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Ludwig van Beethoven
(1770-1827)
     
 

From DG "Rafael Kubelik rare recordings - 1963-1974
Messe / Oratorio
Missa Solemnis
1977 - SOBR - Orfeo - Dreamlife

1978 - New-York
1980 - SOBR

Le Christ au mont des oliviers

 
   
Maybe you are a fan of other conductors in Beethoven: Szell - too straight -, Reiner (!) - Fricsay (!) - Furt, Klemperer, HvK, Walter, Mengelberg, Jochum - sometimes "re-orchestred", Böhm - often disappointing - and so many others - Listen to Kubelík: very few (Furtwängler, Stokowsky for example) can match his interpretations with a "male", singing and not too much emphasized Beethoven.
     
 
Missa Solemnis Op. 123

Helen Donath - Brigitte Fassbaender - Peter Schreier - John Shirley-Quirk
Elmar Scholter, Orgue - Rudolf Koeckert, violon 
Chœur & SOBR - 10/3/1977 - Live - Orfeo (CD) - Dreamlife (DVD)
 
   
Missa Solemnis

Il s'agit pour moi tout simplement de la version de la Missa, supérieure même à Karajan (DG) et Klemperer, mes préférées avant la sortie de cet enregistrement de concert. Lors d'une retransmission en direct (de ce même concert ?) à France-Mu, Patrick Szersnovitch avait qualifié l'interprétation de "définitive". Ici, pas de Beethoven rétif à la liturgie catholique, mais, enfin, "que ce qui vient du cœur touche vraiment les cœurs". Qui sait encore faire chanter les œuvres comme lui ?
On le voit notamment grâce au DVD : les choristes ont l'air heureux et "secure" et l'on perçoit le superbe contrôle de Kubelík sur ses forces munichoises. Ici, extrait d'un article du Süddeutsche Zeitung, reproduit dans le livret du CD. A noter que l'organiste Elmar Schloter était un familier de Kubelík et de Munich (Sawallisch, Richter, Celibidache...) et que le célèbre Rudolf Koeckert, 1er violon de l'orchestre s'est éteint le 4 septembre 2005 à l'âge de 92 ans (il avait quitté l'orchestre le 31 août 1979, y était entré le 1er septembre 1949 après avoir été 1er violon à la Philharmonie allemande de Prague, sous la direction notamment de Joseph Keilberth...). Ce concert était donné pour marqué le 150e anniversaire de la mort de Beethoven.

 

R. Kubelík conducted here simply the best version ever of this mass, even better for me than Karajan II or Klemperer! We reproduce here, from the CD's sleeve an article issued in Süddeutsche Zeitung.
The DVD (cf. www.hmv.co.jp) recorded in the Herkulesaal in Munich shows the control Kubelík had on his forces. (3/29/07)

Gloria:

 


Herbert von Karajan and Rafael Kubelík
from www.karajan.org (superb picture again by Siegfried Lauterwasser - 1982)

     
 

Missa Solemnis Op. 123

Benita Valente - Birgit Finnilä - Robert Tear - John Shirley-Quirk,  
Westminster Choir - New-York Philharmonic - 27/1/78 - Live - Broadcast - Remerciements à Alexis Ano

 
   

Premières impressions : c'est toujours notre interprétation préférée de l'œuvre religieuse majeure de la musique occidentale - avec la Messe en si - parfois plus d'aisance orchestrale qu'avec la Bavaroise, des chœurs parfois limites mais superbes d'engagement, un ténor moins vaillant que Schreier, sans doute moins de répétitions qu'aux 2 concerts de Munich; mais c'est du Beethoven comme on l'entend...

Less refined than the 2 Munich concerts, less rehearsals probably, but this is Beethoven again, with maybe the best Gloria.

     
 

Missa Solemnis Op. 123

Helen Donath - Birgit Finnilä  - Peter Schreier - Karl Ridderbusch 
Chœur & SOBR - 02/6/1980 - Live - Broadcast - remerciements à Jean-François Fauduet

 
   

Il n'aura donné cette œuvre que 3 fois : en 65, la précédente et celle-ci. La prise de son est moins claire. On trouve un Kyrie plus lent, moins naturel mais plus beau, de même pour le Gloria : les chœurs sont encore plus homogènes et rayonnants : moins de ferveur immédiate, mais c'est plus extasié. A noter dans l'Agnus Dei un 'qui tollis' à donner le frisson.

Slower than the 1977 concert, it has less impact but is more refined..

     
 
Le Christ au mont des oliviers

Daniel Globe - Karl Ridderbusch 
WDR symphony orchestra - 1969 - Live - "Treasure of the Art" - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

jul-12

Une œuvre "intéressante", avec une superbe introduction, de bons chanteurs et un orchestre moins chic que la Bavaroise, mais aux sonorités très franches. On ne sait si c'est le chœur de la Bavaroise, mais il y a de superbes passages, entre Haendel et Weber.

At least, with Kubelík, you are kept interested in this work, sounding often as a post-Handel oratorio. Superb choral moments. The tape is a little bit damaged. 

     
 
Symphonies n° 1&2  
SOBR - 13-14/10/1966 - Live - Meteor - unavailable except maybe at www.broinc.com
 
   

Thanks to Riichiro EmoriDu grand Kubelík : engagement, phrasés, rythme, couleurs, du grand Beethoven bien calibré : ni trop Haydn, ni trop romantique. En tout cas, pas de rapport du disque Meteor avec la photo qui doit dater des années tchèques. Jean-François Fauduet nous indique que Kubelík, malade, a été remplacé par Keilberth pour le pénultième concert du cycle Beethoven de 1966-1967 (7 et 8, et l'Empereur par Robert Casadesus).

A great recording indeed rather well recorded for these series, by one we can consider know as one of the most brilliant and true Beethovenian interpreters.

About Kubelík's orchestra disposal (by Daniel Barenboïm from his book "A life in music" - Weindefeld & Nicolson - 1991)

     
 
Symphonie n° 2 
SOBR - Audite - 22/11/1979
 
   
Beethoven - Symphonies 2&6 - Kubelik - Audite

Si vous voulez redécouvrir la symphonie mal aimée de Beethoven, voilà ce qu'il vous faut : Kubelík allège, éclaire, voire virevolte dans le dernier mouvement. Dans le même esprit, mais avec plus de vie, que l'enregistrement DG avec le Concertgebouw.
A noter l'excellent critique de Rémy Louis parue dans le n° de décembre 2005 de Diapason, qui résume parfaitement notre opinion sur Kubelík :

Les dates de ces concerts inédits nous ramènent à une époque de relatif consensus interprétatif, antérieure en tout cas à l'irruption des " nouveaux beethovéniens ". Le phrasé, le poids, la densité que met Kubelík dans l'Adagio molto de la 2e suffisent pour s'en convaincre. Un chef up to date recourrait sans doute aujourd'hui à un autre type d'articulation, d'accent, de rebond rythmique. Ce qui n'aurait rien que de très normal, puisque, depuis, notre regard s'est déplacé. Mais voilà: dés l'entrée de l'Allegro con brio, dont il souligne le rythme en frappant du pied, Kubelík s'envole sans rien perdre de sa chaleur. Et, durant toute l'exécution, les phrasés espressivo incarnent une narration toute de vie et de relief, dont la combativité résulte d'une volonté expressive subtilement retranscrite par un orchestre réactif, et non d'une simple mécanique de la dynamique. Les deux derniers mouvements, très enlevés, pugnaces, sont d'une vivacité exubérante, Kubelík embrasant la fin de l'Allegro molto - ce à quoi le public parisien (le concert a été enregistré en 1971 au Théâtre des Champs-Elysées) répond avec élan. La » Pastorale » revient à plus de classicisme. Mais la continuité de la pulsation, la flamme intérieure jamais démentie, la façon dont le quatuor porte la narration, la luminosité de la polyphonie, toutes ces caractéristiques vibrent avec une nécessité plus grande que dans l'enregistrement studio DG de 1973, avec l'Orchestre de Paris (dans le cadre de son intégrale Beethoven à neuf orchestres, cet ensemble est en cours de reparution en collection allemande '2 CD'). Plus généralement, les deux exécutions soulignent la force de l'entente qui unit Kubelík à son orchestre bavarois - ressort important de la spontanéité humaniste de ces lectures-, et combien la présence du public peut susciter chez le grand chef une inspiration renouvelée, ce qu'a bien montré le cycle Mahler entrepris chez le même éditeur (d'autres Beethoven en concert existent sous sa baguette). S'essayant à cette mise en perspective, il n'est pas question de suggérer de revenir à un passé qui serait forcément "supérieur" ; chaque époque, par grands cycles, produit ses propres vérités. Mais, par comparaison, ces documents mettent en lumière ce qui, chez certains « nouveaux beethovéniens », sépare parfois le discours affiché du passage à l'acte... alors qu'ils dénient parfois imprudemment la présence chez leurs grands aînés de ce qu'eux-mêmes tentent de réinventer." Rémy Louis (27/12/05)

The less popular Beethoven symphony (Furtwängler rarely conducted it) in a splendid lecture: accents, dynamism, even some vehemence makes this symphony at least highly enjoyable.

