here a complete survey of Kubelík & SOBR tour in Japan, 1965, by Riichiro
Emori
Lohengrin extrait |
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Même en bis en 1965 à Osaka, on retrouve bien le Wagner de Kubelík : vivacité, clarté polyphonique et sonore.
Wagner était décidément à l'honneur dans cette tournée d'avril 65 au Japon.
As usual a clear and vivid Wagner.
Here a complete survey of Kubelík & SOBR tour in Japan, 1965, by Riichiro
Emori
Siegfried Idyll
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Probablement sa plus belle version, l'intro aux cordes est magnifique, le reste à l'avenant, la lenteur générale étant compensée par la tenue et la recherche de couleurs qui rendent l'œuvre féerique.
A marvel, his best lecture in a slow general pace for a radio broadcast without public. In our records, besides the 4 mentionned in this page, he gave this piece only three more times.
Siegfried Idyll
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Siegfried Idyll
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C'est toujours étonnant de constater que, assez souvent, les prises de son faites par des professionnels du disque sonnent moins bien que celle faites par des professionnels de radio. Le tout est un peu dans les limbes. Beaucoup de raffinement mais c'est vraiment très lent, mais si beau ... et tellement différent de la version avec le même orchestre 6 ans plus tôt (cf. supra)
The LP report lacks of some presence, but it is a marvellous reading.
Eine Faust-Ouvertüre
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Cette œuvre de jeunesse, que je ne connaissais que dans un album Dorati consacré à Faust, avec la Faust-symphonie de Liszt (que Kubelík n'aurait jamais dirigé...), attire ici l'intention ; c'est très nettement tourné vers le 1er romantisme allemand, tout en étant très wagnérien...
This superb
picture taken from Internet shows he had shoulders to carry on this music
which sounds here as quite a masterpiece...
"Tristan und Isolde", Vorspiel und Isoldes Liebestod
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Il s'agit d'un des premiers concert avec la Bavaroise après qu'il ait
pris officiellement ses fonctions. Le 1er fut donné les 9 & 10 novembre 1961
avec la 9e de Beethoven (Wilma Lipp, Marga Höffgen, Waldemar Kmentt & Forbes
Robinson), il semble hélas que la Radio bavaroise ait perdu la bande...
Au programme de ce 2e concert figurait également l'Inachevée et le concerto
de Berg avec Arthur Grumiaux.
Superbe concert, avec un orchestre déjà très attentif et de qualité.
This is the one of the first concerts he gave in Munich after being named
its director.
The 1st on November 9-10 1961 was Beethoven's 9th, but the tape is
apparently missing at the BR...
At the same program, Schubert 8th and Berg violin concerto with Arthur
Grumiaux.
Biographie
de Rafael Kubelík
- Discographie de
Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael
Kubelík - Les meilleurs enregistrements de
Rafael Kubelík
Biography of Rafael
Kubelík - Discography of
Rafael Kubelík - Concerts list by Rafael
Kubelík -
Best of Rafael Kubelík