Retour à l'index - Back to index Mon blog / My blog

Félix Mendelssohn
Félix Mendelssohn
(1809-1847)
     
 

Symphonie italienne
Symphonie réformation
Cologne
SOBR - 1973
Ouverture "Les Hébrides" op. 26 - Cologne - SOBR
Ouverture Mer calme et heureux voyage
Philharmonia - EMI - 1949
Francfort - 1969

 
   
     
 

Le Songe d'une nuit d'été 
Edith Mathis - Ursula Boese - SOBR - DG - 24/11/1964
(Disponible en CD - available on CD)

 
   

Un des disques les plus célèbres de Kubelík, à juste titre. Mise à part celle de Klemperer, que je trouve tout de même un peu raide, il s'agit pour moi de la meilleure version de cette œuvre, alliant fraîcheur, légèreté et atmosphère féerique. (Confirmé par la défunte émission "le pavé dans la mare" de France-Mu du 12/2/06).

Nota : il existerait chez EMI l'ouverture Mer calme et heureux voyage de 1949.

One of the very best versions, along with Klemperer's.

     
 
Ouverture "Songe d'une nuit d'été" - Répétition
SOBR - DG - 24/11/1964
 
   

La gentillesse mêlée à la force de conviction de Kubelík. Comme pour la vidéo de Smetana, on s'amuse de le voir ou de l'entendre souvent chercher à nommer le passage qu'il veut faire répéter. Kubelík avait déjà dirigé plus de 80 fois l'orchestre depuis leur premier concert du 12 février 1960 avec la 7e de Beethoven et l'on sent très bien l'attention portée par les musiciens aux intentions du chef. Le livret du coffret DG contient un commentaire de la répétition très bien fait permettant aux non germanophones de suivre parfaitement.

A splendid music lesson, going to the essential. The DG box sleeve includes a synopsis of the rehearsal allowing to understand for non  German speaking listeners.


(Crédit photo : Adelmann - extrait album DG)

     
 
Ouverture "Songe d'une nuit d'été"  ()
Philharmonia orchestra - EMI - 10/5/1950 & 16-17/10/1952
 
   





J'avsi à l'éopque très mal notée l'ouverture, seule disponible. Je reprends, puisque le coffret 'Icon' de Warner nous donne outre cette ouverture, le Scherzo, le Nocturne et la Marche nuptiale. Cet (ces) enregistrement me laisse perplexe : d'abord le Scherzo produit par Walter Legge a été enregistré le 10/5/1950 et les 3 autres extraits, produits par Geraint Jones, l'ont été les 16 & 17/2/1952. L'ouverture ne me semble ni à la bonne vitesse ni au bon diapason...C'est la première fois qu'apparaissent les 3 autres morceaux. Les choses s'améliorent nettement ici : fraîcheur, délicatesse des sonorités et des phrasés, on retrouve le chef. Le Nocturne est merveilleux, la Marche est cuivrée à souhait, mais sans emphase de mauvais aloi.(18/10/14)  (ouverture)

A rather heavy lecture.
This is what I thought when the Overture was released in "Great conductors of the XXth century". With this reissue in the Warner "Icon" series, we have also the Scherzo, Nocturne and wedding march. Curiously the Overture was recorded in 1950 under Walter Legge, since the unpublished other 3 movements were recorded in 1952 under Geraint Jones. I still think the Overture is rather bad, and wonder if it's at the right pitch and speed. The other 3 movements are indeed marvelous... (10/18/14)

     
 
Symphonie italienne
New York Philharmonic - 01/3/1982 - Broadcast
Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Ce n'est pas New-York ici mais la Herkulen Saal de Munich

Mendelssohn - Songe - RehearsalUne grande surprise : l'entendre dans cette œuvre pour la première fois, mais surtout dans une lecture façon Klemperer voire Furtwängler. Le premier mouvement aussi rustique qu'opiniâtre laisse la place à une lecture très détaillée. Çà passe comme une fusée. Le 2e mouvement fait penser à la version Casals (Sony), un peu de retenue en plus ou en moins dans les phrasés. Quel équilibre, quelle science ! A chaque début de phrase on croit que çà va être trop lent, trop léger et d'un coup çà fonctionne parfaitement. On finit par se faire au tempo légèrement retenu du 3e mouvement, le trio est superbe - beaucoup de bruit de public. La reprise est très émouvante. Le dernier mouvement a de la 'vista', il est aussi très 'Casals' dans les accents, mais avec plus de 'reprises' au sens automobile du terme. Tant de qualités explosent dans le finale, mêlant phrasés, dynamique et lecture de la partition de façon vraiment unique.

A very dynamic and vivid lecture, brisk, rythmic. One of the most engaged concerts by Kubelík. Noisy public. Kubelík was probably the most talented conductor to be able to make the orchestra's string quartet sounds effectively.# We can recognize the patterns he gave to the 'Midsommer' a long time before.

Reference

     
 
Symphonie réformation, op. 107
Cologne RSO - En larmes - Live - 18/10/63 - Remerciements à Jacky Ouziel
 
   
Mendelssohn - Réformation

Encore un excellent témoignage de sa collaboration ponctuelle avec Cologne - du temps de Wand ? Le quatuor a moins de corps qu'à Munich. On sent cependant que le tout est porté à bout de bras.