     
 
Symphonies n° 1
SOBR - 03/1968? - Live - Remerciements
 
   

La date n'est pas certaine, le son permet de penser que çà date effectivement des années 60. C'est merveilleusement chantant de bout en bout.

(23/3/12)

As always, a steady, but lyrical Beethoven... The date is as mentioned during a recent broadcast by the Bavarian Radio.

(3/23/12)

     
 
Symphonies n° 1 & 3
SOBR -1970? - Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Retransmis à la BBC, ce "concert sans public" n'apporte rien de plus à ce que l'on connaissait déjà, c'est à dire qu'on peut rêver difficilement mieux : classicisme, entrain, vivacité pour la 1ère, contrastes dynamiques et structuration des phrasés pour la 3ème (plus "naturelle" ici que celle de Vienne citée plus bas). L'humilité devant la partition et le chant ressortent en premier. Jean-François sera content car la reprise du premier mouvement est observée ici. Le seul problème est de replacer chronologiquement toutes ces versions... A noter une superbe fin très dynamique.

(11/10/03)

I plan to dedicate one of our comparative listening to the 1 or 3rd by Beethoven just done for this one - 04/18/06): I do not know where I am with all these - superb - recordings or concerts... This is really first class lectures. Unfortunately the transfer sound is rather dull to be able to enjoy it completely.

(10/11/03)

     
 
Symphonie n° 3
OSBR - 01/10/66 - Remerciements à Jean-François Fauduet & Riichiro Emori
 
   

Ce concert fut donné pour le 100e anniversaire de la firme Hoechst. Encore une version majeure, avec une superbe prise de son, des violons bien séparés, une fermeté rythmique assurée, une lecture toujours 'solaire' et un orchestre en grande forme.

'Du grand art'! One of his best versions of his favorite symphony by Beethoven.

     
 
Symphonie n° 3 - Marchia funèbre
 RIAS Berlin - 24/3/64 - Live Mono - 'Lanne historical collection' - Thanks to Riichiro Emori
 
   

Ce concert fut donné en mémoire du chef d'orchestre Ferenc Fricsay, mort des suites d'une maladie à Bâle le 20 février 1963, avec l'orchestre de ce dernier et comprenait également le concerto BWV 1042 de Bach avec Yehudi Menuhin et l'Adieu du Chant de la Terre avec Fischer-Dieskau. Une interprétation très calme et recueillie et très poignante à la fin.

This concert was given in memory of Ferenc Fricsay who died one year before, with his orchestra. We do not have any information on their possible relationship. His dead gave some room to Kubelík in the DG catalogue. Kubelík was a 'collegian' conductor and he gave this type of concert also for Klemperer and Kertesz. This is a very moving lecture, slow, elegant and meditative.

     
     
 
Symphonie n° 3
 Orchestre National de France - 28/2/56 - Broadcasting - Remerciements à Alexis Ano - Thara (2009)
 
   

Une version très fluide et très analytique, avec un superbe 4e mouvement ; la qualité des bois et cuivres français n'était pas usurpée ! La récente réédition Tahra (avec un livret intéressant mais si court qu'on n'y parle pas de Kubelík...) par rapport à l'exemplaire que l'on avait précédemment apporte un peu plus de poids au son. Malgré quelques approximations, le 1er mouvement est superbe d'autorité, le 2e est comme toujours une réussite, le 3e un vrai bonheur (cordes !), le 4e fait presque "Beethoven pour les nuls" tellement c'est évident.

Il semble que l'orchestre National de France ait encore élevé son niveau depuis, témoin le Requiem de Verdi donné dans la Basilique Saint-Denis mardi dernier par Riccardo Muti. J'en profite pour dire que c'est une des plus belles performances auxquelles j'ai pu assister, bien qu'il y a près de 37 ans, mon premier concert était le même Requiem donné à l'époque par Giulini, Scotto, Cosotto, Bergonzi et Ghiaurov en ce même théâtre des Champs-Élysées... Ma mère avait dû faire la queue pendant 3 heures pour obtenir des places, les temps changent. Inutile de dire que le même Requiem au même endroit donné il y a trois ans par Chung ne lui arrive pas à la cheville. Kubelík a donné au moins 3 fois ce Requiem et nul doute qu'il dut le faire façon Muti : pas du Fauré, ni les trompettes d'Aïda, ni vériste, juste une cérémonie italienne recueillie. (13/6/09) cf. version 1962 (29/5/10)

Le double CD Thara comporte également les Lieder eines Fahrenden gesellen de Mahler par Schuricht avec une mezzo - Eugenia Zareska - assez kitsch mais l'interprétation est très 'naturelle' et prenante. Un 5e concerto pour violon par Ferras / Schuricht un peu lourdingue et de superbes moments de ce chef un peu hors normes mais génial qu'était Stokowski dans la 1e de Brahms.

A very clear lecture, with splendid brass & winds. The 'fill-up' in a recent reissue of this concert by Thara comprise also Lieder eines Fahrenden gesellen, with Schuricht - which sounds rather dated but very romantic and a very interesting Brahms 1st by Stokowski.

Speaking of the Orchestre National de France, I have just heard it in the Saint-Denis basilica last Tuesday in Verdi's requiem, conducted by now the 68 years old Riccardo Muti. One of my best concerts ever... (6/13/09)

     
 
Symphonie n° 3
 SOBR - 11/67 - Broadcasting - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Serait apparu en vidéo au Musée du Louvre il y a quelques années. Le 1er mouvement est un peu 'dans le guidon'. La marche funèbre est très habitée, on sent quand même que certains instrumentistes suivent un peu la baguette, mais le 'chic' revient vite. Le 3e mouvement est sans histoire, le dernier plus décidé, mais le tout est un peu pesant et manque de fini instrumental.

04/9/07

A very valuable lecture, above the average, but not His best. 09/04/07

     
 
Symphonie n° 3
 Orchestre Philharmonique de Berlin - 13/3/67 - CD & DVD - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Une des meilleures versions de Kubelík parmi les 7 dont nous disposons dorénavant. Beaucoup de punch, un orchestre superbe. En DVD, on notera la gestique assez ample, un peu façon jeune Kubelík, telle qu'on peut l'apprécier rapidement dans le DVD Arthaus. On remarquera l'extrême concentration de Kubelík, non pas pour que l'orchestre joue bien, mais pour qu'il n'en fasse pas trop, cela dans un 1er mouvement très enlevé. Même avec cet orchestre, ce n'est pas un Beethoven "asséné". Voir écoute comparée des 7 versions de la 3e par Kubelík.

18/04/06

Probably Kubelík's best lecture of this symphony. Cf. compared listening of 7 lectures by Kubelík in the 3rd

4/18/06

Répétition - Rehearsal :

     
 
Symphonie n° 2
 Concertgebouw - 5, 13/3/67 - DVD Unitel - DG
 
   

Bien qu'il ait choisi également le Concertgebouw pour son intégrale DG sept ans plus tard, on préfère le son moins policé de la Bavaroise dans cette œuvre; mais c'est tout de même très beau.

A very good video (without public). Nevertheless we prefer him with the SOBR in this piece.

     
     
 
Symphonie n° 3
 Orchestre Symphonique de Chicago - 3/5/1986 - Live - "Fachman fur Klassike Music" Society - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Un des derniers concerts de Kubelík (le dernier à Chicago avant le remake de 1991 du premier concert de l'orchestre de Chicago, avec Barenboïm et Solti), dans une de ses œuvres préférées (cf. "hits"). Le premier mouvement surprend par sa lenteur et son absence voulue d'accents trop appuyés. La marche est évidemment un must, encore mieux peut-être qu'avec Vienne (cf. ci-dessous). On aimerait bien connaître la signification qu'il apportait au 3è mouvement : encore une fois ici des timbres Brucknériens dans une vision Mozartienne. Le dernier mouvement surprend toujours sous sa baguette à cause de son début très "Haydn" et sans aucun effet ; malheureusement, il manque ensuite un peu de rebond... mais la toute fin est sidérante, genre musique funèbre de Mozart.
Voir écoute comparée de 7 versions de la 3e par Kubelík.

Another superb Beethoven concert in one of his favorite pieces. Always a lack of tension during the last movement, but everything else is superbly done. Cf. compared listening of 7 lectures by Kubelík in the 3rd

As usual tempi get slower with years:
 

     
     
 
Symphonie n° 3 
 Orchestre Philharmonique de Vienne - 13/7/1971 - Live
 
   
Beethoven - Mozart - Orfeo

Plusieurs remarques : il s'agit d'un concert exceptionnel, bien capté et vivant, on apprécie ici vraiment ce qu'apporte un chef qui est en même temps un compositeur : il est un de ceux qui savent faire sonner l'orchestre dans le discours du compositeur, ce qui se traduit par la surprise de découvrir des apparentées avec d'autres œuvres (la 4e et la 6e ici). Ici, pas de maelström dramatique à la Furt ou de dynamisme sophistiqué à la HvK, mais l'impression d'une re-création de l'œuvre ou à tout le moins de participer au discours du compositeur. D'après nos pointages, il s'agirait d'une des œuvres qu'il a le plus dirigées. On se perd alors en conjectures quand on apprend que ce sera sa dernière apparition au Festival de Salzburg, 14 ans avant sa retraite, alors qu'il ne restait guère que Karajan comme maître de la direction en exercice ! Bref tout cela vaut quand même plus que la non-critique du numéro de Répertoire de novembre 2002 ! Reste qu'il faut reconnaître un certain manque de tension dans le dernier mouvement. Discographie comparée de l'Héroïque (12/2002) - Voir écoute comparée de 7 versions de la 3e par Kubelík (18/4/06)
Ici le programme d'un concert donné par la SOBR à Vienne en 1962.

Viennese critics were enthusiastic about this last concert by Kubelík at the Salzburg FestspielHaus. Already at that time, they were surprised of such work at rehearsal, allowing sustainment of the main line and letting appear many unheard details. This is really a major archive, to be certainly putted away at Beethoven and not at Kubelík! Superb live sound, great dynamics and great Viennese colors at the orchestra... Comparative listening of the 3rd (12/2002) Cf. compared listening of Kubelík in the 3rd (04/18/06). Here the program of a concert by the Bavarians in Vienna in 1962.

     
 
Symphonie n° 3
 Orchestre Philharmonique de New York - 18/9/1979 - Live
Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

C'était sans aucun doute la symphonie préférée de Kubelík, d'après notre liste toujours aussi lacunaire :

1e 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e
4 9 37! 9 14 14 22 2! 15

On est encore ici devant une lecture majeure, Kubelík étant bien plus à l'aise avec New-York qu'avec Vienne ; d'ailleurs, la quasi totalité des enregistrements américains qui nous sont parvenus, à partir des années 70, sont parmi les meilleurs qu'il ait donné. Le 1er mouvement est remarquable tout à la fois d'aisance et de densité. Pas de pathos dans la marche funèbre; mais le mélange d'intériorité et néanmoins de 'sourire' impressionne. La maîtrise de la respiration subjugue dans le passage fugué ; sans doute une de ses interprétations les plus lentes. On sent le public "scotché" à la fin du mouvement. Le phrasé des cordes, l'alliance avec les bois indique que le 3e mouvement sera aussi un succès. Il fait la reprise. Cà commence doucement, mozartien, mais l'allégresse est là avec notamment une fanfare de cors délicieusement 'terroir' (à la fin du concert, Kubelík ira jusqu'à eux pour les saluer...). Le 4e mouvement commence très posé, puis s'anime avec les entrelacs du quatuor, un léger manque de vie par moments, puis cela s'éclaire, avec une maîtrise du temps à la Furt et un sourire à la Walter. Écoutez le début de la péroraison finale : contrairement à d'autres chefs, çà commence doucement mais cela n'empêche pas l'excitation finale, loin de là. I ci encore la musique semble naître spontanément devant nous.

As mentioned in the table above, this appears to be Kubelík's preferred symphony by Beethoven. Again a major lecture as you can hear with the 4th movement above.

     
     
 
Symphonie n° 3
 Orchestre Symphonique de Chicago - 15/3/1985 - Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Un premier mouvement lent, un peu trop sans doute. Le report est assez mauvais. Grâce au tempo, très belle atmosphère à la fin. La marche est très impressionnante d'ampleur et de profondeur. Le 3e mouvement est superbe et dès le début du finale on sent que ce sera parfaitement réussi, comme un pianiste qui énonce correctement le début d'une fugue de Bach. Voir écoute comparée des 7 versions de la 3e par Kubelík. (cette version y est mentionnée par erreur de 1984). L'ovation fervente du public dément les critiques souvent mitigées que recevait Kubelík aux Etats-Unis, notamment à New-York : cf. quelques articles repris ici au long de ces pages avec le logo .

Again a superb lecture, despite the beginning of the 1st movement, a bit slow. Cf. compared listening of Kubelík in the 3rd (wrongly quoted there as from 1984).

     
 
Symphonie n° 4 - Concerto piano n° 3
Wilhelm Kempff -  SOBR - 13-14/10/1966 - Live - Meteor - unavailable except maybe at www.broinc.com
 
   

Sans doute une des meilleures 4èmes (cf. discographie ci-dessous, établie avant l'acquisition de la présente). Une rapide écoute comparée entre cette version et celle en studio de l'intégrale DG, avec un orchestre d'Israël en tournée à Munich, montre bien l'exceptionnelle vitalité, compréhension, caractérisation de Kubelík avec son orchestre (et par là-même la prééminence de ses enregistrements live). Le 3ème concerto est un bonheur, car conjugué à l'art inimitable de partenaire de concerto de RK, s'ajoute un Kempff, certes prudent au niveau des tempi, mais bien espiègle et toujours chantant : de la bonne humeur ! En concert, Kubelík joua cette œuvre également avec Arrau et Serkin.

Probably one of the best version of the 4th (see compared listening below for the "official recording"). The second movement is particularly noticeable, played in a firm and continuous sostenuto.

Thanks to Riichiro EmoriThe 3rd Concerto, even a little bit slowly paced, is a delight for the "humour" shown by the pianist and the great accompaniment. Kubelík gave also this concerto in concert with Arrau and Serkin.

     
 
Symphonie n° 4 et 5
SOBR - 23/10/79 - 20/10/1969 - Live - Audite
 
   



2 superbes interprétations : la 4è est semblable aux autres interprétations de Kubelík, la 5è est magnifique ; Kubelík disait qu'il avait pris connaissance des partitions des symphonies de Beethoven avant même de savoir lire. L'orchestre est en superbe forme, on admirera la travail polyphonique dans un élan mesuré, mais vécu.
(28/05/03) On n'est bien sûr absolument pas d'accord avec la critique de J.-Ch. Hoffélé dans Diapason de juin, un peu plus avec celle de C. Huss dans Répertoire. Aucun ne remarque qu'il s'agit de concerts "sans public" réalisés régulièrement avec la radio bavaroise. Le problème sempiternel avec Kubelík est qu'il interprète avec une science qui confine au "naturel" et évite très soigneusement (trop pour certains) des effets de manche ou de conception "personnelle" - on est exactement à l'antipode des interprétations de Kleiber fils. C'est notamment le cas du dernier mouvement de la 5ème où tout effet dynamique est gommé jusqu'à une péroraison finale vers laquelle tendait tout le mouvement.