Kubelík gave a priori this symphony only twice. It is rather vivid, but not astonishing...

     
 
Symphonie réformation, op. 107
SOBR - 1973 - Thanks to Simon Clark
 
   

Étonnamment, la 3e de figurait pas à son répertoire (on signalera l'extraordinaire document DVD de Christoph von Dohnanyi avec Vienne dans cette œuvre). Il n'y a ici pas de comparaison avec le concert donné avec l'orchestre de Cologne relaté ci-dessus : on  est en pleine "pâte Mendelssohn" ici. L'œuvre gagne tout à coup bien plus d'intérêt. Une lecture majeure.

Nothing to do with the unknown concert in Cologne: here we hear the Mendelssohn sound!

     
 
Ouverture "Les Hébrides" op. 26
Cologne SO - 27/1/62 - Thanks to Simon Clark
 
   
 

Construction.
Je comprends pourquoi je n'avais pas fait de papier à l'époque : le son est mat, étroit, pincé. Pour une fois je ne suis pas tout à fait d'accord avec Rob Cowan dans le livret de la réédition Orfeo : ce n'est pas tout à fait comparable à Furtwängler : comme dans l'ouverture de Tannhäuser par exemple : il y un manque un surcroît d'accentuation (d'exagération ?) qui est à son crédit ou à son détriment, c'est selon... Mais c'est superbe néanmoins ! (03/9/14)

Too bad the sound is so bad for once in this serie...

     
 
Ouverture "Les Hébrides" op. 26
SOBR - Meteor - 22/11/1979 - available at www.broinc.com
 
   
Mendelssohn - Hebrides

Kubelík dans son jardin secret : le premier romantisme allemand ; dès les premières mesures, on sait que "c'est çà" : de la vie de la respiration, des phrasés. A croire que parmi ses meilleurs enregistrements figurent en première place ces concerts sans public enregistrés pour la Radio Bavaroise.

Kubelík in his secret garden - everything should be mentioned, and one thinks he gave most of his memorable interpretations in these series of "concert without public" for the Bavarian radio, just try to get it!.

     
 
Ouverture "Mer calme et heureux voyage" ("Meerestille un glûckilche Fahrt op. 27)
Philharmonia orchestra - 26/8/1949
 
   

La mono sonne un peu étriquée, mais on a néanmoins un belle lisibilité des cordes de l'introduction. La suite est superbe.

Rather old sound, but very vivid lecture..

     
 
Ouverture "Mer calme et heureux voyage"
Frankfurt Radio symphony orchestra - Living stage - 1969
 
   

Kubelík dirigea très peu cette ouverture mais l'enregistra pour EMI en 1949 (jamais édité - si : cf. au-dessus - 18/10/14)). L'orchestre ne vaut pas la Bavaroise : c'est un peu plat et raide, de belles envolées tout de même et surtout une superbe introduction aux cordes! 

Some very good moments - a "Scottish" ambiance, but the orchestra does not match the Bavarian.

     
 
Concerto pour piano n°1 op. 25
Philharmonia orchestra - Moura Lympany - 3/10/1948 - EMI
 
   

On n'est plus habitué à scanner les LP, celui ayant été récemment acquis via ebay. Curieux programme que ce LP, couplé avec certes le Rondo brillant, mais aussi la "rapsodie symphonique" de Turina... Le son est assez ouaté sur le piano et l'orchestre est lointain. La pianiste est assez placide, malgré un jeu très fluide, le premier mouvement n'est pas passionnant, cette interprétation en demi-teintes convient mieux à l'andante, très "rêvé", mais dans le finale on est quand même habitués à plus de nerf. Il suffit d'écouter ensuite la fameuse version Serkin / Ormandy !

Dull sound, well-mannered pianist, very well suited for a porcelaine shop.

     
 
Concerto pour violon n°2
Isaac Stern - Concertgebouw - 21/6/51
 
   

Le livret indique que l'entente soliste / chef, notamment dans le 1er mouvement, n'était pas excellente. On sent effectivement que le soliste ralentit et minaude un peu. Cela n'empêche pas une très bonne lecture de Stern et quelques envolées de Kubelík. Certes ce n'est ni Kreisler, ni Heifetz, ni sans doute Kubelík père !, mais on a là une excellente version. 

Even if it is said in the sleeve (rather anti-Kubelík, despite the number of Kubelík concerts included in this box) that Stern and RK did not fit very well, this is a superb interpretation.

#
     
 
Concerto pour violon n°2
Isabella Petrosjan - SOBR - 12/6/80 - Remerciements à Jean-François Fauduet
 
   

Plus connue comme pédagogue que comme concertiste, Isabella Petrosjan était une élève d'Oistrakh. Un jeu tout en finesse, manquant peut être justement de densité, mais très charmeur, élégant.

A very classical lecture from this violonist, former pupil of David Oitrakh.

#

 Biographie de Rafael Kubelík - Discographie de Rafael Kubelík - Liste des concerts de Rafael Kubelík - Les meilleurs enregistrements de Rafael Kubelík
 Biography of Rafael Kubelík - Discography of Rafael Kubelík - Concerts list by Rafael Kubelík - Best of Rafael Kubelík