2 great interpretations: the 4th is a must, as the other recordings mentioned in this page, the 5th is much better than the official recording in Boston for DG, especially the 3rd movement.

     
 
Symphonie n° 5 Op. 67
Philharmonia orchestra - Testament - Live - 30/8/1957
 
   


On a du mal à comprendre - pour une fois - la nécessité d'avoir donné la 5e de Ludwig après une première partie de concert consacrée aux Variations symphoniques de Dvořák et au 4e concerto pour piano de Martinů. il n'empêche que l'on a encore une fois une très belle interprétation, qui soutient l'intérêt, malgré, par rapport au reste de l'album, un son un peu plus cotonneux, c'est même assez pétulant. En espérant que Testament saura nous exhumer d'autres trésors, puisqu'ils semblent se diversifier par rapport au fond enregistré d'EMI (où il en reste quelques-uns croit-on savoir).

Again a superb lecture, even if the sound is rather dull here, as mentioned on the CD's sleeve: plenty of drive, humor, accents: you listen to it.

     
 
Symphonie n° 5 Op. 67
SOBR - 24-25/11/1966 - Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Un premier mouvement très dynamique, joyeux et certainement pas ténébreux. Le 2e mouvement est lui aussi enlevé malgré le tempo mesuré, avec de superbes passages retenus et poétiques. Le 3e permet d'apprécier une superbe prise de son, avec un passage central extrêmement détaché amenant à une péroraison pétillante, mais mesurée comme toujours. Le dernier mouvement est à l'avenant pour une des meilleures interprétations qui soient. Il est intéressant de comparer sa lecture du 1er mouvement avec celle de Reiner par exemple : ici, c'est chantant varié et construit, bien plus intéressant que la course de Reiner, impressionnant au premier abord, mais très vite lassant.

Thanks to Riichiro EmoriA must - the orchestra had already, at the beginning of the 60's, an international level. The interpretation is vivid, joyful. It is interesting to compare his reading of the 1st movement Reiner for example: here, it is singing varied and built, much more interesting than the race of Reiner, impressive at first but quickly wearying.

     
 
Symphonie n° 5 Op. 67
SOBR - 28/10/70 - Paris - Live - "'0'0'0' classics" - Thanks to Riichiro Emori
 
   

Extrait d'un concert donné à Paris dans le cadre d'une tournée du 17 au 30 octobre 1970 qui les mena également en Angleterre, Hollande et Belgique. Retransmis sans doute sur France-Musique à l'époque, le son est un tiré vers les aigus. Un premier mouvement bien enlevé, un 2e superbe, très Pastorale, le reste à l'avenant. Ici pas d'esbroufe ni de tempi trop rapide qui souvent donnent l'impression de voir un train qui passe, des moments de pur poésie et des cuivres rayonnants..

Again a superb 5th given in Paris during a tour in Holland, Belgium and England. Even the never-ending end is interesting here!

     
 
Symphonie n° 6 Op. 68 "Pastorale"
SOBR - 1972 - Live - Originals / Topazio
 
   
Pastorale by Kubelik

On oublie souvent quel grand beethovénien fut Kubelík, notamment son intégrale des symphonies pour DG (cf. ci-dessus). Un Beethoven idiomatique, très chantant mais "viril". Dans un son très correct, on bénéficie ici de la présence apportée par le concert par rapport à son intégrale studio. Une récente audition comparée (Sergiu, Furt, Jochum, Abendroth, Karajan...) a confirmé deux choses : 
1 - il s'agit d'un enregistrement mémorable où il se "lâche" - comme dans la Grande fugue chez Originals 
2 - ce n'était pas un chef de studio, témoin la même œuvre avec l'orchestre de Paris chez DG où çà ne fonctionne pas vraiment (5/10/03). On vient d'acquérir la version "inespérée" de Kleiber fils avec l'orchestre d'État de Bavière (Orfeo). Devant un tel dithyrambe de la part de la presse spécialisée, française notamment, on a voulu "voir" si cela procurait le même effet que sa 4è, chez Orfeo également : on en était fanatique à sa sortie, pour s'apercevoir avec les années combien son agitation paraissait vaine. On n'a pas à attendre aussi longtemps cette fois : çà ne tient pas la route face à Kubelík, certes plus traditionnel et plus lent, mais autrement construit et joué : on a ici des phrasés et du son et non pas cette espèce de radiographie sans son, avec seulement des attaques.

(26/4/04)

R. Kubelík has been an under estimated Beethovenian, in France particularly. Here in concert, every part is singing naturally, no indulging of any kind. Alas it is unavailable. Nothing to do with the recently appraised concert by Carlos Kleiber.

(04/26/04)

     
Symphonie n°6
Royal Philharmonic orchestra - 21-23/01/1959 - Remerciements à Jean-François Fauduet
   

Encore une superbe interprétation de la Pastorale par Kubelík ! Phrasés chantants, narration, contrastes, tout y est, avec seulement quelques crispations passagères. Une des toutes meilleures versions de l'œuvre, avec une légère préférence néanmoins pour la version avec la Bavaroise ci-dessus.

(14/2/04)

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An outstanding version, just after the Bavarian listed above.

     
 
Symphonie n° 6 
SOBR - 31/03/1967 - Live - Audite
 
   
Beethoven - Symphonies 2&6 - Kubelik - Audite

Thanks to Riichiro EmoriCompte tenu de la maîtrise instrumentale, il faut se rappeler que Kubelík commença à diriger l'orchestre de la Radio Bavaroise régulièrement dès 1962. On est frappé par l'homogénéité des cordes. Cette version est très relaxée, lumineuse, voire pastorale. Kubelík était vraiment un interprète idéal de ce qui pourrait être finalement la meilleure symphonie de Beethoven. Moins dramatique que les lectures citées plus haut (Bavaroise 1972 et RPO 1960), il se dégage de ce concert une impression de plénitude. D'après Christophe Huss , il s'agirait de l'enregistrement publié par "Originals" avec une erreur de date. À vérifier.

An outstanding version by a specialist of this symphony (even if he recorded much more often the 3rd).Less dramatic than the two previous listed here, it sounds more serene and relaxed.

     
 
Symphony n° 7
 SOBR - 31-3,1-4/1970 - DG
 
   



On raconte que Kubelík avait demandé les partitions de poche des symphonies de Beethoven pour le Noël de ses 7 ans... Pour marquer les 10 ans de leur collaboration, DG enregistra la 7e avec la Bavaroise, qui était au programme de leur premier concert commun en février 1960. Il l'enregistrera de nouveau en studio pour l'intégrale DG, mais avec Vienne cette fois. Passé inaperçu alors, cet enregistrement se révèle excellent, très engagé et superbement sonnant.

Vivid, engaged, this is a major studio recording. It has been released by that time, but was not much noticed by that time.

     
 
Symphonie n° 7
New York Philharmonic - 16/2/58 - Live -  Thanks to Simon Clark
 
   
BR - Fred lindinger

La plus vieille version que l'on possède dorénavant par Kubelík et pas la moindre : on est au niveau de Furt ou de HvK. Quelle maîtrise, quel "insight" ! Cà fait penser aux premiers enregistrements Beethoveniens de Maazel au niveau de l'énergie, mais évidemment avec plus de musicalité. (10/12/09)

Probably his best lecture!  Even in 1958, his collaboration with the NYP was a must. (he gave it in 1950 with the Concertgebouw and in 1951 with Chicago) (1210/09)

     
 
Symphonie n° 7
 SOBR - 12/2/60 - Live - "En larmes" - Thanks to Riichiro Emori
 
   

Le premier concert de Kubelík avec la Bavaroise ! Disons que cette première rencontre fut assez précautionneuse : c'est un peu lent, voire légèrement lourdaud (1er mouvement), mais on sent que le courant passait déjà. Faisons-nous discrets pour cette rencontre qui inaugura un mariage de près de vingt-cinq années. En complément, était donné le double concerto de Martinů. Un concert emblématique : le grand répertoire, de la musique tchèque et de la musique du XXe siècle. Il ne deviendra directeur de l'orchestre qu'à la fin de 1961.

The first concert with the Bavarians who he will join more than one year later, replacing Eugen Jochum: a challenge to replace a Bavarian born, catholic and conservative conductor, by a Czech, free-minded, and modern music oriented one... A good lecture, a little bit cautious maybe.

     
 
Symphonie n° 7
 SOBR - 1969 - Live - Broadcast - Thanks to Simon Clark
 
   

Encore une très belle 7e d'une date peu évidente (reprise d'un CD Meteor).

Again a superb 7th...

     
 
Symphonie n° 7
 SOBR - 28/10/70 - Live - Broadcast - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   
Extrait Album Serkin Orfeo

Le premier mouvement est à peu près identique dans son tempo au concert de New York relaté ci-dessous. On constate plus de rusticité, un ton général pas toujours très juste, mais beaucoup de caractérisation aux bois, bref du rustique, mais du grand style. Pour le second mouvement, même si l'orchestre ne sonne pas "plein", on est devant une telle intériorité que cela annihile toute critique.

Again a splendid lecture, even if it is not always perfectly tuned.

     
 
Symphonie n° 7
 New York Philharmonic - 20/3/1982 - Live - Broadcast - Remerciements à John G. Adams (†) via Bernard Vagne
 
   
Extrait Album Serkin Orfeo

Premier mouvement : Un tempo modéré, de grands phrasés, une interprétation non pas traditionnelle, mais vécue où l'on sent la joie d'interpréter cette musique. Pour le second mouvement, comme pour la Grande fugue, on regrette qu'il n'ait jamais dirigé, façon Scherchen, l'Art de la fugue... Le troisième mouvement est d'une atmosphère et d'un rebond superbes.

Some very beautiful moments. A compared listening to undertake...

     
 
Symphonie n° 8
SOBR - ??/??/19?? - Live - Broadcast - Thanks to Riichiro Emori
 
   

Comme nous le signale Riichiro Emori, il s'agit du seul témoignage de Kubelík dans cette œuvre avec la Bavaroise (et d'ailleurs de la seule tout court hormis son enregistrement officiel avec la DG) ; c'est pourtant magistral, à peu près du niveau de la fameuse version Karajan dans sa première intégrale DG (un poil moins de drive, mais plus d'atmosphère). Je me demande s'il ne l'a si peu dirigée non par goût, mais par l'exigence de l'œuvre.

Apparently the only concert for this symphony, the DG studio recording apart. Why? When you listen to this superb lecture you do not understand. No clue for the date, which was already the case with M. Otani's listing and the list obtained from the Bavarian radio doesn't mention it.

     
 
Symphonie n° 7
 SOBR - 27/4/1975 - Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Encore une superbe interprétation, dans une superbe prise de son (en public ? on entend une seule toux). Orchestre très sonnant : on a l'impression de ressentir plus les notes et les harmonies qu'ailleurs. Déjà 4 versions à comparer...

(13/5/06)

Another great version to be compared with the three other ones we have already. Superb sound and orchestra, superb Beethoven...

(5/13/06)

     
 
Symphonie n° 7
 SOBR - 27/5/1975 - Live - Thanks to Riichiro Emori
 
   

C'est peut-être encore mieux que la version ci-dessus donnée un mois avant à Munich. Le 1er mouvement est plus décidé et dynamique que d'habitude, la marche funèbre bénéficie d'un tempo quasi idéal, le flux ne s'arrête jamais ; les reste est à l'avenant. Déjà 5 versions à comparer...

(22/11/08)

His preferred symphonies were the 3rd and the 9th, but a conducted the 7th rather often with great success. Here this is at least at the same level as the concert he gave a month before in Munich.

(11/22/08)

Here a complete survey of Kubelík & SOBR tour in Japan, 1975, by Riichiro Emori

     
 
9 Symphonies
London Symphony Orchestra (no 1) - 16/6/1974, Orchestre Royal du Concertgebouw d'Amsterdam (no 2) - 18/02/1974, Berliner Philharmoniker (no 3) - 21-22/10/1971, Israel Philharmonic Orchestra (no 4) - 30/9/1975, Boston Symphony Orchestra (no 5) - 24/11/1973, Orchestre de Paris (no 6), - 20-22/01/1973, Wiener Philharmoniker (no 7) - 22/9/1974, Cleveland Orchestra (no 8) - 01/3/1975, Symphonie-Orchester des Bayerischen Rundfunks (no 9) - 11-12/5/1975
Helen Donath - Tereza Berganza - Wieslaw Ochman - Thomas Stewart
 
   
Intégrale des symphonies de Beethoven par Kubelik (Italian reissue)

J'ai enfin réussi, après tant d'années, à acquérir cette intégrale en Italie (iperdue.com) ... (07/05/02). Les premières impressions sont toujours les mêmes : du chant, du rythme, du style...
La 9ème, extraordinaire, est parue en compact isolément (cf. plus bas)
Nous avons réalisé une discographie comparée partielle de la 5ème (07/2001), mais malheureusement pas avec la version LP, ma Rega Planar 3 ayant rendu l'âme ce soir-là. A suivre... En attendant, un extrait d'une interview de RK parue sur cette pochette. 
Une autre discographie comparée récente de la 4ème où celui qui préfère RK n'est pas toujours celui qu'on croit... (14/5/02) (10/76 - Critique avec laquelle nous sommes en désaccord...)
Harmonie

I just got from Italy (07/05/2002) (iperdue.com) the complete Beethoven symphonies by Kubelík, recorded by a different and appropriate orchestra for each symphony (see 9th below). Kubelík described once the Concertgebouw as a 'golden elephant' and the Orchestre national de France as 'a nervous cat'.
We have completed a survey of the 5th, won by Furtwängler 1943, but the LP reading device just broke... Meanwhile, here is an excerpt from the LP sleeve. Partial comparative listening of the 5th (07/2001). (5&8) (2&4) (6) (1&9)
Another compared listening for the 4th (05/14/02)

rk mit Heinz Wildhagen und Hans Weber (from "rare recordings 1863-1974 - DG)

     
 
Grande fugue op. 133  
SOBR - 1975 - Live - Originals
indisponible
 
   

Un enregistrement extraordinaire, à faire dresser les cheveux sur la tête. On retrouve ici la fougue des années Chicago et la "hargne" des années londoniennes. Dépasse facilement les lectures de Klemperer ou de Furtwängler, sans aucun "tunnel" ni pesanteur.

For me, one of the best and striking interpretations ever! It is just a pity it is no longer available and probably for long.

     
 
Symphonie n° 9 op. 125
  Elsie Morison -  Else Brems -  Waldemar Kmentt - David Kelly
Israël Philharmonic orchestra - Live - 25/4/1958 - Can be ordered here
 
   

On croyait que le concert de Copenhague ci-dessous était le plus vieux témoignage connu de Kubelík dans la 9e, voilà que nous parvient un concert antérieur donné à Tel-Aviv et chanté en hébreu ! Il l'a donné au moins 5 ou 6 fois lors de ce voyage devant près de 3 000 personnes nous dit le commentaire de l'époque reproduit dans la pochette du CD. Comme la plupart des chefs d'orchestres - sauf quelques uns comme Karajan - Israël faisait partie des étapes obligées d'une carrière internationale. Kubelík s'y produisit à de nombreuses reprises en 1953, 1957, 1959, 1963, 1964, 1974, faisant appel à cet orchestre pour son intégrale DG dans la 4e. La prise de son mono est assez proche, le timbalier est en pleine forme... quelques décalages, mais le tout est très vivant, presque bon enfant. Le dernier mouvement est évidemment exotique - l'habitude de Kubelík de donner les œuvres vocales dans la langue locale étant poussée ici à son paroxisme ! Elsie s'en sort a priori très bien. Le choeur est encore plus enthousiaste que le timbalier ! En fait, tout cela est bien réjouissant ! (12/1/12)

Kubelik bringing this German piece of fraternity in Israël in 1958... Apparently this was a tremendous success, granted the vocal parts were sung in Hebrew.
Exotic maybe, not always very clean, but very vivid (1/12/12)

     
 
Symphonie n° 9 op. 125
  Elsie Morison -  Else Brems -  Ernst Haeffliger - Forbes Robinson
Danish RSO - 26/2/59 - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Le plus vieux concert que l'on ait de Kubelík dans la 9e (sauf Israël ci-dessus). Le son - mono - est très correct pour l'époque. Quelques pailles, mais dans l'ensemble c'est peut-être la plus convaincante de Kubelík ! Tout ce qui fait son interprétation de cette œuvre y est déjà, mais dans un tempo général plutôt vif et dans une lecture plus 'urgente' que les versions ultérieures. L'orchestre est vraiment excellent. Un premier mouvement décidé, assez rapide, un 2e très resserré également, rapide, avec des timbales 'tonitruantes'. Un 3e quasi toscaninien, un début du 4e rageur, le thème donné sans pathos, puis tout s'anime, dans une véritable ode à la joie : ce n'est pas la 9e de Furt à Bayreuth mais son équivalent par Kub à Copenhague ! Le public fait un triomphe et l'orchestre lui rend hommage au milieu des rappels en donnant une fanfare improvisée ! En écoutant ce concert sur PC, on boucle sur le 1er mouvement et l'homogénéité de l'interprétation se révèle... (01/3/09). Thara vient de l'éditer (09/02/14)

Maybe simply his best 9th: brisk tempi - his fastest interpretation, superb choir - The 4th movement is really here an 'ode to the joy', thrilling moments. Kubelík conducted many times this orchestra between 1954 & 1960. The orchestra gave even a fanfare to Kubelík during applauds. (3/1/09)

Mahler conducting Beethoven's 9th

     
 
Symphonie n° 9 op. 125
  Helen Donath - Teresa Berganza -  Wieslaw Ochman - Thomas Stewart 
SOBR - DG - 1976
Discographie comparée - Listening
 
   

J'ai eu du mal à convaincre mon frère de l'intérêt de cette version récemment rééditée en France : d'où cette récente discographie comparée de 5 heures (02/05/2001) ... 
A noter qu'en 60, Kubelík donna de nombreuses fois cette œuvre avec la Philharmonie de Vienne et Stader, Rössel-Majdan, Dermota et Berry). (21/11/01)

I have always thought that Kubelík was one of the best Beethovenian conductors. So we made recently a comparative listening (05/02/2001)... Another version - live - has been published by Orfeo, and recently a concert in memory of Otto Klemperer with the Philharmonia: cf. infra.
See Robert Cowan's article on Kubelík's 80th birthday

     
 
Symphonie n° 9 op. 125
  Gundula Janovitz - Brigitte Fassbaender -  WAldemar Kmentt - Franz Crass
SOBR - Dreamlife - DVD - 31/12/1970
 
   

Un concert du Nouvel an avec une prise de vue noir et blanc, mal définie et bien sombre. Néanmoins, le son est très correct et nous offre une superbe 9e encore une fois, avec les caractéristiques habituelles de Kubelík dans cette œuvre : du chant des phrasés (les cordes !), un superbe dernier mouvement, un 2e mouvement manquant un peu d'élan. (13/3/08)

A document for connoisseurs since it is in B&W and rather dark; but the rather good sound allows to listen to a superb 9th, with splendid soloists in the 4th movement. (3/13/08)



     
 
Symphonie n° 9 op. 125

Margaret Price - Yvonne Minton - Werner Hollweg - Norman Bailey
New Philharmonia Orchestra & Choruses - BBC Legends - 14/1/1974
Live recording - Royal Festival Hall
   
Beethoven 9th by Kubelik - In memoriam Otto Klemperer


Il s'agit du concert officiel à la mémoire d'Otto Klemperer, qui venait de disparaître (1885-1973) et pour lequel on invita un de ses collègue et ami de longue date, Raphaël Kubelík (on se souvient des superbes concerts Klemperer enregistrés par EMI à la Radio Bavaroise au début des années 60 - cf. discographie comparée de la 2ème de Mahler). D'après l'excellente notice, il se trouva bien sûr des critiques locaux pour dire que çà ne valait pas les interprétations de celui à qui l'on rendait hommage... Les applaudissements enthousiastes à la fin du concert (tout était organisé pour qu'il n'y ait pas d'applaudissements entre la Musique funèbre maçonnique de Mozart et la 9ème) témoignent bien d'une sensation musicale d'exception. Mes premières impressions sont celles d'une conception proche de l'enregistrement DG, avec plus de clarté sonore et d'articulation, des instrumentistes superbes (mais bois et vents manquant parfois un peu de "classe" sonore). (02/12/2001)

Another marvel, we will redo our compared listening having acquired the 1982 Orfeo version: this concert was dedicated to Otto Klemperer, a good friend of Rafael Kubelík. This is a vivid, moving interpretation, with a very good recording (even for coughs). To be listened to again (12/02/2001)

     
 
Symphonie n° 9 op. 125
Helen Donath - Birgit Fassbaender - Horst Lobenthal - Hans Sotin 
SOBR & Chorus - Orfeo - 14/5/1982
Live recording
 
   

Beethoven 9th by Kubelik - Orfeo

Une version qu'il faudra bien comparer avec les deux précédentes. Elle sonne très proche, peut être avec un peu plus de poids. (30/01/2002) A la réécoute, c'est tout bonnement superbe, avec des chanteurs qui ne crient pas et un superbe équilibre entre les solistes, chœurs et orchestre. Dommage que la prise de son ne soit pas au niveau, par exemple, des Klemperer EMI. Je relisais récemment une critique de ce disque dans Répertoire, très intéressante parce que globalement négative alors qu'assez élogieuse dans le détail : le problème serait qu'on n'atteint pas à la "dimension mystique" de Furt : justement !

This version (the last one recorded) has to be compared to the two other ones (above) Sound maybe straighter than the two others. (30/01/2002) It is probably difficult, for the last movement, to find another version where singers do not shout and with such an expressive singing from the chorus.

     
 
Symphonie n° 9 op. 125
Benita Valente - Claudine Carlson - Keneth Riegel - Paul Plishka
New York Philharmonic - Westminster choir - 14/4/1981
Live recording - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Encore un concert magnifique, notamment le dernier mouvement avec des chœurs 'stratosphériques' et tout du long on entend toutes les parties (bois) sans perdre le tout. Mention spéciale au timbalier très en verve.

Again a superb concert, another triumph in New-York...

     
 
Symphonie n° 9 op. 125
  Helen Donath -  Rosalinde Elias - Peter Schreier -  Walter Berry
Orchestre philharmonique de Vienne - Chœurs de l'Opéra de Vienne (Walter Hagen-Groll) - 08/8/1970
Live recording - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

C'est très vivant, le 1er mouvement est très "terrestre", le 2e un peu lent mais dansant, çà n'en finit pas mais c'est très plaisant. L'Adagio molto cantabile est très adagio mais aussi d'un cantabile très intérieur. L'intro est une leçon de maîtrise de la nuance piano. Le thème principal aux cordes est aussi sidéral qu'humain, peut-être son meilleur. Dans le 4e Berry est presque parfait, le quatuor excellent, le chœur ne vaut pas celui de la bavaroise de l'époque. Schreier est aussi quasi parfait. Quand on a dans l'oreille la 1e version Karajan pour DG, le passage fugato paraît commencer timidement, Ce qui suit est toujours du mauvais Beethoven, mais çà s'anime à partir du - merveilleux - pianissimo du chœur. La fin est superbe.
Ils redonnèrent ce concert 11 jours plus tard à la mémoire de George Szell. (15/9/06)

A very good lecture, especially for a wonderful third movement.

     
 
Concerto pour violon op. 61 
Ida Haendel - Violon - Philharmonia Orchestra - 15-16/09/1949 - Testament
 
   

Une merveille : spontanéité, mesure, chant : deux interprètes humbles et concernés. Prise de son un peu vieillie.
Nota : Ils donnèrent ensemble également un concerto de Tchaïkovski en 1946 à la BBC. Kubelík l'enregistra également avec les violonistes Mischa Elman, Menuhin, Milstein, Heifetz, Grumiaux, Schneiderhan, Morini et Szeryng.

Even if the sound is a little bit coarse, a splendid version, very human.
They also gave the Tchaikovsky concerto in 46 with the BBC. He recorded this concerto in April 1950 (?) with Mischa Elman.

     
 
Concerto pour violon op. 61 
Arthur Grumiaux - Orchestre national de la Radiodiffusion française - 26/1/61
 
   
 

Un concert dont on n'avait pas connaissance, exhumé grâce à "Forgotten records". Le premier mouvement manque franchement d'allant, même si ça s'arrange un peu vers la fin. Disons que c'est musical mais un peu pépère. Un certain manque de puissance me fait penser à Pierre Fournier, mais ce dernier avait plus d'éloquence. Comme toujours, Kubelík s'adapte à son soliste en choisissant un tempo mesuré et en réduisant la dynamique de l'orchestre. Il me semble que l'on a, de nos jours,  finalement plus de violonistes dignes de leurs anciens (Repin, Nemtanu...) que de pianistes. Le 2e mouvement est beaucoup mieux, après une superbe et poétique introduction qui guidera tout le mouvement - superbe quatuor de cordes et la sonorité - fine mais fruitée - du soliste est là bien en situation. Le 3e mouvement est un peu à l'image du 1er. Pour fans du violoniste.

Thanks a lot to Forgotten records to publish this concert. We loved Grumiaux / Kubelík in Bartok's 2nd but we are a little bit disappointed here ; of course he was a great musician, but his rather modest sonority and virtuosity give us a rather so-so lecture ; no thrill here.

     
 
Concerto pour violon op. 61 
Yehudi Menuhin - Orchestre du Festival de Lucerne - 31/8/59 - Non available - Remerciements à Claude Aubrun
 
   

Çà commence mal avec le premier accord décalé, mais après tout s'arrange ; de superbes moments, un Menuhin en pleine possession de ses moyens et de son charme, avec peut être parfois un peu de rouerie : pas au niveau de Menuhin / Furt dans les mêmes conditions quelques années auparavant, mais c'est quand même superbe.

Maybe not at the same level as the famous Menuhin / Furtwängler in Luzern some years before, but a wonderful version with great moments.

     
 
Concerto pour violon op. 61 
Yehudi Menuhin - Chicago symphony orchestra - 15/12/66 - Broadcast - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Dommage que la bande pleure. On notera un superbe passage central dans le 1er mouvement, très musique de chambre, avec une ligne de chant du soliste très poétique et libre à la fois. Le 2e mouvement est de la même veine.

Too bad the sound is not steady. Very poetic lecture from Menuhin.

 

     
 
Concerto pour violon op. 61 
Rudolph Köckert - SOBR - 11/75 -
Thanks to Riichiro Emori
 
   

Comme il le fit avec la plupart des solistes de l'orchestre, Kubelík ne pouvait faire moins que de faire jouer ce concerto à son vieil ami Köckert (le quatuor Köckert joua même le concerto pour quatuor à cordes de Spohr sous sa direction). On ne s'étonnera pas non plus qu'il ait choisi des tempi bien modérés pour permettre à son soliste de s'en tirer : bien qu'excellent instrumentiste de chambre et chef de rang, on voit bien ici la différence entre un artiste possédant un excellent métier et des solistes de classe internationale. Il reste que sans porter à des sommets, on passe un moment agréable à l'écoute d'une lecture bien attachante.

Having done it with Haendel, Menuhin, Milstein, Heifetz, Stern, Grumiaux & Szeryng, Kubelík let Rudolph Köckert, the orchestra's first violin for years, play the Beethoven concerto. Slow tempi let the soloist play its score; a respectful and musical lecture, just over classed by the mentioned international soloists.

     
 
Concerto pour piano n°1 op. 15
Géza Anda - SOBR - 09/03/1968 - Orfeo
 
   

Beethoven - Concerto pour piano 1

Très belle version de cette œuvre de jeunesse de Beethoven, interprétée ici dans le style qui convient : chantant, bondissant et sans emphase. On aimerait cependant un peu plus d'engagement et de présence sonore.

A beautiful recording, much more appealing for example than Argerich / Sinopoli: agility, "peps", really enjoyable.

     
 
Concerto pour piano n°2 op. 19
Malcom Frager- SOBR - 1969 - 'Live'
Thanks to Frank Schneiders
 
   

Live parce que sans doute donné sans public pour la radio. Une merveille de musicalité, de chant de 'Mozartiana'.

Superb pianist, excellent match pianist - orchestra, the young Beethoven alive!

     
 
Concerto pour piano n°1 op. 15 
Walter Gieseking - Philharmonia orchestra - 13,16/10/1948 (Abbey Road Studio 1)
 
   

A son arrivée en Angleterre suite à son exil volontaire pendant l'été 1948, Kubelík travailla pour HMV où il réalisa un certain nombre d'enregistrements studio, notamment comme accompagnateur (cf. concerto pour violon plus haut par exemple). Le son est correct sur le piano, terriblement pleurant sur l'orchestre. Pourtant on entend une interprétation merveilleuse : un orchestre chaud, présent et très "distingué" (comme celui obtenu dans l'accompagnement de Fournier dans Haydn). Quand au pianiste et à son pianisme : c'est très différent de la version avec Serkin, vainqueur de loin de notre discographie comparée précédente : c'est moins dynamique, moins "articulé", mais c'est d'une telle maîtrise, d'une telle hauteur de vue !

One does not understand why the sound is so bad on the orchestra when it is much better with the "Emperor" on the same disc by Walter, fourteen years before? Abbey road basement is too much humid? Anyway, one could understand reading this page that Kubelík was a specialist in Beethoven's concertos, especially in the 1st... This is a marvelous version, despite the Serkin one (see below) which easily won one of our previous comparative listening: Gieseking was an Emperor of the piano (not a King...). Accompaniment is superb of phrase and color, much alike in Haydn with Pierre Fournier at the same period. Funny to note this is the only official coupling gathering Kubelík and Walter (Emperor - 1934).

     
 
 Concertos pour piano n°1 op. 15 & 2 op.19 - 5/10/1977
Concerto pour piano n°3 op.37 et n°4 op. 58 -
4/11/1977
Concerto pour piano n° 5 op. 73 &
Fantaisie chorale, op. 80 - 30/10/1977
Rudolf Serkin - SOBR - Orfeo
 
   


1 & 2 : Une récente discographie comparée (19/05/02) menée jusqu'au 1er mouvement (après nous n'avons fait qu'écouter cette version-ci) confirme notre première impression : il existe peu d'enregistrements de concerts aussi géniaux que celui-ci : toutes les autres versions (Backaus / Böhm, Argerich / Sinopoli, Argerich EMI, Zimmermann, et même Anda / Kubelík, finalement bien mal enregistrés) n'arrivent pas à la cheville de cette version : pianisme très clair et rythmé, tenue des phrasés, orchestre très engagé, osmose exceptionnelle entre soliste et orchestre, son splendide... Que de merveilleux disques il nous aura laissé en concerto, d'autres, comme celui avec Magaloff, étant sans doute à rééditer. Ils donnèrent également en concert le cinquième concerto.

3 : La clarté du phrasé de Serkin et la chaleur de celui de Kubelík font encore une fois merveille ; rien à ajouter par rapport à ci-dessus, si ce n'est un mouvement médian "hors du temps". Qui eut cette idée géniale de concerts bavarois sans public qui nous a donné ainsi tant de merveilles ? (12/10/03)

5 : Seul l'Empereur déçoit un peu, manquant un peu de flamme et la version Curzon est préférable (4/7/05)

1 & 2: A splendid recording again, which has surpassed all other versions in a recent compared listening (05/19/02) : the sound is miraculously vivid, the artists are like on a Beethovenian cloud, alas it is not available any more. Other piano concertos as with Magaloff should be reissued. They gave also in concert the 5th concerto.

3: Once again (cf.) the two old "sages" give us a supreme concert (without public). (10/12/03)

5: The "Emperor" on the other side does not work so well - The Curzon is here better.

In a letter, Katleen Ferrier wrote about a concert she attended with Serkin & Kubelík in September 1949: "I didn't like the Beethoven concerto too much, with Serkin. He leapt about like a cat on hot bricks - American showmanship I thought! Could have done better myself at 18yrs!! But Kubelik is a wow - I think he is the coming one of the generation!"

     
 
Concerto piano n° 3
Rudolf Firkušny -  Concertgebouw - 04/9/59 - Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

On était un peu inquiet après avoir entendu l'ouverture d'Euryanthe un peu calamiteuse qui ouvrait le concert. Mais l'orchestre était cette fois un peu chauffé. Les deux compères ont donné ensemble des concerts (22 dans nos tablettes) de 1944 à 1991... Ils donnèrent déjà ce concerto en 1950 à Chicago. Le 1er mouvement est viril, assez carré, mais soutient l'intérêt. Beaucoup plus d'affect dans le 2e mouvement et de vie dans le 3e.

A very good concert, traditionally beethovenian.

     
 
Concerto piano n° 3
Claudio Arrau - New York Philharmonic (Lincoln Center) 21/11/76 - Broadcasting - Non available
 
   

Crédit photo : Werner Neumeister

Un très beau concert, mais sans magie particulière.

A very good concert, but I confess I never liked very much Arrau in the Beethoven concertos (recall the official versions with Haitink or Davis).

     
 
Concerto piano n° 3
Alicia de Larrocha -  NYP - 17-18/3/1983 - Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Cà commence assez moyen à l'orchestre, c'est très étalé, se veut majestueux : on ne reconnaît pas son Kubelík, mais c'est parce que c'est adapté au jeu de la pianiste qui, alors qu'elle avait paraît-il un petit gabarit, donne ici à 60 ans une interprétation aussi lumineuse que sonnante... Cà manque peut être un peu de vie parfois, mais c'est éblouissant.

For once the pianist is even better than the orchestra! Never heard such a performance in this concerto.

     
 
Concerto pour piano n°4 op. 58 - Ouverture Léonore 1
Alfred Brendel - SOBR - 12-13/6/1980 (Artists - live recordings)
 
   
Concerto pour piano 4 - Brendel / Kubelik

Un superbe enregistrement du concerto, supérieur à mon avis à celui avec Curzon ou Magaloff plus bas. Une discographie comparée à venir ? Beaucoup de son ici, très présent et bien défini. C'est, contrairement à la version avec Magaloff, du grand Beethoven, qui me fait penser, boursouflures en moins, au triple par HvK. Le pianiste fit-il mieux avec Haitink, Levine ou Rattle ? Ce disque est accompagné d'une magnifique version de la première version de Léonore où Kubelík nous montre tout ce que Berlioz doit à Beethoven.

Splendid version, probably even better than the Curzon one. A wonderful version of the first of the 1st Leonore. Kubelík played also this concerto with Magaloff, and Kempff.

     
 
Concerto pour piano n°4 op. 58
Rudolf Firkušny - Cleveland orchestra - 26-28/4/1973
Thanks to Simon Clark
 
   
 

Un enregistrement un peu étouffé, un public bien toussotant, de bien belles choses cependant : la virtuosité ailée du pianiste, sa maîtrise du discours : un grand maître qui, comme Kubelík, n'aura pas eu complètement la renommée qu'il méritait... Notamment, la cadence du 1er mouvement est époustouflante.

Again here a superb reading by the two accomplices.

     
 
Concerto pour piano n°4 op. 58
Nikita Magaloff - SOBR - 3 ou 8 /4/1965 - Arkadia
 
   
Concerto pour piano 4 - Magaloff / Kubelik

Si le son du piano est parfois un peu sec, quel style, quelle clarté et évidemment quelle entente chef / soliste, mais on est habitué aux qualités d'accompagnateur de RK. Cette version contraste énormément avec celle du concert avec Brendel : tempi plus allants, son plus léger, mais moins de profondeur. Comme Klemperer, il joua également aux échecs avec Kubelík...

A new arrival in this numerous series of Beethoven's piano concertos, and one of the best ones: correct sound, wonderful pianist and RK's accompaniment. (10/24/02)

     
 
Concertos pour piano n°4 et n°5 "Empereur"
Clifford Curzon - SOBR - 14-15/02/1977 - Audite (studio)
 
   
Concertos pour piano 4 & 5

Deux excellentes versions de ces fameux concertos, lumineuses, vivantes, sans pathos exagéré : on interprète vraiment du Beethoven ici. Le pianiste a un jeu très perlé, parfois enclin à un peu de maniérisme, mais c'est vraiment superbe.

Joyous performances, with a rather light, but dynamic pianist and of course a first class accompaniment. Kubelík played also the 5th with Serkin and André Watts. 

     
 
Triple concerto ()
Trio de Trieste - SOBR - 22/11/1973 - "En larmes" - Remerciements à Jacky Ouziel
 
   
Concertos pour piano 4 & 5

Une version très décidée, sans les outrances - superbes - de Karajan avec ses Russes. On ne connaît pas la date d'enregistrement, mais il semble que ce soit l'une des premières fois que les solistes soient un trio constitué (comme plus tard les Beaux-Arts par exemple). La cadence du premier mouvement est ainsi superbement menée : c'est banal de constater que ce que l'on perd relativement au niveau de la virtuosité soliste, on le gagne dans la cohérence du discours. On reprochera cependant au trio une sonorité fragile et une justesse d'intonation des 2 instruments à cordes perfectible.

Again a good Beethovenian lecture by Kubelík, with a regular trio as soloists, lacking of virtuosity.

Reference (many defaults, but so much drive!)

     
 
Ouverture "Les Créatures de Prométhée"
SOBR - 13/3/69 ? - Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

La date est hypothétique.

 

     
 
Ouverture "Les Créatures de Prométhée"
SOBR - 31/5/84 - Live - Remerciements à Claude Aubrun
 
   

A mettre tous les matins pour se mettre en forme : quelle vitalité, quel Beethovénien en concert ! Qui éditera ce concert ?

Kubelík, even the late one was a fantastic Beethovenian: punchy, joyful and analytic though. Shall it be issued?

     
 
Ouverture "Egmont"
Orchestre national de France - 29/2/1956 - Live - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Kubelík dirigea assez souvent cet orchestre (dénommé aussi à l'époque orchestre de l'ORTF). Le son est évidemment un peu vieux, privilégiant les aigus, dans une acoustique bien sèche. Un document seulement.

Kubelík conducted many times the Orchestre national de France (I haven't succeeded yet to get a list of all his concerts with them). It sounds rather old and dry.

     
 
Ouverture "Egmont"
SOBR - 20/10/1976 - Live - Thanks to Simon Clark
 
   

Une très bonne version mais dans un son un peu ouaté.

A good version, but dull sound.

     
 
Ouverture Léonore III
Concertgebouw orchestra - 5,13/3/67 - CD - DVD Unitel
 
   

Une expérience ! Malgré les artifices de la prise de vue (objectif "grand angle", prises tout contre les instruments) et de la mise en scène (le trompettiste qui sort de la salle pour jouer sa partie "off" lors de la répétition ou le flûtiste qui joue d'un coup tout seul au milieu du Concertgebouw vide), on assiste vraiment à un concert ici, même en l'absence de public... Un must en DVD, où l'on notera la concentration extrême, toute révérence gardée, appliquée par Kubelík aux quelques transitions un peu faibles de la partition.

A "must have" in DVD. A splendid orchestra and a real "concert" even if it was played only for the video.

     
 
Ouverture Léonore III
SOBR - Amsterdam - 1969 - Thanks to Simon Clark
 
   

Coïncidence : nous avons assisté à un concert Beethoven dirigé par Maxim Vengerov il y a 3 jours : l'ouverture paraissait épatante (avec un orchestre de chambre : l'Ensemble orchestral de Paris); écouter 10 mesures de ce concert de 1969 remet les choses à leur place rapidement! (20/6/2010)

A superb reading again...

     
 
Ouverture Léonore III
SOBR - 1970 - Thanks to Franck Schneiders
 
   

Tout cela manque une peu de 'peps', mais quelles couleurs orchestrales ! (30/4/2011)

A superb reading again...

     
 
Ouverture La création de la maison ('Die Weihe des Hauses')
Köln - 1970 - Thanks to Franck Schneiders
 
   

Bien que ce soit l'op. 124, on a du mal à croire que cette ouverture ait été écrite entre la Missa et la 9e... Voulue selon l'auteur écrite "dans le style strict de Haendel", ce qui n'est patent qu'au début, l'inspiration n'y était pas ! (30/4/2011)

It's hard to acknowledge this piece is from the very last period of the composer...

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